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Les cas de cybersquattage ont atteint des records en 2022

par | 23 Déc 2022 | Actualités VPN

La cybercriminalité n’en finit plus d’augmenter ! Les noms de domaine nous aident à naviguer sur Internet et à trouver les informations et les services que nous recherchons. Toutefois, des acteurs malveillants abusent de l’importance des noms de domaine en enregistrant des noms identiques ou similaires à des marques ou des noms de sociétés, avec pour objectif de profiter de la confusion. La pratique consistant à enregistrer délibérément des noms de domaine en violation des droits de marque est appelée cybersquattage.

Un record historique en matière de cybersquattage

D’après une étude présentée par Atlas VPN, les cas de cybersquattage ont atteint des records en 2022. Au total, 5 616 litiges de cybersquattage ont été déposés auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) cette année, soit près de 10 % de plus qu’en 2021. Le cybersquatting avait déjà atteint des sommets en 2021.

Les chiffres présentés sont basés sur les données fournies par l’OMPI. Les données comprennent les cas et les noms de domaine déposés en vertu des Principes directeurs concernant le règlement uniforme des litiges relatifs aux noms de domaine (UDRP) de 2000 à 2022. Il faut savoir que depuis 1999, les principes de droits à la propriété intellectuelle sur Internet proposés par l’OMPI sont devenus une norme internationale pour le règlement des litiges relatifs aux noms de domaine.

illustration : Etude sur le cybersquattage en 2022

©AtlasVPN

Cybersquattage : Une arnaque devenue banale

Après avoir enregistré les noms de domaine similaires, les cybersquatteurs tentent souvent de les revendre aux marques qu’ils copient ou utilisent les similitudes des noms de domaine pour attirer du trafic vers leur propre site. Parmi ces derniers, on trouve ceux qui utilisent les domaines pour attirer les victimes dans des attaques de phishing.

Si l’on examine les chiffres historiques des plaintes pour cybersquattage, on constate qu’ils n’ont cessé d’augmenter au cours des six dernières années. En effet, par rapport à l’année 2000, les litiges de cybersquattage ont connu une augmentation considérable de 202 %. 

Au total, 61 284 plaintes pour cybersquattage ont été enregistrées par l’OMPI de 2000 à aujourd’hui. Bien que ce chiffre soit élevé, en réalité, le nombre de victimes réelles de cybersquatting est bien plus élevé. En effet, beaucoup d’entre elles, ne déposent pas plainte et se contentent simplement de racheter les noms de domaine usurpés au cybersquatteurs en pensant tout simplement qu’ils ont été négligents.

Illustration : Qu'est-ce que le cybersquattage ?

Si vous souhaitez en savoir plus : Découvrir et comprendre le cybersquattage

Les techniques de cybersquattage

Aujourd’hui, la plupart des chefs d’entreprise sont un peu plus au fait des techniques de cybersquattage utilisées par les acteurs malveillants. Cependant, les utilisateurs réguliers d’Internet qui ne possèdent pas de domaines peuvent avoir besoin d’être sensibilisés aux dangers et aux tactiques employés par les cybersquatteurs.

Voici les techniques de cybersquattage les plus courantes :

Le typosquattage

Dans le cas du typosquattage ou typosquat, des acteurs malveillants enregistrent des noms de domaine existants avec de légères variations orthographiques dans le but d’amener les utilisateurs vers un site frauduleux s’ils tapent le nom de domaine de manière incorrecte. Les typosquatteurs peuvent combiner des noms de domaine mal saisis avec des sites ressemblants à des marques connues pour tromper les utilisateurs en leur faisant croire qu’ils visitent des sites officiels.

Le combosquattage

Populaire chez les hameçonneurs, cette variante du typosquattage consiste à combiner des noms de domaine existants avec des mots fréquemment utilisés, tels que « tarif » pour tromper les utilisateurs en leur faisant croire qu’ils se trouvent sur une page appartenant à une marque officielle.

Le soundsquatting

Encore assez peu répandu, dans le cas du soundsquatting, les acteurs malveillants enregistrent des noms de domaine qui contiennent des homophones (mots qui se prononcent de la même manière, mais dont l’orthographe et le sens sont complètement différents) au lieu d’erreurs typographiques pour usurper des sites Internet reconnus. Cette technique vise principalement les internautes qui utilisent les enceintes connectées et autres assistants vocaux tels que SIRI pour naviguer sur Internet.

L’homographsquatting

L’homographsquattage est également une variante du typosquattage. Cette technique peut être particulièrement difficile à reconnaître car elle utilise des symboles et des lettres d’apparence similaire de différentes langues pour remplacer ceux des domaines de marques connues. Les lettres de l’alphabet cyrillique sont couramment utilisées. Bien que ces noms de domaines puissent sembler presque identiques, ils peuvent conduire les utilisateurs à des pages entièrement différentes.

Le Levelsquatting

Les cybercriminels peuvent utiliser le domaine d’une marque légitime comme sous-domaine pour faire croire aux visiteurs qu’ils sont sur un site web officiel. Cette technique de cybersquattage est la plus dangereuse pour les utilisateurs de téléphones mobiles, car les barres d’adresse des téléphones mobiles sont généralement assez petites et peuvent ne pas afficher l’adresse web complète, ce qui rend ce type d’attaque plus difficile à repérer.

Pour conclure

De nos jours, il est impossible de faire attention à tout tellement les arnaques se multiplient. Essayez simplement d’être vigilant et de prendre le temps de lire et d’être attentif à l’orthographe.

Source : données fournies par AtlasVPN

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