Stockage en ligne : Combien d’espace nos données occupent-elles ?

Stockage en ligne : Combien d’espace nos données occupent-elles ?

Individuellement, nous possédons des milliers de données sous forme d’images, de fichiers audio et de documents. Elles sont forcément stockées quelque part et dans la majorité des cas, elles sont sur un cloud sécurisé.

La notion même de stockage en nuage est assez abstraite. Si nous devions nous représenter physiquement ce que cela représenterait en espace physique réel, à quoi cela ressemblerait ?

En calculant la taille moyenne d’une photo, d’un boîtier de CD et d’un document papier A4, il est possible de faire une bonne estimation de la place que prennent nos données.

Comment avons-nous estimé ces volumes ?

Poids moyen d’un fichier :

  • Photo : 3,5 Mo
  • Chanson : 4 Mo
  • Page texte : 50 Ko
  • Volume moyen stocké par personne : 500 Go
  • Équivalence papier : 1 arbre ≈ 8 333 feuilles A4 (source)

Ces moyennes nous permettent de mesurer l’empreinte réelle de nos fichiers numériques, si on les transposait dans le monde physique.

Quelle quantité de stockage utilisons-nous réellement ?

Selon une étude menée par pCloud, une personne moyenne stocke environ 500 Go de données dans son espace cloud personnel

Sans surprise, les photos et les fichiers d’images occupent la majorité de notre espace de stockage, soit 46 %. Pour mettre les choses en perspective, cela équivaut à 137 237 photos pour une seule personne, c’est énorme comparé au siècle dernier.

En ce qui concerne les fichiers textes, un individu moyen en stocke 129 Go dans le nuage, soit 26 % de son espace total. Chaque Go de données équivaut à 75 000 pages, ce qui signifie qu’une personne stocke l’équivalent de 9 648 750 feuilles de papier dans son espace de stockage en ligne.

Les 6 % restants du cloud sont utilisés pour sécuriser tous certains fichiers musicaux et audio. Une personne lambda conserve jusqu’à 28,7 Go de musique sans son cloud, ce qui équivaut à 6 601 chansons ou 943 albums.

Si toutes ces données étaient des photos physiques, des CD et des morceaux de papier, et que nous les empilions toutes, la hauteur des médias d’une personne atteindrait 1000 m.

Pour vous donner un ordre d’idées, la tour Eiffel, culmine à 324 mètres. Si les données d’une personne étaient empilées, cette pile ferait 3 fois sa taille. Les photos représenteraient 11% de la hauteur, les CD 3% et les documents 295%.

Illustration : Stockage en ligne : combien d'espace nos données occupent elles ?

 

Quel serait l’impact environnemental si nos données étaient physiques ?

Stocker numériquement semble immatériel… mais si nous devions tout imprimer ou graver, les conséquences écologiques seraient démesurées.

Une seule personne stocke en moyenne 9 648 750 pages de documents électroniques. Cela représenterait 965 arbres abattus, rien que pour les fichiers texte.

À l’échelle de l’Europe, cela reviendrait à couper 715 milliards d’arbres, soit près de deux fois la forêt amazonienne.

Pour les 137 236 photos numériques d’un utilisateur moyen, il faudrait 13,7 arbres supplémentaires pour les imprimer sur papier photo.

Quant à la musique : 943 CD seraient nécessaires. Et si chaque Européen gravait ses fichiers audio, cela représenterait l’équivalent de 174 000 terrains de football recouverts de boîtiers plastiques.

Des déchets non biodégradables, résistants des centaines d’années, majoritairement destinés aux décharges ou aux océans.

Illustration : compact disque

Ce que ça dit de nous

Ces chiffres peuvent paraître complètement délirant… et ils le sont.

Mais ils illustrent notre rapport au numérique : nous stockons tout, parce que nous le pouvons. Si le cloud et les disques durs à grande capacité n’existaient pas, nous serions sans doute bien plus sélectifs.

Au siècle, les photos et la musique faisaient déjà partie intégrante de la vie quotidienne. La différence ? elles étaient consommées avec parcimonie. Le smartphone, l’internet illimité et le stockage virtuellement infini ont changé la donne, en bien, mais pas sans conséquences.

Et pendant que nos fichiers s’accumulent, l’impact écologique des data centers reste difficile à mesurer. Entre refroidissement, alimentation électrique et redondance des sauvegardes, le débat reste ouvert, faute de transparence généralisée.

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A propos de l'auteur : Lisa

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Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.

Qui peut voir vos recherches sur Internet ?

Qui peut voir vos recherches sur Internet ?

Peu importe le moteur de recherche ou la plateforme de médias sociaux que vous utilisez pour vos recherches sur Internet, Google, Bing, TikTok ou X, votre historique de recherche et de navigation peut être visible par d’autres. Découvrez qui peut voir vos recherches sur Internet et pourquoi ces informations peuvent leur être utiles.

Qui peut voir ce que vous recherchez sur Google ?

Si vous vous êtes déjà demandé : « Quelqu’un peut-il voir mon historique de recherche ? », la réponse est oui.

Le moteur de recherche lui-même, votre navigateur web, votre fournisseur d’accès Internet (FAI), certains annonceurs, propriétaires de sites web, propriétaires d’applications et, dans certains cas, les autorités peuvent voir ce que vous recherchez sur Google.

⚠️ Toutefois, grâce au chiffrement HTTPS utilisé par Google, votre FAI ne voit pas vos requêtes de recherche exactes, mais seulement les noms de domaine que vous visitez en cliquant sur les résultats.
Illustration : fournisseur d'accès à Internet en France

En d’autres termes, votre FAI peut seulement voir votre navigation sur Internet, pas votre historique de recherche.

Si vous utilisez un ordinateur partagé ou public, toute personne qui l’utilise après vous pourrait vérifier ce que vous avez recherché sur Google si vous ne vous déconnectez pas, ne supprimez pas votre historique de recherche ou n’utilisez pas le mode de navigation privée.

La situation est semblable sur un smartphone.

Voici un tableau récapitulatif des acteurs pouvant accéder à vos recherches et de ce qu’ils peuvent potentiellement voir :

Qui ? Ce qu’ils peuvent voir
Google Vos recherches, surtout si vous êtes connecté à votre compte Google
Fournisseur d’accès Internet (FAI) Les noms de domaine des sites que vous visitez (pas vos requêtes exactes)
Applications installées Votre historique de navigation si vous leur avez donné l’autorisation explicite
Sites et services visités Votre activité sur leurs pages (via cookies, scripts, pixels de suivi, etc.)
Annonceurs Vos comportements en ligne, collectés à travers plusieurs sites pour du profilage pub
Autorités gouvernementales Peuvent légalement demander l’accès à votre historique dans le cadre d’une enquête

Historique de recherche vs historique de navigation

Les termes historique de recherche et historique de navigation sont souvent confondus, mais ils désignent des choses différentes.

L’historique de recherche correspond aux mots ou phrases que vous tapez dans un moteur de recherche comme Google ou Bing.

Illustration : requête moteur de recherche

L’historique de navigation, lui, englobe toutes les pages web que vous consultez, que ce soit via un moteur de recherche, un lien ou une URL saisie directement.

🔎 Exemple : si vous recherchez « meilleur VPN gratuit » sur Google, cette requête sera enregistrée dans votre historique de recherche. Si ensuite vous cliquez sur un lien vers vpnmonami.com, cette page apparaîtra dans votre historique de navigation.

En résumé, l’un suit ce que vous cherchez, l’autre ce que vous visitez.

Pourquoi cette collecte ?

Si vous vous demandez « Pourquoi veulent-ils savoir ce que je recherche en ligne ? », la réponse varie selon les acteurs… mais elle est presque toujours liée à l’argent, à la personnalisation ou à la surveillance.

Voici pourquoi votre historique Internet peut leur être précieux :

Qui ? Pourquoi ils collectent vos données
Moteurs de recherche Pour personnaliser vos résultats, cibler les publicités, analyser les tendances et améliorer leurs algorithmes.
Fournisseurs d’accès Internet (FAI) Pour des raisons commerciales (données vendues de façon anonymisée), mais aussi légales : ils sont souvent tenus de conserver certaines données pendant une durée déterminée.
Sites web Pour personnaliser votre expérience, suivre votre comportement de navigation, et afficher des publicités ciblées (via cookies et trackers).
Applications Pour activer certaines fonctions ou monétiser leurs services gratuits. Elles peuvent demander l’accès à votre historique, votre stockage, votre localisation, etc.
Administrateurs de réseaux Wi-Fi Pour appliquer leurs politiques d’utilisation, assurer la sécurité du réseau, et prévenir les usages illicites.
Forces de l’ordre Peuvent accéder à vos données uniquement avec une autorisation judiciaire, dans le cadre d’enquêtes criminelles. Même dans ce cas, un FAI ne peut divulguer vos données qu’en présence d’une demande légale formelle.

Pour en savoir plus : Nos Apps en savent-elles trop ? Les applications mobiles collectent plus de données que nécessaire

Le RGPD et la protection de votre vie privée en ligne : Comprendre vos droits

Entré en vigueur en mai 2018, le RGPD impose des règles strictes sur le traitement des données personnelles des résidents de l’Union européenne.

Il offre ainsi un cadre réglementaire solide pour protéger la vie privée en ligne.

Illustration: Commission européenne

Concrètement, les entités qui collectent ou traitent vos données personnelles, y compris l’historique de recherche et de navigation, doivent respecter plusieurs principes fondamentaux :

  • obtenir un consentement explicite pour la collecte et l’utilisation des données ;
  • informer les utilisateurs de l’usage qui en sera fait ;
  • garantir le droit d’accès, de rectification, ou de suppression des données.

Concernant la visibilité de votre historique Internet, le RGPD renforce votre droit à la confidentialité. Il limite la capacité des moteurs de recherche, FAI, annonceurs et autres acteurs à accéder ou utiliser ces informations sans votre accord clair.

Illustration : voir l'historique de recherche

📌 En pratique, cela signifie que l’accès à votre historique en ligne est soumis à des restrictions plus strictes dans l’UE.

Enfin, les organisations qui enfreignent le RGPD s’exposent à de lourdes sanctions financières.

Pour conclure

Le fait que tant d’acteurs, fournisseurs d’accès, annonceurs, moteurs de recherche, applications, puissent accéder à votre historique de navigation ou de recherche souligne une chose : la vigilance numérique est essentielle.

Heureusement, vous avez des outils et des droits :

  • utilisez un VPN pour masquer vos activités en ligne ;
  • vérifiez régulièrement les autorisations des applications que vous installez ;
  • et surtout, exercez vos droits garantis par le RGPD.

Comprendre qui peut voir vos recherches, pourquoi, et comment s’en protéger, c’est déjà reprendre le contrôle de votre vie numérique.

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A propos de l'auteur : Lisa

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Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.

De quoi la navigation privée nous protège t’elle vraiment ?

De quoi la navigation privée nous protège t’elle vraiment ?

Non, la navigation privée ne vous rend pas invisible.
C’est une idée reçue tenace : en ouvrant une fenêtre “incognito”, beaucoup pensent pouvoir naviguer sans laisser de traces, protégés du regard des sites, des publicitaires… ou même de leur fournisseur d’accès à Internet.

Et ils sont loin d’être seuls : selon une étude de DuckDuckGo, 76 % des utilisateurs ne comprennent pas les limites réelles de la navigation privée, et 65 % se disent « surpris, trompés ou vulnérables » lorsqu’ils découvrent ce qu’elle protège… et surtout ce qu’elle ne protège pas.

En réalité, le mode privé n’efface vos traces que sur votre propre appareil, sans empêcher les autres de les voir. Votre FAI, les sites web et certains trackers peuvent toujours vous suivre à la trace.

Alors, à quoi ça sert ? Dans quels cas est-ce utile ? Et si vous cherchez une vraie confidentialité en ligne, par où commencer ? On fait le tri.

Illustration : navigation privée

Comment fonctionne la navigation privée ?

Lorsque vous ouvrez une fenêtre de navigation privée, votre navigateur démarre une session vierge, comme s’il venait d’être installé. Aucun cookie n’est conservé, aucun historique n’est enregistré, et vos recherches ou identifiants ne sont pas sauvegardés une fois la session fermée.

Certaines extensions peuvent être désactivées par défaut dans ce mode, mais beaucoup peuvent encore fonctionner si vous les avez autorisées manuellement.

Et surtout, la navigation privée ne bloque ni les traqueurs intégrés aux sites, ni votre fournisseur d’accès à Internet, qui peut toujours voir les sites que vous consultez.

Autrement dit, cette fonctionnalité protège votre confidentialité localement, sur l’appareil que vous utilisez, mais elle ne masque en rien vos traces en ligne.

Le mode navigation privée empêche (en partie) les cookies de vous identifier

Quand vous visitez un site web, celui-ci peut stocker un petit fichier appelé cookie sur votre appareil. Ce fichier permet de vous reconnaître lors d’une prochaine visite, de maintenir une session active (rester connecté), ou de retenir vos préférences (langue, articles consultés…).

En navigation privée, ces cookies ne sont pas conservés d’une session à l’autre. Cela signifie que vous repartez de zéro à chaque fois que vous rouvrez une fenêtre privée : vous n’êtes pas reconnu localement par les sites.

Cela limite, dans une certaine mesure, le profilage publicitaire classique celui basé sur l’historique des pages vues. Mais cela ne suffit pas à vous rendre anonyme. D’autres formes de suivi contournent cette protection.

Le cas des empreintes numériques : quand les sites vous reconnaissent sans cookies

Même sans cookies, un site peut vous identifier indirectement grâce à ce qu’on appelle l’empreinte numérique (ou empreinte de navigateur). Il s’agit d’une combinaison de paramètres uniques transmis par votre navigateur, comme :

  • votre résolution d’écran,
  • votre système d’exploitation,
  • votre langue,
  • vos polices installées,
  • ou encore les extensions actives (même en navigation privée, si vous les avez autorisées).

Cette méthode, appelée prise d’empreinte (fingerprinting en anglais), permet aux sites de calculer une signature suffisamment unique pour vous suivre d’une page à l’autre, même sans cookies.

➡️ Pour tester ce que votre navigateur révèle sur vous, vous pouvez de tester votre empreinte sur le site de l’Electronic Frontier Foundation.

Illustration : Tester votre emprunte de navigateur

Ce que voient les autres : FAI, réseau, et administrateurs système

Même en navigation privée, vous ne disparaissez pas du réseau.

Votre fournisseur d’accès à Internet (FAI), les administrateurs réseau (dans une entreprise ou un établissement scolaire), ou encore les gestionnaires d’un Wi-Fi public peuvent toujours voir les sites que vous visitez.

Voici ce qui reste visible :

Élément visible Le site visité Votre FAI (sans VPN)
Nom de domaine (ex. YouTube.com)
Page exacte (ex. YouTube.com/watch?v=xyz) ❌ si HTTPS
Votre adresse IP
Vos requêtes DNS (traduction des adresses web) ✅ si non chiffré

📌 HTTPS (le petit cadenas dans la barre d’adresse) chiffre le contenu des pages, mais ne masque pas les noms de domaines consultés.

📌 Pour vraiment masquer vos traces réseau, il faut utiliser un VPN ou un système DNS chiffré.

Et sur mobile, c’est souvent pire

Dans le monde, la majorité des internautes accèdent au web depuis leur téléphone.

Or, sur mobile, la navigation privée est souvent moins protectrice qu’on ne le pense :

  • Si vous êtes connecté à un compte Google ou Apple, vos activités peuvent être associées à votre profil même en mode privé.
  • Certaines applications ouvrent une fenêtre privée en apparence, mais continuent de collecter des données en arrière-plan.
  • Sur Android, Google Chrome reste connecté à votre compte Google par défaut, y compris en navigation privée.

💡 Le mode privé sur mobile empêche la création d’un historique local, mais ne protège pas contre le pistage par les grandes plateformes.

👉 Pour une alternative plus respectueuse de la vie privée, le navigateur mobile DuckDuckGo bloque par défaut les traqueurs publicitaires, efface vos données de navigation à la demande, et n’associe pas votre activité à une identité.

Illustration : découvrez duckduckgo

Des alternatives pour aller plus loin

Si vous cherchez une confidentialité réelle, pas juste locale, plusieurs solutions peuvent renforcer votre protection :

  • Navigateur durci comme UR (mieux que Brave)avec modules comme uBlock Origin ou NoScript
  • Navigateur Tor : plus lent mais conçu pour l’anonymat en ligne
  • VPN fiable : masque votre IP et chiffre votre trafic
  • DNS sécurisé (DNS over HTTPS ou DNS over TLS)
  • Moteur de recherche privé comme DuckDuckGo.

Illustration : aperçu du navigateur Tor

⚠️ Attention : certains outils comme HTTPS Everywhere ne sont plus nécessaires, car la plupart des navigateurs nouvelle génération forcent désormais automatiquement la version chiffrée des sites.

Pour en savoir plus : Peut-on se fier à Tor ?

Résumé : la navigation privée, est-ce suffisant ?

Fonction Navigation privée Avec VPN Avec navigateur renforcé
Pas d’historique local
Pas de cookies persistants
Masquage de l’adresse IP ✅ (avec Tor)
Chiffrement du trafic
Blocage du fingerprinting ✅ (avec protections dédiées)

Conclusion

La navigation privée n’est pas inutile, elle reste pratique pour éviter de laisser des traces sur un appareil partagé, pour consulter un compte sans se connecter automatiquement, ou pour éviter les suggestions gênantes dans la barre de recherche.

Mais elle ne vous protège ni du réseau, ni du pistage avancé, ni des plateformes qui vous connaissent déjà.
Pour une navigation vraiment discrète, il faut aller plus loin en combinant les bons outils.

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Comprendre et résoudre la lenteur d’Internet avec Starlink

Comprendre et résoudre la lenteur d’Internet avec Starlink

Mise à jour 30 mai 2025 :

Améliorations techniques et performances réseau

Depuis début 2024, Starlink a entrepris des améliorations notables de son infrastructure. Les équipes techniques ont réussi à réduire la latence médiane de plus de 30 % aux États-Unis, passant de 48,5 ms à 33 ms, et de 25 % dans d’autres régions du monde. La latence en heure de pointe a également chuté de plus de 60 %, atteignant désormais moins de 65 ms .
En France, les utilisateurs continuent de bénéficier de débits supérieurs à ceux de l’ADSL, avec des vitesses de téléchargement allant jusqu’à 150 Mbps et des vitesses de téléversement atteignant 30 Mbps .

Nouvelles politiques de données et limitations

Depuis avril 2025, Starlink a modifié ses offres en introduisant des plafonds de données pour les forfaits « Priority ». Une fois le quota de données prioritaire épuisé, les vitesses sont réduites à 1 Mbps en téléchargement et 0,5 Mbps en téléversement, sauf si l’utilisateur achète des blocs de données supplémentaires .
Cette politique a un impact significatif sur les utilisateurs professionnels et les gros consommateurs de données.

Impact des conditions météorologiques et de l’activité solaire

Les performances de Starlink sont toujours affectées par les conditions météorologiques. Une étude menée en Finlande a révélé que la pluie peut réduire le débit descendant médian de 37,84 % et le débit montant de 52,27 %, bien que la latence reste globalement stable .
De plus, une étude dirigée par la NASA indique que l’augmentation de l’activité solaire lors du maximum solaire provoque une expansion de l’atmosphère terrestre, augmentant la traînée sur les satellites Starlink et entraînant leur rentrée prématurée dans l’atmosphère .

Starlink, le service Internet par satellite de SpaceX, vise à révolutionner l’accès à Internet en offrant une couverture haut débit à l’échelle mondiale. Malgré les promesses ambitieuses d’Elon Musk, certains utilisateurs signalent des vitesses Internet plus lentes que prévu.

Aujourd’hui nous allons décrypter les causes potentielles de ces problèmes et proposer des solutions pour vous aider à améliorer votre expérience utilisateur.

Pour rappel : les fondamentaux de Starlink

Comment fonctionne Starlink ?

Starlink utilise une constellation de satellites en orbite basse terrestre pour fournir une couverture Internet (Starlink). Ces satellites communiquent avec des stations terrestres et des terminaux utilisateurs pour offrir un accès rapide depuis presque n’importe où.

Avantages et promesses

Avec des vitesses promises allant jusqu’à 150 Mbps et une latence faible, Starlink vise à fournir une connexion Internet de qualité supérieure, en particulier dans les zones où l’accès traditionnel est limité ou inexistant. Des forfait pour les nomades et les personnes en mer sont également disponibles.

Illustration : Découvrez ce que Starlink a à offrir
©Starlink

Problèmes de lenteur rencontrés

Il n’aura pas fallu longtemps pour que les premiers mécontents se manisfestent un peu partout sur les réseaux.

En effet, certains utilisateurs ont mentionné qu’après avoir initialement obtenu des vitesses supérieures à 150 Mbps, la vitesse a considérablement diminué, rendant même les téléchargements lents et difficiles. D’autres indiquent que bien qu’ils aient initialement obtenu des vitesses de 250 Mbps, celles-ci ont chuté à environ 50-75 Mbps pendant les heures de pointe, suggérant un possible étranglement de bande passante.

Les forums comme Reddit (r/Starlink) offrent un aperçu des expériences réelles des utilisateurs, avec des discussions sur les problèmes courants et les solutions proposées.

Pourquoi Starlink est lent ?

Problèmes techniques et environnementaux

Les conditions météorologiques sévères, les obstacles physiques et les interférences d’autres appareils peuvent tous affecter la qualité du signal de Starlink.

Limitations du réseau et du matériel

La capacité des satellites, la congestion du réseau local et les problèmes de matériel utilisateur peuvent limiter les vitesses. Des articles techniques sur IEEE Xplore offrent une analyse approfondie des réseaux de satellites et des communications.

Gestion du réseau et politiques

La gestion du trafic par Starlink, y compris la priorisation ou la limitation de certaines activités, peut également influencer les performances.

Solutions et optimisations

Solutions à domicile

Les utilisateurs peuvent souvent améliorer leur vitesse en optimisant l’emplacement de leur terminal Starlink, en mettant à jour leur équipement réseau, et en limitant le nombre d’appareils connectés. Dans une très large majorité des cas, c’est votre Dishy McFlatface ( votre antenne parabolique plate) qui est mal placée.

Illustration : Starlink antenne, Dishy McFlatface

Solutions techniques avancées

Des diagnostics réseau plus approfondis, des mises à jour de firmware et des ajustements de configuration peuvent aider à résoudre les problèmes persistants. Des guides et des manuels d’utilisation sont souvent disponibles avec le matériel ou sur le site officiel de Starlink mais ils sont très rarement consultés ou compris…

Contacter le support

Contactez le support est encore le plus simple surtout si les configurations techniques vous rebute.

Un VPN comme solution à la lenteur de Starling ?

L’utilisation d’un VPN ne résoudra pas les problèmes de lenteur d’Internet surtout si ils sont liés aux mauvaises conditions météo ou à l’emplacement de votre antenne et, dans la plupart des cas, peut en fait ralentir davantage votre connexion.

Voici pourquoi :

Augmentation de la latence : Un VPN redirige votre trafic Internet via un serveur distant. Cela signifie que vos données parcourent une plus grande distance, ce qui peut augmenter la latence, surtout si le serveur VPN est géographiquement éloigné de votre position.

Réduction de la vitesse : Le processus de chiffrement et de déchiffrement des données par un VPN nécessite des ressources supplémentaires et peut ralentir encore plus votre connexion Internet.

Conflits de protocole : Certains protocoles de chiffrement VPN peuvent ne pas être optimisés pour les connexions par satellite comme Starlink, ce qui peut entraîner des performances médiocres.

Cas particuliers où un VPN pourrait aider :

Throttling par l’ISP : Si votre fournisseur d’accès à Internet limite activement votre vitesse pour certains types de trafic (comme le streaming, le téléchargement et le gaming), un VPN pourrait masquer le type de trafic et potentiellement éviter cette limitation. Cependant, il n’y a pas de preuves solides que Starlink pratique le throttling basé sur le type de trafic.

Problèmes de routage réseau : Dans de rares cas, si vous rencontrez des problèmes spécifiques de routage réseau qui ralentissent votre connexion à certains sites ou services, un VPN pourrait fournir un itinéraire plus efficace. C’est imprévisible et cela varie considérablement.

Contournement des restrictions géographiques : Si vous êtes dans une région où l’accès à certains contenus est restreint, un VPN peut vous aider à accéder à ces contenus, l’exemple le plus connu est l’accès à la bibliothèque Netflix US depuis la France.

Le mot de la fin

SpaceX continue de lancer des satellites et d’améliorer la technologie de Starlink, ce qui devrait augmenter les vitesses et la fiabilité au fil du temps.

Bien que Starlink offre une opportunité sans précédent pour l’accès à Internet haut débit dans le monde entier, il est fort probable qu’il soit victime de son succès.

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eSIM : Comment rester connecté à l’étranger sans exploser votre forfait ?

eSIM : Comment rester connecté à l’étranger sans exploser votre forfait ?

Vous partez en vacances, en mission professionnelle, ou vous souhaitez simplement équiper votre enfant ou un second téléphone ?

Vous avez sûrement vu passer des publicités pour des eSIM. Faciles, rapides, sans carte à insérer… mais qu’y a-t-il vraiment derrière ? Est-ce que cela fonctionne partout ? Est-ce fiable ? Et surtout : est-ce que cela en vaut la peine ?

Spoiler : oui. Mais pas n’importe comment.

Voici ce qu’il faut comprendre pour savoir si une eSIM est faite pour vous aujourd’hui, ou si elle pourrait vous être utile dans un futur proche.

Illustration : Se connecter avec une eSIM

eSIM, c’est quoi exactement ?

Une eSIM (embedded SIM), c’est une carte SIM numérique. Pas besoin d’insérer de puce dans ton téléphone : vous téléchargez un profil via une app ou un QR code, et vous êtes connecté. Simple.

Les avantages principaux :

  • Plus besoin de jongler avec plusieurs cartes SIM.
  • Idéal pour les voyageurs ou les utilisateurs de smartphones sans slot physique (comme les iPhones récents).
  • Tu peux changer d’opérateur en quelques clics, sans matériel.

Deux types de eSIM : bien comprendre la différence

Type de eSIM Appels SMS Données Idéal pour
Data only Voyages, partage de connexion, tablette
eSIM avec numéro Professionnels, appels locaux, double ligne

Attention : toutes les offres eSIM ne proposent pas les deux. La plupart des offres dans les pubs (Airalo, Holafly, etc.) sont data only.

Mon expérience avec esim.net : 300 Go pour 29$ (avec option Hot Spot)

Cet été, j’ai testé une eSIM data only via esim.net (UK) pour un voyage prolongé. Nous avons rencontré un problème technique avec l’Internet que nous étions supposé avoir (soyons clair, ça ne fonctionnait pas du toutundecided). J’avais besoin de beaucoup de data, rapidement, sans m’encombrer.

J’ai payé 29$ pour 300 Go valables un mois (je précise que cette offre n’existe plus). Il m’a fallu 5 min, même pas, pour avoir ma data. Mon téléphone servait de modem (partage de connexion activé), et ça a tourné sans accroc pendant tout le séjour pour toute la famille.

Pas de numéro, pas d’appels, pas de SMS : mais pour ce que je faisais (navigation, mails, télétravail, Netflix), c’était parfait.

Tableau comparatif des offres eSIM populaires

Fournisseur Type Numéro inclus Partage connexion Pays desservis App dédiée
esim.net Data only & Voix/SMS Optionnel Oui Mondial Non (site web)
Airalo Data only Non Souvent oui (selon plan) 190+ Oui
Holafly Data only (illimité) Non Non (souvent bloqué) 120+ Oui
Ubigi Data only & Voix/SMS Optionnel Oui 170+ Oui
Nomad Data only Non Oui 100+ Oui
Saily Data only Non Oui 100+ Oui

Ce qu’il faut vérifier avant d’acheter

Toutes les eSIMs ne se valent pas, mais en suivant cette petite checklist, ça ne devrait pas poser de problème :

  • Votre téléphone est-il compatible eSIM ? (Tous les modèles ne le sont pas.)

Comment vérifier la compatibilité de votre smartphone avec une eSIM ?

De façon manuelle :

    • Sur iPhone :

Allez dans Réglages > Données cellulaires > Ajouter un forfait cellulaire.
→ Si cette option apparaît, l’iPhone est compatible eSIM.

    • Sur Android (Samsung, Google Pixel, etc.) :

Allez dans Paramètres > Connexions > Gestionnaire de carte SIM
→ Si vous voyez “Ajouter eSIM” ou “Télécharger SIM”, c’est bon.

Ou consultez directement, la liste des appareils compatibles auprès de votre fournisseur de eSIM ou contactez le support.

  • Quel pays souhaitez-vous couvrir ? Certains plans sont locaux, d’autres régionaux ou globaux.
  • Combien de temps la eSIM est-elle valide ? Certaines expirent 7 jours après activation, d’autres durent un mois.
  • Pouvez-vous partager la connexion ? Si vous souhaitez utiliser votre téléphone comme modem (Hot Spot), cela doit être explicitement autorisé.
  • Support client : réactif ou fantôme ? En cas de souci, mieux vaut un chat actif qu’une FAQ.
  • Avez-vous besoin d’un numéro ? Si vous souhaitez passer des appels ou recevoir des SMS, il faudra choisir une eSIM adaptée.

Illustration eSIM internationale

Et demain ? La eSIM comme alternative aux FAI ?

Pour l’instant, on associe la eSIM aux voyageurs ou aux nomades. Mais si les choses bougent sur le terrain de la neutralité du net, son rôle pourrait bien évoluer.

En Europe, la neutralité du net reste officiellement un principe… mais pour combien de temps ? Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) poussent de plus en plus pour facturer les grands émetteurs de trafic (YouTube, Netflix, etc.), ou pour créer des accès “prioritaires”.

En parallèle, certains abonnés constatent déjà des limitations de débit déguisées (étranglement de bande passante), ou des hausses de tarifs régulières.

Dans ce contexte, utiliser une eSIM data comme complément ponctuel devient une vraie option : pour télétravailler sans coupure, contourner un bridage localisé, ou simplement se libérer d’un FAI jugé trop contraignant.

Et avec l’arrivée d’acteurs comme Starlink, qui fournissent une connexion satellite sans passer par les réseaux câblés classiques, le modèle du “FAI central” pourrait commencer à vaciller. Encore que toujours non-mobile actuellement.

La eSIM n’est peut-être pas juste un outil pour vos vacances : c’est aussi une porte de sortie discrète, mais efficace, face à un écosystème Internet qui se referme tout doucement.

Conclusion

Vous voyagez ? Vous télétravaillez ? Vous souhaitez simplement éviter les cartes SIM physiques ou les forfaits hors de prix ? Alors une eSIM, bien choisie, peut clairement faire la différence.

Data only ou ligne complète avec numéro : à vous de voir. L’essentiel est de bien comprendre ce que vous achetez, et dans quel but.

Et le jour où vous souhaitez changer ? Il vous suffit de supprimer le profil, d’en télécharger un autre, et c’est reparti. Il n’y a pas d’engagement.

Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos pages et à nous poser des questions pour comprendre comment sécuriser vos données personnelles et réduire votre suivi en ligne. Merci pour votre intérêt et vos nombreux partages !
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VPN : un réflexe de sécurité, pas une solution miracle !

VPN : un réflexe de sécurité, pas une solution miracle !

En 2025, plus d’un tiers des internautes dans le monde utilisent un VPN, et ce chiffre grimpe encore dans les pays occidentaux. Mais pourquoi un tel engouement ? Pour « regarder tout Netflix US » ou « cacher son IP ».

À force d’être martelés par la publicité, ces arguments finissent par brouiller notre compréhension de ce qu’est réellement un VPN.

Dans cet article, on coupe le bruit pour revenir à l’essentiel : à quoi sert vraiment un VPN ? Et que peut-on en attendre, concrètement, aujourd’hui, en tant qu’internaute ?

Illustration : Quel est le rôle traditionnel d'un VPN ?

Un VPN n’a jamais été fait pour regarder Netflix

On ne parle pas de rôle marketing, mais bien de la fonction première d’un VPN.

Peu importe ce que vous pouvez lire dans la presse non-spécialisée, un VPN n’a jamais été conçu pour vous permettre d’accéder à Netflix US ou de payer vos billets d’avion moins cher (encore faut-il que ce soit vrai). Ces usages sont des dérivés, pas le cœur du sujet.

illustration Netflix

Ce que fait réellement un VPN

Dans sa forme la plus basique, un VPN crée un tunnel sécurisé entre votre appareil et un serveur distant. Les données qui passent par ce tunnel sont chiffrées, c’est-à-dire rendues illisibles pour quiconque tenterait de les intercepter.

Ce chiffrement de bout en bout est au cœur du fonctionnement d’un VPN : il protège vos informations, qu’il s’agisse de données personnelles ou professionnelles.

Un outil obligatoire avec les usages mobiles

Dans un contexte à risque, comme un Wi-Fi public en aéroport ou dans un café, ce chiffrement fait toute la différence.

Ces réseaux sont vulnérables, et un attaquant peut très bien y intercepter des données non-chiffrées. Le VPN neutralise cette menace.

En janvier 2025, une femme de Mildura, en Australie, a perdu toutes ses économies après avoir effectué un achat en ligne sur un réseau Wi-Fi public non sécurisé. Les cybercriminels ont intercepté ses informations bancaires et vidé son compte en quelques heures. Arrêtez de croire que ça n’arrive qu’aux autres.Utilisation répandue des smartphones

Le contournement géographique : une conséquence, pas un objectif

Le Geo-Spoofing (redirection de votre connexion via un autre pays) est une conséquence technique du fonctionnement du VPN. Comme votre trafic passe par un serveur VPN situé ailleurs, les sites web interprètent que vous vous connectez depuis cette localisation.

Cela permet de contourner censures et restrictions, mais ce n’est pas la raison d’être d’un VPN : c’est un effet de bord utile, rien de plus.

Pourquoi cette protection est devenue vitale aujourd’hui

À l’origine, les réseaux privés virtuels étaient utilisés presque exclusivement dans les environnements professionnels, les VPN d’entreprise sécurisaient (et le font toujours) les connexions à distance.

Illustration : locaux d'une entreprise à l'ère numérique

Mais avec la généralisation du Wi-Fi public et l’explosion de l’usage mobile, ils se sont imposés comme un outil de sécurité numérique au quotidien.

Aujourd’hui, notre vie numérique repose sur des connexions constantes : transactions bancaires, échanges professionnels, données de santé, informations personnelles. Tout transite sur Internet, souvent via des réseaux peu sécurisés.

La valeur des données personnelles n’a jamais été aussi élevée, ni aussi convoitée. Piratage, fraude, usurpation d’identité : les risques sont réels. Et les antivirus, à eux seuls, ne protègent que l’appareil, pas la connexion. Le VPN, lui, sécurise le transport des données.

Pour en savoir plus : Quels VPN pour le télétravail ?

Ce que le VPN ne fait pas (ou pas parfaitement)

Les réseaux privé virtuels n’ont rien de magique.

  • La vitesse de connexion peut en pâtir. Rediriger le trafic à travers un serveur distant et le chiffrer prend des ressources. Résultat : un léger ralentissement peut survenir, surtout si le serveur est éloigné ou saturé. Les bons fournisseurs minimisent cet impact, mais il reste perceptible dans certains cas.
  • Un VPN ne rend pas anonyme. Un VPN masque votre IP et chiffre vos données, mais il ne bloque pas les cookies, les scripts ou les empreintes numériques laissées par votre navigateur. Certains outils de suivi (comme ceux des réseaux sociaux) restent actifs.

Les meilleurs VPN gratuits sont rarement une bonne idée. Limitations de bande passante, vitesse très réduite, publicité, collecte de données… Ce type de service est souvent loin d’être gratuit. Si la confidentialité est votre priorité, prenez soin de bien choisir.

Ce qu’il faut retenir

Un VPN n’est pas un gadget.

C’est un outil de sécurité conçu pour protéger la confidentialité de vos données quand elles transitent sur Internet, en particulier dans des contextes à risque : Wi-Fi publics (café, hotel, gare, Macdo…), télétravail, pays soumis à la censure, ou simple envie de garder le contrôle.

Il ne rend pas anonyme. Il ne vous protège pas contre les trackers que vous avez vous-même installé, ni contre vous-même si vous balancez vos infos partout en ligne.

Mais bien utilisé, il renforce considérablement la sécurité de votre connexion. Et c’est déjà pas mal.

Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos pages et à nous poser des questions pour comprendre comment sécuriser vos données personnelles et réduire votre suivi en ligne. Merci pour votre intérêt et vos nombreux partages !
A propos de l'auteur : Lisa

A propos de l'auteur : Lisa

Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.