Sophie, créatrice de bijoux, victime du cybersquattage : que s’est il passé ?

par | 29 Jan 2025 | Bien-être numérique

Sophie, créatrice de bijoux connue pour ses vidéos satisfaisantes où elle confectionne des boucles d’oreilles, décide de lancer son site de vente en ligne. Mais avant qu’elle ne puisse réserver le domaine .com, un cybersquatteur s’en empare et le transforme en boutique de contrefaçons. Résultat : des clients perdus, une image ternie et une disparition complète des réseaux.

Illustration : Sophie, créatrice de bijoux« Je ne pensais pas que ça pouvait m’arriver… Voir quelqu’un profiter de mon travail et tromper mes clients et mes abonnés, c’est frustrant. J’ai appris à mes dépens qu’il faut protéger son nom dès le départ. » (Sophie, 39 ans)

Et vous ? que feriez-vous si votre nom ou celui de votre marque était racheté par quelqu’un d’autre ?

Le cybersquattage est une pratique qui consiste à enregistrer un nom de domaine lié à une marque, une entreprise ou une personne dans le but d’en tirer profit. Cette activité, bien que réglementée dans de nombreux pays, reste un problème courant pour les entreprises, les artisans et les particuliers souhaitant protéger leur marque/identité en ligne.

Explorons le cybersquattage, comment le reconnaître, quelles stratégies mettre en place pour s’en protéger, et quoi faire si vous êtes victime.

Qu’est-ce que le cybersquattage ?

Le cybersquattage (ou cybersquatting) se produit lorsqu’une personne enregistre un nom de domaine qui correspond à une marque, un produit ou un nom connu, sans autorisation. L’objectif du cybersquatteur peut varier :

  • Revendre le domaine à un prix élevé à son propriétaire légitime.
  • Détourner le trafic pour promouvoir des publicités ou des produits concurrents.
  • Nuire à la réputation d’une marque ou d’une personne.

Il existe également des variantes proches, comme le typosquattage, qui consiste à enregistrer des versions fautives d’un nom de domaine (exemple : écrire “faccbook.com” au lieu de “facebook.com”).

Comment savoir si vous êtes victime de cybersquattage ?

Voici quelques étapes pour vérifier si quelqu’un cybersquatte votre nom ou votre marque :

  • Recherchez des variantes de votre nom de domaine : Essayez des fautes d’orthographe, des extensions différentes (.com, .net, .fr, etc.), ou des ajouts comme “officiel” ou “pro”.
  • Utilisez un outil : des outils permettent d’identifier le propriétaire d’un domaine. Essayez des services comme Whois Lookup.
  • Surveillez votre marque en ligne : Utilisez des outils comme BrandShelter ou Namecheap Domain Monitoring pour recevoir des alertes sur les nouveaux enregistrements similaires.
  • Cherchez des redirections malveillantes : Accédez au domaine en question pour voir s’il redirige vers un site concurrent ou frauduleux.

Illustration : proteger votre marque avec Brandshelter
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👉Tous les enregistrements de noms de domaine similaires à une entreprise ou une marque ne sont pas forcément du cybersquattage. Il peut y avoir des cas légitimes où une personne possède naturellement un nom identique à celui d’une marque connue, ou où un domaine a été enregistré sans intention malveillante.

Comment prévenir le cybersquattage ?

Mesure Description Exemple / Outil
Acheter des variantes Réservez différentes extensions (.com, .fr, .net) et des versions avec fautes courantes. Par ex. : vous.fr, vous.com
Activer une surveillance Recevez des notifications lorsqu’un domaine similaire est enregistré. Namecheap Alerts, BrandShelter
Protéger votre marque Déposez votre nom auprès des offices de propriété intellectuelle. INPI (France)

Que faire si vous êtes victime de cybersquattage ?

Vérifiez les intentions du cybersquatteur :

  • Consultez le domaine pour comprendre son utilisation (page publicitaire, site frauduleux, etc.).

Contactez le propriétaire :

  • Utilisez l’outil WHOIS pour obtenir ses coordonnées. Une négociation amiable peut être une option rapide. Les malentendus, ça peut arriver.

Engagez une action juridique :

  • Si la négociation échoue, déposez une plainte auprès de l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle).
  • Les coûts de ces procédures varient entre 1 500 et 4 000 €. (ça pique un peu)

Faites appel à un avocat :

Pour les cas complexes, un expert juridique peut vous guider sur les recours possibles.

Illustration : Création de Sophie
Création de Sophie

Pour conclure

C’est comme dans la vie ! Le cybersquattage, c’est un peu comme trouver un squatteur chez vous. C’est frustrant, injuste, illégal, mais heureusement, il existe des solutions. Protéger votre domaine, c’est comme sécuriser votre maison : mieux vaut prévenir que guérir.

Ne paniquez pas si vous êtes victime : des outils existent, et il y a des recours juridiques clairs. L’important, c’est d’agir rapidement et stratégiquement pour minimiser les impacts.

Si vous avez besoin d’un coup de main ou simplement des conseils, parlez-en autour de vous ou consultez un expert en toute confiance. Parfois, un simple pas suffit pour reprendre le contrôle de votre présence en ligne. Alors, prêts à protéger ce qui vous appartient ? 😊

Note de transparence :

Cet article n'est pas sponsorisé. Il traite simplement d'un sujet d'actualité pertinent dans le domaine de la protection des données.

A propos de l'auteur : Mina

A propos de l'auteur : Mina

CoFondatrice de VPN Mon Ami

Chasseuse de bug dans son quotidien, Mina teste tous les outils de cybersécurité, anciens et nouveaux, que nous vous faisons découvrir.

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