Le site de Charlie Hebdo a été victime de piratage informatique

par | 6 Jan 2024 | Actualités cybersécurité

Mise à jour

Depuis la publication de cet article, l’enquête ouverte par le parquet de Paris a confirmé l’implication présumée du groupe de hackers « Holy Souls », identifié par Microsoft comme affilié à Emennet Pasargad, un collectif iranien déjà sanctionné par les États-Unis pour des opérations d’ingérence numérique.
La DGSI et l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication ont mené les investigations, sans qu’aucune inculpation publique ne soit annoncée à ce jour.
L’attaque, qui visait à la fois à déstabiliser le média et à diffuser des données personnelles de lecteurs, s’inscrit désormais dans un schéma plus large d’opérations d’influence visant des cibles occidentales.
Aucune nouvelle fuite n’a été signalée depuis, mais les auteurs n’ont pas été formellement identifiés ou arrêtés à ce jour.

La nouvelle est tombée il y a quelques heures, le site Internet de Charlie Hebdo a été victime d’une cyberattaque.

Que s’est-il passé ?

D’après Europe 1, c’est mercredi 4 janvier 2023 que l’alerte a été donnée par les services informatiques de Charlie Hebdo. La page d’accueil et la boutique en ligne du journal satirique ont été hackés.

Les données personnelles de milliers d’abonnés du journal ont été siphonnées et sont actuellement en vente sur le Dark Web. D’après Europe 1 aucunes revendications n’ont été faites à ce jour. Les informations dérobées comprennent également des listings des ventes de novembre et de décembre 2022.

Une enquête pour intrusion dans un système de données a été ouverte.

Le journal a déposé plainte. C’est la DGCI (La direction générale de la sécurité intérieure) ainsi que OCLCTIC (l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication) qui sont chargés de l’enquête.

Veuillez noter que « Le fait d’accéder ou de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données est puni de deux ans d’emprisonnement et de 60 000 € d’amende. » (Article 323-1)

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A propos de l'auteur : Lisa

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Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.

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