Quelqu’un peut-il voir ma navigation Internet sur son Wi-Fi ?

Quelqu’un peut-il voir ma navigation Internet sur son Wi-Fi ?

Vous vous posez la question ? Rassurez-vous vous êtes nombreux dans ce cas

Que vous soyez connecté au Wi-Fi de votre logement, d’un ami, d’un hôtel ou d’un bureau, une crainte revient souvent : quelqu’un peut-il voir ce que je fais sur Internet ?

Beaucoup pensent que l’administrateur du Wi-Fi peut voir tout leur historique, comme s’il regardait leur écran en direct. D’autres croient que l’utilisation d’un VPN les rend totalement invisibles.

➡️ La vérité est entre les deux. Il est possible pour un administrateur réseau de voir certaines informations, mais pas tout. Heureusement, il existe des solutions pour reprendre le contrôle de votre confidentialité.
Illustration : Utiliser un Wi-Fi public entre amis

Voyons ce qui est réellement visible et comment vous protéger. 👇

Ce que le propriétaire du Wi-Fi peut voir (et ne peut pas)

Situation Ce qu’on peut voir de vous Risque Solution
Wi-Fi avec HTTPS (sans VPN) Seuls les noms de domaine sont visibles (ex. youtube.com, mais pas l’URL complète). Tracking publicitaire, surveillance réseau. Activez DNS sécurisé et utilisez HTTPS partout.
Wi-Fi avec VPN Personne ne voit les sites que vous visitez, uniquement que vous utilisez un VPN. Certains réseaux bloquent les VPN. Utilisez un VPN fiable et un protocole discret.

➡️ L’essentiel : Sans VPN, votre navigation laisse toujours des traces. Avec, elle devient illisible.

Ce qu’un routeur et un administrateur réseau peuvent voir

Les routeurs modernes enregistrent souvent les appareils connectés, les horaires et la bande passante utilisée, mais pas toujours les sites visités. Certains ne conservent que les adresses IP contactées.

Un administrateur réseau peut utiliser des outils comme WireShark pour analyser le trafic s’il a un accès total au réseau. De même, des services comme OpenDNS (Cisco) permettent de suivre les requêtes DNS, révélant ainsi les sites potentiellement consultés.

Wi-Fi gratuit : un accès « gratuit » qui peut coûter cher

Certains réseaux Wi-Fi gratuits enregistrent votre adresse MAC, votre temps de connexion et vos habitudes de navigation. Ces données sont parfois revendues à des tiers à des fins marketing.

🔹 Lisez toujours les conditions d’utilisation d’un Wi-Fi public avant de vous y connecter.
🔹 Utilisez un VPN pour éviter toute collecte indésirable de vos données.

Illustration : Wifi public aéroport

Exemples concrets : qui peut voir quoi ?

👀 Mon propriétaire ou coloc peut-il voir mes sites ?

Si votre coloc a accès à la box, il peut voir les noms de sites visités.

💡 Solution : Un VPN masque ces informations. À la place, il verra uniquement une connexion chiffrée.

🏢 Mon employeur peut-il surveiller mon activité ?

Les entreprises filtrent souvent la navigation via un proxy.

💡 Attention : Un VPN peut aider, mais sur un PC professionnel, méfiez-vous : certains employeurs surveillent les logiciels installés.

📶 Wi-Fi public : peut-on espionner ma navigation ?

Sur un Wi-Fi ouvert, un pirate peut intercepter des données non chiffrées.

💡 Solution : Activez votre VPN, même gratuit, évitez de saisir des mots de passe sensibles sur ces réseaux.Illustration : Femme qui utilise le Wi-Fi dans un café

💡 Testez votre exposition en ligne :

🔍 whoer.net → Vérifiez si votre IP est visible.

🔍 dnsleaktest.com → Testez si votre DNS est protégé.

Foire aux questions (FAQ)

❓ Un VPN me rend-il totalement invisible ?

➡️ Non, il chiffre votre trafic, mais si vous êtes connecté à Google ou Facebook, eux savent toujours ce que vous faites.

❓ Mon FAI peut-il voir ma navigation si j’utilise un VPN ?

➡️ Il verra que vous utilisez un VPN, mais pas les sites visités.

❓ Le mode navigation privée me protège-t-il des administrateurs Wi-Fi ?

➡️ Non. La navigation privée empêche juste votre navigateur d’enregistrer votre historique. Elle ne masque pas votre activitésur le réseau : les administrateurs Wi-Fi peuvent toujours voir les sites que vous consultez.

Conclusion : Soyez maître de votre navigation

Votre activité en ligne peut être visible sur un Wi-Fi partagé. Mais en appliquant quelques réglages simples, vous pouvez garder le contrôle et protéger votre vie privée.

📌 En résumé :
✔ Un réseau Wi-Fi peut voir où vous allez (noms de sites), mais pas ce que vous faites sur ces sites.
✔ Un VPN masque ces informations et chiffre votre connexion.
✔ DNS sécurisé et HTTPS renforcent votre protection.

Pour en savoir plus : Quel est le meilleur VPN ?

Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos pages et à nous poser des questions pour comprendre comment sécuriser vos données personnelles et réduire votre suivi en ligne. Merci pour votre intérêt et vos nombreux partages !
A propos de l'auteur : Lisa

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Fondatrice de VPN Mon Ami

Chef de projet, je suis régulièrement confrontée aux questions relatives à la confidentialité dans mon activité.

A propos de l'auteur : Mina

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CoFondatrice de VPN Mon Ami

Chasseuse de bug dans son quotidien, Mina teste tous les outils de cybersécurité, anciens et nouveaux, que nous vous faisons découvrir.

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Déconnexion et domotique : Peut-on utiliser la maison intelligente pour encourager un meilleur équilibre numérique ?

Déconnexion et domotique : Peut-on utiliser la maison intelligente pour encourager un meilleur équilibre numérique ?

La domotique est souvent associée à l’automatisation, au confort et à l’efficacité énergétique. On pense immédiatement à la régulation automatique de la température, à la descente des volets en fonction de la lumière extérieure ou encore à l’optimisation de la consommation d’énergie. Illustration : Pause numérique Face à l’hyperconnexion et à la sursollicitation digitale, la maison intelligente peut devenir un allié pour favoriser des pauses numériques et améliorer le bien-être de toute la famille.

Se recentrer en douceur : la domotique au service du bien-être numérique

Les objets connectés peuvent aider à limiter l’usage excessif des écrans et encourager des habitudes plus saines. Par exemple :

  • Programmation de pauses Internet : Certains routeurs permettent de programmer des plages horaires sans connexion, idéales pour favoriser le sommeil et la concentration. Des solutions comme Legrand offrent un contrôle avancé du réseau domestique.
  • Gestion des notifications : Des assistants vocaux ou applications de domotique peuvent envoyer des rappels pour faire des pauses ou limiter l’accès à certaines applications après un certain temps d’utilisation.
  • Lumières et ambiances adaptatives : Une maison intelligente peut ajuster automatiquement l’intensité et la couleur des lumières pour favoriser la relaxation en fin de journée, réduisant ainsi l’exposition aux écrans avant le coucher. Des systèmes comme ceux de Delta Dore permettent une gestion fine de l’éclairage.

Illustration : Domotique et déconnexion

Imaginer des espaces sans écrans

Nous vivons une ère où les sollicitations numériques sont omniprésentes, et la création d’espaces sans écrans s’inscrit pleinement dans une démarche de minimalisme digital. Ce concept vise à réduire l’usage superflu des technologies pour ne conserver que ce qui apporte une vraie valeur au quotidien.
En combinant la domotique et le minimalisme digital, il devient possible d’instaurer un environnement plus apaisant, favorisant des interactions plus riches et une meilleure qualité de vie.

Intégrer des zones sans technologie au sein du foyer peut favoriser des moments de qualité en famille et limiter l’impact des écrans sur le bien-être mental.

  • Chambres sans écrans : Couper automatiquement le WiFi dans certaines pièces la nuit ou après une certaine heure peut aider à réduire les distractions et améliorer le sommeil, en particulier pour ceux qui souhaitent limiter les interruptions numériques. Cependant, pour ceux qui disposent d’un téléviseur ou d’un rétroprojecteur dans leur chambre, des solutions alternatives comme la réduction de la luminosité ambiante ou des rappels de déconnexion peuvent être envisagées.
  • Espaces de lecture et de détente : Créer un coin dédié à la lecture et à la relaxation, en automatisant l’ambiance lumineuse et sonore, peut transformer un simple espace en un véritable sanctuaire de bien-être.

Grâce à la domotique, il est possible de tamiser la lumière progressivement, de diffuser une musique apaisante ou des sons naturels, et même de programmer une déconnexion automatique des appareils numériques à proximité. Ces ajustements subtils favorisent un moment de calme et de déconnexion, propice à la détente et à l’évasion.
Illustration : coin lecture sans écran

Sur le même thème : Maîtriser son temps d’écran, retrouver l’équilibre numérique au quotidien en douceur

Privilégier une domotique respectueuse de la vie privée

Sommes-nous vraiment toujours chez nous si tout ce qui s’y passe est programmé et stocké quelque part ?

Si la domotique peut favoriser la déconnexion, elle soulève aussi des interrogations en matière de protection des données personnelles.

Pour garder le contrôle et assurer une utilisation privée, voici quelques bonnes pratiques :

  • Privilégier les solutions locales : Opter pour des systèmes qui stockent et traitent les données en local plutôt que sur le cloud. Netatmo, bien qu’étant une filiale de Legrand, met un point d’honneur à offrir des solutions où le traitement des données se fait en local. Par exemple, les vidéos de ses caméras de surveillance sont enregistrées directement sur une carte microSD, un NAS ou un serveur FTP, sans passer par des serveurs externes, garantissant ainsi un meilleur contrôle des données personnelles.

    Illustration : Caméra Netatmo
    Camera Advance – Netatmo©

     

  • Limiter les assistants vocaux : Certains appareils enregistrent en continu les conversations, il est donc préférable de les désactiver. Toutefois, il est aussi envisageable de programmer des plages horaires spécifiques où leur activation est limitée, permettant ainsi de profiter de leurs fonctionnalités uniquement aux moments nécessaires.
  • Contrôler les paramètres de connexion : Gérer finement les mises à jour et les connexions automatiques permet de mieux protéger ses données et d’éviter une consommation inutile de bande passante.

Sur le même thème : Vie privée en ligne : pourquoi ça vous concerne (même si vous pensez que non)

Pour conclure

Loin d’être un frein à la déconnexion, la domotique peut devenir un véritable outil pour retrouver un équilibre numérique. En programmant des moments sans écran, en créant des espaces dédiés au bien-être et en veillant à la protection de la vie privée, la maison intelligente peut aider à adopter des habitudes plus saines. Reste à faire les bons choix pour qu’elle devienne un allié et non une source supplémentaire de distraction numérique.

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A propos de l'auteur : Lisa

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Maîtriser son temps d’écran : Retrouver l’équilibre numérique au quotidien en douceur

Maîtriser son temps d’écran : Retrouver l’équilibre numérique au quotidien en douceur

Vous sentez-vous parfois submergé(e)s par vos écrans ? Entre le travail, les notifications incessantes et le défilement sans fin des réseaux sociaux, l’impression de ne jamais décrocher est devenue une réalité pour beaucoup.

Aujourd’hui, nous allons répondre aux questions essentielles que vous vous posez :

  • Comment savoir si mon usage d’écran est excessif ?
  • Quels sont les impacts sur ma santé et ma concentration ?
  • Quelles solutions simples et concrètes puis-je adopter dès aujourd’hui ?

Avec des conseils pratiques et des outils adaptés, vous découvrirez comment réduire votre temps d’écran sans frustration et retrouver un équilibre numérique sain, à votre rythme.

Illustration : Maitriser son temps d'écran

Pourquoi limiter son temps d’écran ?

Comprendre les conséquences d’une utilisation excessive est essentiel pour agir :

    Impact et conséquences d'un temps d'écran excessif

    Impact Conséquences
    Santé mentale - Stress, anxiété, fatigue cognitive
    - Risque de dépression
    - Comportements impulsifs et agressifs
    En savoir plus
    Santé physique - Troubles du sommeil
    - Fatigue visuelle
    - Douleurs cervicales
    - Sédentarité accrue
    Impact social et productivité - Diminution des interactions sociales
    - Baisse de la concentration
    - Réduction de la productivité
    - Isolement social
    • Santé mentale : Le stress, l’anxiété et la fatigue cognitive surtout chez les adolescents peuvent être amplifiés par une exposition prolongée.
    • Effets physiques : Troubles du sommeil, fatigue visuelle, douleurs cervicales.
    • Impact social et productivité : Moins de disponibilité mentale pour interagir avec ses proches et des difficultés à se concentrer sur des tâches prolongées.
    Limiter son temps d’écran, c’est donc choisir de privilégier son bien-être global.

    Identifier ses habitudes numériques

    Avant de réduire, il est important de comprendre comment vous utilisez vos écrans :

    • Exercice pratique : Notez votre usage des écrans pendant une semaine, en distinguant usage essentiel et récréatif.
    • Outils de suivi : Utilisez des fonctionnalités intégrées comme Screen Time (iOS) ou Digital Wellbeing (Android) pour obtenir des données précises sur votre utilisation.

    👉 Signaux d’alerte : Difficulté à s’endormir, consultation compulsive des notifications, perte de concentration fréquente.

    Mettre en place des limites progressives

    Plutôt qu’un changement radical, adoptez une approche par étapes :

    • Désactiver les notifications non-essentielles.
    • Définir des rappels d’utilisation. Utilisez les alertes de Screen Time et/ou Digital Wellbeing pour être averti après un certain temps d’usage.
    • Introduire des plages horaires sans écran : Mode Focus ou Temps calme pour réserver des moments de déconnexion (repas, soirées, moments en famille).

    Astuce : Commencez par réduire de 15 minutes par jour et ajustez progressivement. Cela ne sert à rien de se faire du mal.

    Illustration : Favorisez la lecture de vrais livres

    Outils et applications pour gérer son temps d’écran

    Voici des outils pratiques pour vous accompagner, avec des explications pour vous guider :

    Outils intégrés gratuits :

    • Screen Time (iOS) : Une fonctionnalité native sur iPhone et iPad. Elle permet de suivre le temps passé sur chaque application, de fixer des limites d’utilisation quotidienne et d’activer un mode « Temps d’arrêt » qui bloque l’accès aux applications choisies.

    Comment l’utiliser ? Allez dans « Réglages » > « Temps d’écran » et explorez les options pour activer les restrictions.

    • Digital Wellbeing (Android) : Une fonctionnalité similaire disponible sur les appareils Android. Elle offre des rapports sur l’utilisation du téléphone et permet de configurer des pauses et des limites.

    Comment l’activer ? Ouvrez l’application « Paramètres », recherchez « Bien-être numérique » et activez les options souhaitées.

    Applications tierces :

    • Forest : Une app ludique qui vous incite à poser votre téléphone. Lorsque vous vous concentrez sans utiliser votre écran, un arbre virtuel pousse. Si vous quittez l’app, l’arbre meurt. Idéal pour ne plus aller consulter frénétiquement ses notifications récréatives.

      Comment commencer ? Installez l’app, fixez une durée d’inattention à l’écran, et regardez votre forêt virtuelle s’agrandir !Illustration : forest, une app qui aide à la concentration

    ©Forest

    • Freedom : Cette app bloque l’accès à des sites ou applications distractives pour vous aider à rester concentré(e).

    Comment l’utiliser ? Créez une liste de sites à bloquer, configurez un planning, et laissez Freedom vous aider à rester concentré et serein.

    • RescueTime : Une app qui analyse en détail votre temps d’écran, en identifiant vos principales sources de distraction.

     

    🔧 Tutoriel pratique : Si vous êtes novice, essayez d’installer une app simple comme Forest ou d’explorer les paramètres de votre smartphone avec Screen Time ou Digital Wellbeing. Des guides détaillés sont souvent disponibles directement sur leurs sites ou dans l’application.

    Déconnexion et domotique : Peut-on utiliser la maison intelligente pour encourager un meilleur équilibre numérique ?

    Créer un environnement propice à la déconnexion

    • Aménagez des zones sans écran : Évitez les écrans dans la chambre ou à table.

    Remplacez les distractions numériques :

    • Lire un livre physique.
    • Pratiquer des activités manuelles (dessin, bricolage).
    • Redécouvrir des jeux de société.

    Illustration : Creer un environnement propice a la deconnexion

    Encourager les enfants et la famille

    La gestion du temps d’écran en famille repose sur l’accompagnement bienveillant :

    • Paramètres de contrôle parental : Configurer Screen Time ou Family Link.
    • Dialogue et sensibilisation : Expliquez les raisons des limites imposées et impliquez les enfants dans l’élaboration des règles.

    Conseil pratique : Mettez un panier à téléphone dans le salon pour les moments conviviaux.

    Conclusion : Un meilleur équilibre, moins de stress et plus d’harmonie

    En réduisant progressivement votre temps d’écran, vous regagnerez en sérénité, en concentration et en qualité de vie. L’essentiel est de trouver un équilibre qui vous convienne, sans frustration.

    • Si vous ressentez de la fatigue, consultez vos notifications de manière compulsive ou avez du mal à vous concentrer, il est peut-être temps de réduire.
    • Essayez des apps comme Forest ou Freedom et imposez-vous des moments de déconnexion totale.
    • Favorisez le dialogue et impliquez-les dans la gestion des limites, plutôt que d’imposer des restrictions punitives.
    • Avec des objectifs progressifs et des outils adaptés, de nombreux utilisateurs ont retrouvé un équilibre sain.

    👉 Prêt à reprendre le contrôle ? Partagez vos expériences et astuces dans les commentaires !

    A propos de l'auteur : Mina

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    Applications de rencontres : Évitez les pièges

    Applications de rencontres : Évitez les pièges

    Les applications de rencontres comme Tinder, Bumble ou Grindr sont devenues incontournables pour rencontrer de nouvelles personnes. Cependant, elles collectent et partagent une quantité importante d’informations personnelles, ce qui peut compromettre votre vie privée. Voici comment utiliser ces applications en minimisant les risques à l’approche de la Saint Valentin.

    Illustration : Application de rencontre Saint Valentin

    La collecte massive de données : un risque sous-estimé

    En 2024, une étude de Mozilla a révélé que 88 % des applications de rencontres analysées ne respectaient pas les normes minimales de confidentialité, collectant et partageant massivement les données personnelles des utilisateurs. Cela signifie que vos préférences, votre localisation, et même vos conversations privées peuvent être exploitées à des fins publicitaires ou revendues à des tiers.

    Quelles sont les données dont disposent les applications de rencontres ?

    Lors de l’inscription, la plupart des applications demandent :

    • Numéro de téléphone ou compte Google/Apple
    • Nom et prénom
    • Date de naissance
    • Photos et vidéos de vous
    • Géolocalisation (souvent obligatoire)
    • Orientation sexuelle et préférences relationnelles
    • Données comportementales (likes, matchs, conversations…)

      Presque toutes les applications de rencontre vous encouragent à partager davantage d’informations, qu’il s’agisse de votre lieu de travail, de vos loisirs préférés ou de votre origine ethnique. Elles surveillent également toute activité dans leur application, y compris les échanges et les conversations. Il est évident qu’une application de rencontres peut utiliser toutes les informations que vous lui communiquez pour vous cibler avec des publicités.

      De nombreux sites de rencontres contiennent également des dizaines de traqueurs et ont recours à beaucoup de fournisseurs tiers. Ghostery, une extension pour navigateur chargée de bloquer les mouchards et les cookies a constaté que les services de rencontres du groupe Match (dont Match.com, Tinder et OkCupid) contenaient jusqu’à 36 traceurs sur leurs sites web, y compris des traceurs de Facebook et de Google.

      Comment mieux protéger votre vie privée ?

      Conseil Pourquoi ? Comment ?
      Utiliser un email sécurisé Limiter l’exploitation de vos mails par des tiers et renforcer votre confidentialité Utilisez une boite mail sécurisée comme Proton par exemple
      Refuser la géolocalisation précise Empêche les applications et inconnus de connaître votre emplacement. Désactivez le GPS
      Ne liez pas vos réseaux sociaux Réduit la quantité de données partagées et exploitables. Évitez de connecter Facebook, Instagram ou autres.
      Utiliser un mot de passe unique et un 2FA Évite les accès non-autorisés à votre compte. Utilisez un gestionnaire de mots de passe et activez 2FA.
      Lire les paramètres de confidentialité Vous permet de mieux contrôler qui voit vos informations. Ajustez les paramètres pour limiter la visibilité de vos informations
      Utiliser un VPN Chiffre vos données et masque votre adresse IP. Installez un VPN gratuit comme Privado ou Proton
      Attention aux arnaques et catfishing Évite de tomber dans les pièges des faux profils. Faites une recherche d’image inversée et ne partagez jamais JAMAIS d’argent.

      Lors d’une rencontre physique : gardez le contrôle

      Si vous passez du virtuel au réel, quelques précautions s’imposent :

      • Privilégiez un lieu public
      • Informez un proche de l’endroit et de l’heure de votre rendez-vous
      • Gardez votre propre moyen de transport
      • Fixez des limites claires et suivez votre intuition

      Illustration : Sécuriser son app de rencontre

      Conclusion : entre vie privée et quête de connexion

      Les rencontres en ligne sont un véritable paradoxe en matière de vie privée. D’un côté, vous cherchez à séduire et à créer de l’intimité, mais de l’autre, vous échangez avec une personne que vous ne connaissez pas encore. Trouver le bon équilibre entre partage et protection est un défi.

      Ce que savent très bien les escrocs et les cybercriminels, qui exploitent cette vulnérabilité en piratant les applications ou en utilisant des techniques d’ingénierie sociale pour soutirer des informations sensibles ou de l’argent. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2021, plus de 547 millions de dollars ont été perdus aux États-Unis à cause des escroqueries à la romance.

      Mais ne renoncez pas à l’amour pour autant ! En appliquant quelques gestes simples, vous pouvez explorer ces plateformes en limitant votre exposition et en restant maître de vos données.

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      A propos de l'auteur : Lisa

      A propos de l'auteur : Lisa

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      Vie privée en ligne : pourquoi ça vous concerne (même si vous pensez que non)

      Vie privée en ligne : pourquoi ça vous concerne (même si vous pensez que non)

      « Je n’ai rien à cacher. » Qui n’a jamais entendu (ou dit) cette phrase ? Pourtant, si demain votre voisin s’introduisait chez vous pour lire votre courrier ou noterait tout ce que vous faites sur Internet, vous seriez probablement mal à l’aise, non ? Alors pourquoi accepter en ligne ce qu’on refuserait dans la vraie vie ?

      La vie privée n’est pas le privilège des criminels ou des paranos de la tech. C’est un droit fondamental, qui vous permet de choisir ce que vous partagez et avec qui. Mais aujourd’hui, on nous pousse à l’abandonner en échange de services gratuits. Vous avez déjà accepté des conditions générales sans les lire, n’est-ce pas ? Moi aussi… Par flemme, manque de temps et aussi et surtout parceque c’est indigeste à lire !

      Illustration : caméra de surveillance publique

      Ce qu’on ne voit pas ne nous menace pas

      Derrière notre écran, une véritable industrie tourne autour de nos données. Nos recherches Google, nos like sur Instagram, nos commandes Temu et autres : tout est collecté, analysé, revendu.

      👉 Votre position GPS est suivie en permanence par certaines applications.
      👉 Vos messages privés peuvent être scannés pour de la publicité ciblée.
      👉 Vos habitudes de navigation servent à établir un profil ultra-précis sur vous.

      Et le pire ? Nous ne nous en rendons même pas compte. Noyés dans les conditions d’utilisation d’une application, nous capitulons et acceptons sans broncher pour avoir notre application gratuite sans délai.

      Illustration : applications mobile

      A découvrir : Nos Apps en savent-elles trop ? Les applications mobiles collectent plus de données que nécessaire

      Dans le fond, qu’est-ce que ça change pour nous ?

      Certaines personnes pensent que la collecte de données n’a pas d’impact direct sur elles.

      Pourtant, elle influence votre vie plus que vous ne le croyez :

      💰 Nos prix en ligne peuvent varier : certains sites ajustent leurs tarifs en fonction de votre historique de navigation, votre localisation ou votre appareil. (les compagnies aériennes sont championnes en la matière)

      📩 Nos e-mails et messages peuvent être scannés : même sur des plateformes gratuites car il faut bien se financer d’une manière ou d’une autre.


      🗳 Nos opinions sont biaisés : les réseaux sociaux ne vous montrent pas un monde objectif, mais un monde qui maximise votre engagement. L’algo sait retenir notre attention, enfin ce qu’il en reste au bout de 20 minutes …

      Sachant qu’on est bien loin d’un consentement éclairé, vu la lourdeur des conditions d’utilisation et que les termes flous comme « utilisation à des fins statistiques pour la qualité de nos services » peuvent signifier à peu près tout et n’importe quoi.

      4 actions concrètes pour reprendre le contrôle

      Pas besoin de devenir un expert en cybersécurité pour protéger votre vie privée. Voici trois actions simples à adopter dès aujourd’hui :

      1️⃣ Utilisez un moteur de recherche respectueux de la vie privée (DuckDuckGo, Startpage ou encore SwissCow) pour limiter le suivi de vos recherches.

      2️⃣ Activez les paramètres de confidentialité sur vos réseaux sociaux et bloquez les publicités ciblées.

      3️⃣ Utilisez des outils alternatifs comme Signal pour vos messages, ProtonMail pour vos e-mails et un VPN pour sécuriser vos données de connexion.
      4️⃣ Envisagez de réduire votre temps d’écran et de supprimer les applications inutiles
      Illustration : femme qui utilise son smartphone avec un VPN car elle est connectée sur un Wi-Fi public.

      Que dit la loi ?

       

      La CNIL : Un cadre pour protéger les citoyens

      En France, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) est chargée de veiller à la protection des données personnelles et à l’application des lois sur la vie privée.

      Elle impose des obligations aux entreprises et aux administrations pour garantir un minimum de transparence et un contrôle sur l’utilisation des données des citoyens. Cependant, ses moyens d’action restent limités face aux géants du numérique, qui contournent souvent les règles via des pratiques opaques.

      Illustration : Logo de la CNIL

      Le RGPD : Un cadre européen aux limites visibles

       

      Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est la législation européenne entrée en vigueur en 2018 pour renforcer la protection des données personnelles. Il oblige les entreprises à informer les utilisateurs sur la collecte et l’usage de leurs données, et leur donne le droit d’accéder, de corriger ou de supprimer leurs informations personnelles.

      Conclusion : Ce n’est pas une question de paranoïa, mais de liberté

      La vie privée en ligne n’est pas un débat abstrait ou une lubie de geeks. C’est ce qui vous permet de garder le contrôle sur votre identité, vos choix, et votre liberté d’expression.

      Pour finir, si quelqu’un vous dit encore « Je n’ai rien à cacher », demandez-lui simplement pourquoi il met des rideaux opaques chez lui.

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      A propos de l'auteur : Lisa

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      Sophie, créatrice de bijoux, victime du cybersquattage : que s’est il passé ?

      Sophie, créatrice de bijoux, victime du cybersquattage : que s’est il passé ?

      Sophie, créatrice de bijoux connue pour ses vidéos satisfaisantes où elle confectionne des boucles d’oreilles, décide de lancer son site de vente en ligne. Mais avant qu’elle ne puisse réserver le domaine .com, un cybersquatteur s’en empare et le transforme en boutique de contrefaçons. Résultat : des clients perdus, une image ternie et une disparition complète des réseaux.

      Illustration : Sophie, créatrice de bijoux« Je ne pensais pas que ça pouvait m’arriver… Voir quelqu’un profiter de mon travail et tromper mes clients et mes abonnés, c’est frustrant. J’ai appris à mes dépens qu’il faut protéger son nom dès le départ. » (Sophie, 39 ans)

      Et vous ? que feriez-vous si votre nom ou celui de votre marque était racheté par quelqu’un d’autre ?

      Le cybersquattage est une pratique qui consiste à enregistrer un nom de domaine lié à une marque, une entreprise ou une personne dans le but d’en tirer profit. Cette activité, bien que réglementée dans de nombreux pays, reste un problème courant pour les entreprises, les artisans et les particuliers souhaitant protéger leur marque/identité en ligne.

      Explorons le cybersquattage, comment le reconnaître, quelles stratégies mettre en place pour s’en protéger, et quoi faire si vous êtes victime.

      Qu’est-ce que le cybersquattage ?

      Le cybersquattage (ou cybersquatting) se produit lorsqu’une personne enregistre un nom de domaine qui correspond à une marque, un produit ou un nom connu, sans autorisation. L’objectif du cybersquatteur peut varier :

      • Revendre le domaine à un prix élevé à son propriétaire légitime.
      • Détourner le trafic pour promouvoir des publicités ou des produits concurrents.
      • Nuire à la réputation d’une marque ou d’une personne.

      Il existe également des variantes proches, comme le typosquattage, qui consiste à enregistrer des versions fautives d’un nom de domaine (exemple : écrire “faccbook.com” au lieu de “facebook.com”).

      Comment savoir si vous êtes victime de cybersquattage ?

      Voici quelques étapes pour vérifier si quelqu’un cybersquatte votre nom ou votre marque :

      • Recherchez des variantes de votre nom de domaine : Essayez des fautes d’orthographe, des extensions différentes (.com, .net, .fr, etc.), ou des ajouts comme “officiel” ou “pro”.
      • Utilisez un outil : des outils permettent d’identifier le propriétaire d’un domaine. Essayez des services comme Whois Lookup.
      • Surveillez votre marque en ligne : Utilisez des outils comme BrandShelter ou Namecheap Domain Monitoring pour recevoir des alertes sur les nouveaux enregistrements similaires.
      • Cherchez des redirections malveillantes : Accédez au domaine en question pour voir s’il redirige vers un site concurrent ou frauduleux.

      Illustration : proteger votre marque avec Brandshelter
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      👉Tous les enregistrements de noms de domaine similaires à une entreprise ou une marque ne sont pas forcément du cybersquattage. Il peut y avoir des cas légitimes où une personne possède naturellement un nom identique à celui d’une marque connue, ou où un domaine a été enregistré sans intention malveillante.

      Comment prévenir le cybersquattage ?

      Mesure Description Exemple / Outil
      Acheter des variantes Réservez différentes extensions (.com, .fr, .net) et des versions avec fautes courantes. Par ex. : vous.fr, vous.com
      Activer une surveillance Recevez des notifications lorsqu’un domaine similaire est enregistré. Namecheap Alerts, BrandShelter
      Protéger votre marque Déposez votre nom auprès des offices de propriété intellectuelle. INPI (France)

      Que faire si vous êtes victime de cybersquattage ?

      Vérifiez les intentions du cybersquatteur :

      • Consultez le domaine pour comprendre son utilisation (page publicitaire, site frauduleux, etc.).

      Contactez le propriétaire :

      • Utilisez l’outil WHOIS pour obtenir ses coordonnées. Une négociation amiable peut être une option rapide. Les malentendus, ça peut arriver.

      Engagez une action juridique :

      • Si la négociation échoue, déposez une plainte auprès de l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle).
      • Les coûts de ces procédures varient entre 1 500 et 4 000 €. (ça pique un peu)

      Faites appel à un avocat :

      Pour les cas complexes, un expert juridique peut vous guider sur les recours possibles.

      Illustration : Création de Sophie
      Création de Sophie

      Pour conclure

      C’est comme dans la vie ! Le cybersquattage, c’est un peu comme trouver un squatteur chez vous. C’est frustrant, injuste, illégal, mais heureusement, il existe des solutions. Protéger votre domaine, c’est comme sécuriser votre maison : mieux vaut prévenir que guérir.

      Ne paniquez pas si vous êtes victime : des outils existent, et il y a des recours juridiques clairs. L’important, c’est d’agir rapidement et stratégiquement pour minimiser les impacts.

      Si vous avez besoin d’un coup de main ou simplement des conseils, parlez-en autour de vous ou consultez un expert en toute confiance. Parfois, un simple pas suffit pour reprendre le contrôle de votre présence en ligne. Alors, prêts à protéger ce qui vous appartient ? 😊

      Note de transparence :

      Cet article n'est pas sponsorisé. Il traite simplement d'un sujet d'actualité pertinent dans le domaine de la protection des données.

      A propos de l'auteur : Mina

      A propos de l'auteur : Mina

      CoFondatrice de VPN Mon Ami

      Chasseuse de bug dans son quotidien, Mina teste tous les outils de cybersécurité, anciens et nouveaux, que nous vous faisons découvrir.

      A propos de l'auteur : Mina

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