Surfshark déploie les premiers serveurs VPN 100 Gbps au monde

De 10 à 100 Gbps : un bond attendu

Lorsque Surfshark avait fait passer son réseau à 10 Gbps en 2023, l’objectif était clair : absorber la croissance rapide du nombre d’utilisateurs tout en limitant la congestion.
Deux ans plus tard, le fournisseur passe la vitesse supérieure : des serveurs VPN à 100 Gbps, soit dix fois plus de capacité.

Ce genre de saut n’a rien de marketing. C’est une anticipation technologique : les usages 4K, le cloud gaming, les transferts massifs et les soirées de streaming saturent vite les lignes, même chez un acteur bien optimisé.

Selon Donatas Budvytis, directeur technique de Surfshark, cette évolution s’imposait face à la multiplication des appareils connectés par foyer et à la taille croissante des mises à jour logicielles, qui exigent toujours plus de bande passante.

« Avec dix fois plus de marge qu’un serveur 10 Gbps, nous pouvons réduire la congestion et maintenir des vitesses constantes, même en période de forte affluence. C’est essentiel à l’heure où la demande en capacité réseau explose et où le nombre d’appareils connectés par foyer ne cesse d’augmenter. Les services VPN ne doivent pas devenir un goulot d’étranglement : ils doivent être prêts pour les technologies à venir, comme les lunettes de réalité augmentée ou les casques de réalité virtuelle, qui dépendront de flux de données en temps réel et de connexions rapides. »
— Donatas Budvytis, Chief Technology Officer, Surfshark

Des serveurs en RAM pour soutenir la montée en charge

L’ensemble des baies Surfshark VPN repose sur une architecture de serveurs RAM, fonctionnant entièrement en mémoire, sans disque dur.

Bien que cette technologie fasse encore débat dans l’industrie, elle représente pour Surfshark un véritable atout technique :

• Aucune donnée persistante, donc une confidentialité renforcée
• Redémarrages quasi instantanés
• Flexibilité maximale pour faire évoluer ou remplacer le matériel.

Dans ce contexte, le passage à 100 Gbps s’intègre naturellement.

L’absence d’écritures disque élimine des goulots de performance, et la gestion en mémoire permet d’adapter les charges sans rupture de service.

Nexus et Everlink : un réseau qui s’autorégule

Nexus, la colonne vertébrale

Le réseau Nexus relie les serveurs de Surfshark entre eux : l’utilisateur ne se connecte plus à un point unique, mais à un réseau complet.
Cela permet de choisir en permanence le meilleur itinéraire disponible (fonction FastTrack) et d’optimiser la latence selon la charge du moment.

Dans une telle architecture, la montée à 100 Gbps ne sert pas qu’à aller plus vite : elle fluidifie les échanges internes et renforce la stabilité globale.

Everlink, la veille silencieuse

Everlink, un système maison qui détecte les pertes de paquets ou les micro-coupures sur un tunnel VPN, puis bascule automatiquement sur un autre serveur sans couper la session.

Ce mécanisme, discret mais redoutablement efficace, fait toute la différence lors des pics de charge.

C’est lui qui permet à Surfshark VPN d’offrir une continuité réelle, pas juste théorique.

Pas le plus rapide, mais l’un des plus constants

Lors de nos tests de vitesse (avec fast et Speedtest), Surfshark n’a jamais décrocher le titre de VPN le plus rapide mais il s’est toujours maintenu dans le très haut du panier.

Son point fort, c’est la stabilité : un débit soutenu, une latence maîtrisée, et une expérience fluide quelle que soit l’heure.
Les utilisateurs n’ont pas besoin de 100 Gbps par personne, mais d’une connexion qui ne bronche pas quand tout le monde se connecte en même temps.
Et sur ce plan, Surfshark est clairement à la hauteur.

L’avis de VPN Mon Ami

Il y a des VPN dont on surveille chaque nouveauté d’un œil attentif parce qu’ils ne sortent rien au hasard. Surfshark fait partie de ceux-là.
À chaque innovation, on se dit : “OK, voyons voir si ça tient la route.” Et jusqu’ici, ils nous ont rarement déçus.

On se souvient encore du lancement de Nexus : on craignait des soucis de routage ou de stabilité (crainte légitime à l’époque). Mais à l’usage, le système s’est révélé performant.

Ce passage à 100 Gbps n’est pas un effet d’annonce : c’est une mise à niveau qui prépare Surfshark aux usages de demain.
Et quand on sait que le point d’échange d’Amsterdam où tout a commencé peut traiter jusqu’à 1,75 téraoctet de données par seconde, soit l’équivalent de 560 000 flux 4K simultanés ou de 63 millions de joueurs Fortnite connectés en même temps, on mesure mieux l’échelle du défi.

Surfshark ne réinvente pas le VPN : il le rend simplement capable de suivre la cadence du monde connecté.

Ce UP serveur n’est pas une révolution, mais une évolution cohérente. Et comme d’habitude, on ira le tester, histoire de voir.