Cyberattaque contre la croix rouge, que s’est t’il passé ?
Depuis la pandémie de 2020, les industries qui pouvaient se le permettre ont migré vers des environnements en ligne. Cette nouvelle façon de travailler a créé des failles de sécurité que les hackers ont les utilisées à leur avantage, et les entreprises ont dû trouver un moyen de les repousser.
Malgré les solutions de cybersécurité nouvellement développées tel que les VPN pour entreprise et les système de stockage en ligne à connaissance zéro, il semble que les entreprises soient lentes à suivre le rythme des attaques entrantes. C’est donc ce qui est arrivé à la croix rouge pendant ce mois de janvier 2022, une cyberattaque par logiciel malveillant.
La première attaque notable de 2022
L’année 2022 commence par une violation de données qui a affecté les données de la Croix-Rouge sur les profils de personnes très vulnérables. En extrayant des serveurs les données de plus de 60 sociétés du mouvement mondial de la Croix-Rouge, les tiers maveillants ont eu accès aux données sensibles de 515 000 personnes.
Il est intéressant de noter que cette attaque n’est pas été classée comme ransomware, car les attaquants n’ont pas demandé d’argent. Cela suggère que toutes les données ont été conservées.
Une attaque de cette ampleur contre une organisation à but non lucratif hautement sophistiquée et précisément ciblée pour acquérir des données sur les réfugiés de guerre et les personnes déplacées en raison de migrations, de catastrophes ou d’autres événements catastrophiques est une grande prémière.
En raison de la violation de données identifiée dans les 70 jours qui ont suivi l’intervention des pirates sur le réseau, les systèmes de la Croix-Rouge ont été mis hors service, ce qui a perturbé l’activité organisationnelle en mettant hors service le système touché. Le rôle de celui-ci est d’aider à localiser et à rétablir de manière confidentielle les liens familiaux des personnes vulnérables.
Cyberattaque contre la croix rouge : Comment c’est arrivé ?
L’affaire est classée comme une violation de données due à la vulnérabilité d’un tiers. La Croix-Rouge loue des serveurs à une société suisse anonyme pour stocker les données de l’organisation.
Selon la Croix-Rouge, les informations étaient sécurisées par les systèmes de défense du fournisseur qui se sont avérés adéquats contre l’obtention de données lors de précédentes tentatives de violation. Des mises à jour anti-malware programmées étaient en rotation pour assurer le processus de correction.
Cependant, après des tentatives répétées, les acteurs malveillants ont identifié une vulnérabilité, une faille de sécurité due à un correctif tardif sur l’un des modules d’authentification. Les criminels ont placé des shells web (script malveillant) qui permettaient de compromettre les informations d’identification de l’administrateur, d’accéder aux registres et de déployer des outils de sécurité offensifs.
En se déguisant dans les systèmes en utilisateurs et administrateurs légitimes du réseau, les cybercriminels ont eu le temps d’exploiter les données malgré leur chiffrement.
Le serveur compromis a été mis hors ligne une fois que la partie non autorisée a été détectée au cours d’une procédure de sécurité de routine. Cette attaque très sophistiquée était une tentative de collecte de données soigneusement élaborée, les informations ayant été copiées mais pas supprimées, modifiées, publiées ou échangées contre de l’argent.
Comment atténuer le risque ?
Une sécurité solide est obligatoire pour faire face à des acteurs malveillants persistants. L’affaire de la Croix-Rouge montre qu’1 seul faux pas peut entraîner une violation de données, même si des pratiques de sécurité étaient en place. Ainsi, lors de la sélection d’un fournisseur, assurez-vous que le fournisseur de VPN cloud entreprise respecte les exigences en matière de conformité et de sécurité des données.