Europol démantèle un vaste réseau de Cybercriminalité affectant 443 boutiques en Ligne

Europol démantèle un vaste réseau de Cybercriminalité affectant 443 boutiques en Ligne

Europol, en collaboration avec l’ENISA (Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité), les forces de l’ordre nationales de 17 pays et des alliés du secteur privé, a mis au jour une vaste campagne de skimming numérique affectant 443 commerçants en ligne. Cette forme d’attaque, connue sous le nom de skimming numérique, consiste à dérober les informations de carte bancaires des clients pendant le processus de paiement en ligne. Cette méthode sournoise permet aux cybercriminels d‘intercepter des données de paiement sensibles sans déclencher d’alertes auprès des clients ou des détaillants en ligne.

Une opération de deux mois aux résultats alarmants

L’opération, qui a duré deux mois, a été dirigée par la Grèce sous la priorité EMPACT (Plateforme multidisciplinaire européenne contre les menaces criminelles). Elle a combiné l’expertise des équipes nationales de réponse aux incidents de sécurité informatique (CSIRT) avec les connaissances de partenaires du secteur privé tels que Group-IB et Sansec. Cette collaboration a révélé un nombre préoccupant de commerçants en ligne compromis, exposant involontairement les détails des cartes de leurs clients aux cybercriminels.

Illustration : victime de skimming

Un problème de détection

Ces attaques de skimming numérique restent souvent non-détectées pendant de longues périodes, permettant aux criminels de vendre les données volées aux courtiers en données sur les marchés du darknet ou de les utiliser pour effectuer des transactions non autorisées. Il est généralement très difficile pour les clients de déterminer à quel moment leurs données financières ont été compromises.

Le rôle d’Europol et les mesures prises

Europol n’a pas seulement joué un rôle dans la détection de ces activités criminelles. En tant que participant, l‘organisation a pris la responsabilité d’informer les plateformes de commerce électronique affectées, les aidant ainsi à comprendre leur implication involontaire dans ces violations de sécurité. Leurs efforts, combinés à ceux des forces de l’ordre et des CSIRT, ont fourni un soutien technique important à ces plateformes compromises, visant à rectifier les vulnérabilités et à sécuriser les transactions futures.
A ce jour, nous ne connaissons pas le nom des 443 commerçants concernés.

L’identification de familles de skimmers et l’importance de la vigilance

Cette opération a permis d’identifier 23 familles distinctes de skimmers JavaScript, telles que ATMZOW, health_check, FirstKiss, et d’autres, qui intègrent toutes des techniques avancées pour éviter la détection.

Ces skimmers numériques imitent souvent des composants légitimes de sites Web, les rendant plus difficiles à identifier lors des inspections routinières des sites. La période de cette opération coïncide également avec le pic de la saison des achats des fêtes, traditionnellement marquée par une augmentation des activités d’achat en ligne, amplifiant ainsi les risques associés aux méthodes de paiement numérique.

Les initiatives d’Europol pour sensibiliser et protéger

En réponse à cette menace, Europol a publié un guide de sensibilisation multilingue sur le skimming numérique, offrant des informations précieuses et des recommandations pour aider les commerçants en ligne et leurs clients à rester en sécurité.

Conclusion

Cette opération d’Europol souligne l’importance de la vigilance et de la collaboration entre les forces de l’ordre, les experts en cybersécurité et les acteurs du commerce en ligne pour lutter contre les menaces croissantes dans le paysage numérique. Alors que les cybercriminels continuent d’affiner leurs méthodes, la sensibilisation et la préparation restent nos meilleures défenses contre ces attaques insidieuses.

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A propos de l'auteur : Lisa

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EDR en France : pourquoi les entreprises doivent s’adapter dès janvier 2024

EDR en France : pourquoi les entreprises doivent s’adapter dès janvier 2024

La cybersécurité est devenue l’objectif n°1 pour les entreprises du monde entier et la France, bien qu’étant légèrement à la traîne n’échappe pas à cette tendance. Cette montée en puissance est due en particulier face à l’augmentation des attaques par rançongiciels (ransomware). Les solutions d’Endpoint Detection and Response (EDR) se sont imposées comme une réponse efficace à ces menaces. Voici pourquoi les entreprises françaises vont devoir s’adapter dès 2024 et d’adopter ces solutions au plus vite.

Qu’est-ce que l’EDR (Endpoint Detection and Response) ?

L’EDR, ou Endpoint Detection and Response en anglais, est une solution de cybersécurité conçue pour surveiller, détecter et répondre aux menaces sur les terminaux informatiques d’une organisation. Contrairement aux antivirus traditionnels qui se basent principalement sur des signatures de malwares pour identifier les menaces, l’EDR adopte une approche proactive en analysant le comportement des systèmes.

Il permet ainsi de repérer des activités suspectes ou anormales, offrant une protection contre les menaces connues et inconnues. En cas de détection d’une activité suspecte, l’EDR dispose d’outils adaptés pour enquêter et répondre à l’incident, garantissant ainsi une sécurité renforcée pour tous les terminaux de l’entreprise.

L’importance croissante de l’EDR partout dans le monde

Face aux ransomware, les logiciels EDR sont en passe de devenir un standard sur le marché de la cybersécurité des entreprises.

Le coût des cyberattaques ne se limite pas à une simple rançon ou à une interruption temporaire des services. Selon une étude approfondie réalisée par Asterès en 2023, chaque cyberattaque réussie coûte en moyenne 59 000€ aux entreprises françaises. Cette somme se décompose en coûts directs liés à la gestion de la crise (44%), aux rançons versées (44%) et aux pertes de productivité (12%).

Ces dépenses, qui auraient pu être investies dans la transformation numérique des entreprises, engendrent à la place une augmentation des coûts de production, des pertes de qualité, des hausses de prix ou encore, dans certains cas, des augmentations des dépenses publiques. De plus, bien que 44% du temps de travail perdu soit compensé ultérieurement, le reste représente une perte nette de productivité et de bénéfices.

Il est également important de noter que, bien que la moyenne soit de 59 000€, certaines des cyberattaques les plus dévastatrices en 2022 ont probablement coûté au moins 10 millions d’euros. Pour les grandes entreprises, le coût moyen d’une cyberattaque réussie, hors rançon, est estimé à 225 000€. Face à ces chiffres alarmants, il est temps de réagir.

Innovation et adoption du Zero Trust sur le marché français de l’EDR

Le marché de l’EDR en France est en pleine mutation. Alors que des géants internationaux comme CrowdStrike et SentinelOne dominent actuellement, des acteurs français tels que Tehtris et Nucleon Security montent en puissance. Ces derniers, en plus de proposer des solutions adaptées au contexte français, sont en quête permanente d’innovation pour se démarquer.

Illustration : Tehtris une entreprise française qui propose l'EDR. TEHTRIS©

Une de ces innovations est l’adoption du concept de Zero Trust (que l’on pourrait traduire par zéro confiance), qui repose sur l’idée qu’aucun acteur, interne ou externe, ne devrait être automatiquement considéré comme fiable. Cette approche renforce la sécurité en validant chaque demande d’accès, offrant ainsi une protection renforcée contre les menaces nouvelles génération. Les entreprises françaises, malgré leur expertise, peinent à rivaliser avec des leaders mondiaux déjà bien établis qui disposent de budgets très conséquents. Cette compétition a cependant un effet bénéfique pour la sécurité des entreprises, car elle pousse à une innovation rapide et à l’amélioration continue des solutions. Avec cette dynamique, le marché français de l’EDR promet d’être un espace à surveiller de près, offrant de belles opportunités.

La complémentarité des solutions SIEM, EDR, NDR et VPN d’entreprise

Ça commence à faire beaucoup d’acronymes…

Les entreprises ne peuvent pas se reposer uniquement sur une solution pour assurer leur sécurité. Le SIEM (gestion des informations de sécurité et des événements) est également important pour collecter et analyser les données de sécurité. L’EDR se concentre sur la détection d’activités malveillantes sur les terminaux, tandis que le NDR (Network Detection and Response) ajoute du contexte aux menaces en analysant le trafic réseau.

Par ailleurs, les VPN d’entreprise jouent un rôle non-négligeable en sécurisant les connexions à distance, garantissant que seuls les utilisateurs autorisés puissent accéder aux ressources de l’entreprise, tout en chiffrant leurs communications pour les protéger contre les interceptions malveillantes.

Combinées ensemble, ces solutions offrent une protection complète et multicouche contre les cybermenaces, assurant une défense robuste à chaque étape de la chaîne de communication.

Conclusion

La menace des cyberattaques est réelle et en constante évolution. Les entreprises françaises doivent s’adapter rapidement pour protéger leurs actifs et leurs données. L’adoption de solutions comme l’EDR, en complément d’autres outils de cybersécurité, est indispensable. Il est temps pour les entreprises de prendre au sérieux la cybersécurité et d’investir dans les outils et les stratégies nécessaires pour se protéger efficacement.

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Sécuriser le travail de votre équipe à distance en 2024 : 8 stratégies à appliquer dès maintenant

Sécuriser le travail de votre équipe à distance en 2024 : 8 stratégies à appliquer dès maintenant

Dans un environnement professionnel où le travail à distance est de plus en plus pratiqué, garantir la sécurité numérique de votre équipe est plus important que jamais. Voici un guide complet en 8 étapes pour renforcer la sécurité de votre réseau et de vos employés, peu importe où ils se trouvent.

Comprendre le principe de threat model

Le Threat model ou « modèle de menace » est une approche systématique pour identifier, évaluer et prioriser les menaces potentielles à la sécurité. Il implique de comprendre qui pourrait attaquer, quelles méthodes seront employées, quels actifs seront ciblés, et comment les attaquants pourraient procéder. Cette compréhension aide à concevoir des stratégies de défense adaptées.

Qu’est-ce que l’EDR (Endpoint Detection and Response) ?

L’EDR est une technologie de sécurité avancée qui surveille et répond aux menaces sur les appareils des utilisateurs (points de terminaison). Elle détecte les activités anormales, enquête sur les incidents potentiels, et fournit des outils pour y répondre rapidement. L’EDR est indispensable pour contrer les menaces sophistiquées qui pourraient échapper aux mesures de sécurité traditionnelles.

8 choses à faire pour sécuriser le travail à distance en 2024

1. Fournir du matériel et des logiciels fiables et sécurisés

Assurez-vous que vos employés disposent d’outils technologiques sûrs et approuvés, y compris des conseils sur le choix des appareils et des logiciels.

2. Exiger l’authentification à deux facteurs (2FA)

L’authentification à deux facteurs ajoute une couche supplémentaire de sécurité lors de la connexion, essentielle pour protéger contre divers types de menaces.

3. Changer régulièrement le mot de passe du routeur domestique

Encouragez vos employés à modifier le mot de passe par défaut de leur routeur domestique régulièrement pour se prémunir contre les intrusions.

4. Optez pour un VPN d’entreprise

Un VPN pour entreprise est essentiel pour protéger la confidentialité et la sécurité des employés en ligne, en particulier pour sécuriser les données transitant sur des réseaux non fiables.

5. Assurer l’utilisation du VPN

Veillez à ce que les employés utilisent effectivement le VPN pour maintenir une connexion sécurisée et privée. Les meilleurs réseaux privés virtuels professionnels empechent les employés non-connectés au réseau sécurisé d’accèder au données aux actifs de l’entreprise.

6. Limiter l’accès aux serveurs internes

Contrôlez l’accès aux ressources internes pour minimiser les risques, une stratégie clé pour sécuriser les données sensibles de l’entreprise. La encore, un VPN d’entreprise permet de gérer les accès à distance.

7. Chiffrer les appels de groupe

Utilisez des plateformes de conférence sécurisées pour protéger vos réunions en ligne contre les écoutes et les interceptions. Evitez d’utiliser Zoom par exemple.

8. Protéger les messages texte et le courrier des employés

Encouragez l’utilisation dapplications de messagerie sécurisées pour les communications internes, un élément essentiel pour prévenir les écoutes et les interceptions.

Illustration : modèle de menace

Article sur le même thème : Quelle boite mails sécurisée choisir ?

Liste de contrôle de sécurité pour les employés à distance

Utiliser les appareils de travail de manière sécurisée : Verrouillez les écrans avec des mots de passe forts et signalez immédiatement tout appareil perdu ou compromis.

Chiffrer les données : Activez le chiffrement sur tous les appareils de travail pour protéger les données sensibles.

Communiquer de manière sécurisée : Utilisez des services de messagerie et d’email cryptés pour toutes les communications professionnelles.

Mettre à jour les logiciels : Assurez-vous que tous les systèmes et applications sont régulièrement mis à jour.

Utiliser des mots de passe forts : Adoptez des gestionnaires de mots de passe pour gérer des mots de passe uniques et complexes. Des gestionnaire de mots de passe pour les professionnels existent et sont massivement adopté dans le monde.

Activer l’authentification à deux facteurs : Renforcez la sécurité des comptes avec 2FA.

Accéder au réseau de manière sécurisée : Utilisez un VPN pour accéder aux ressources de l’entreprise et sécuriser la connexion Wi-Fi domestique.

Sécuriser les conférences vidéo : Protégez les appels et partages d’écran lors des réunions en ligne.

Rester vigilant face aux attaques de phishing : Ne cliquez jamais sur des liens ou téléchargez des pièces jointes de sources inconnues.

En adoptant ces stratégies et en sensibilisant constamment votre équipe aux meilleures pratiques de sécurité, vous pouvez créer un environnement de travail à distance robuste et sécurisé, tout en étant préparé à répondre rapidement aux menaces grâce à des outils comme l’EDR.

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Proton Mail lance sa nouvelle application de Bureau en Bêta pour Windows et macOS

Proton Mail lance sa nouvelle application de Bureau en Bêta pour Windows et macOS

Proton Mail, une fin d’année marquée par l’innovation

L’année 2023 se termine en apothéose chez Proton Mail, le service réputé de boite mail le plus sûr Open source, avec le lancement d’une application de bureau pour Windows et macOS en version bêta. Destinée aux détenteurs du plan Visionnary, l’offre premium de Proton Mail.

Une Bêta sélective pour une expérience optimisée

La version bêta de l’application de bureau Proton Mail est actuellement accessible uniquement aux utilisateurs des plans payants. Cette décision, dictée par des contraintes de capacité et le désir d’obtenir des retours ciblés, vise à peaufiner l’application avant son déploiement à une audience plus large. Proton Mail envisage d’étendre l’accès à cette bêta à tous ses utilisateurs, y compris ceux de la version gratuite, au début de l’année 2024.

Fonctionnalités et limitations actuelles de Proton Mail pour bureau

Bien que l’application soit encore en phase de développement, elle propose déjà une expérience intégrale de Proton Mail et Proton Calendar, incluant, bien sur, son chiffrement de bout en bout. Néanmoins, certaines fonctionnalités, telles que le mode hors ligne et la gestion de comptes multiples, ne sont pas encore implémentées. Proton Mail s’engage à enrichir progressivement l’application avec ces fonctionnalités et d’autres améliorations.

Disponibilité et recommandations d’utilisation de l’application de bureau Proton Mail

L’application de bureau Proton Mail est actuellement disponible pour les utilisateurs de Windows 10, Windows 11 et macOS. Une version pour Linux est prévue pour début 2024. En attendant, les utilisateurs de Linux peuvent se tourner vers l’application web ou Proton Mail Bridge.

Sécurité et confidentialité des données

Proton Mail met un point d’honneur sur la sécurité, en particulier pour les utilisateurs sur des ordinateurs partagés. L’application offre des options pour vider le cache ou se désinstaller complètement, assurant ainsi la protection des données personnelles.

Conclusion : l’Importance de la version bêta

Il est essentiel de comprendre le rôle d’une version bêta dans le développement d’un logiciel. Cette phase permet aux développeurs de recueillir des retours d’utilisateurs pour identifier et corriger les bugs, ainsi que pour améliorer les fonctionnalités. Les utilisateurs de la bêta doivent être conscients qu’ils testent une version non définitive, qui peut présenter certaines imperfections. C’est une étape clé pour garantir la qualité et la stabilité de la version finale.

La communauté Proton a toujours été le cœur de ses nombreux développements. La version bêta de l’application de bureau marque, une nouvelle fois, cette philosophie, en attendant son ouverture à un public plus large en 2024.

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Deep Web, Dark Web, quelles différences ?

Deep Web, Dark Web, quelles différences ?

Ils font tous les deux des parties d’Internet. Pourtant le deep web et le dark web sont bien différents. Utile pour l’un, superflu voir dangereux pour l’autre, ces deux termes font désormais partie de notre quotidien.

Le deep web est l’ensemble des pages et sites web non-indexés par les moteurs de recherche. Bien que non-visible de prime abord, le contenu du deep web est assez banal. Le dark web est une partie intentionnellement obscurcie du deep web. Vous aurez besoin d’un navigateur particulier pour accéder, Tor est le plus souvent cité.

Explications et légalité, cet article mettra en lumière les différences entre l’Internet profond et le dark web.

Le deep web et le dark web sont-ils pareils ?

Non, pas du tout ! Le deep web est une partie de l’Internet qui n’est pas accessible via les moteurs de recherche, mais qui reste accessible avec la bonne adresse URL. Le dark web, quant à lui, existe plus comme une sous-catégorie du deep web, où il est très intentionnellement caché et difficile à atteindre.

Qu’est-ce que le deep web ?

Le web profond fait référence aux espaces utilitaires invisibles de l’internet réel. Tout site web qui peut être indexé par un moteur de recherche (et donc recherché sur Google ou même Bing) appartient à ce que l’on nomme couramment le web de surface. Il s’agit de l‘Internet public que vous pouvez trouver et utiliser à partir de n’importe quel appareil connecté.

Le deep web est accessible facilement dès l’instant où vous connaissez l’adresse URL où vous voulez vous rendre. Certains sites du web profond peuvent nécessiter un mot de passe, fonctionner sur invitation ou parrainage.

Un site introuvable sur Google, en tapant directement l’URL dans la barre de recherche appartient bien souvent au web profond.

À titre d’exemple, le deep web contient :

  • Des comptes privés de médias sociaux
  • La partie personnelle de votre compte bancaire
  • Les boites mails
  • Les pages internet confidentielles de certaines entreprises, écoles ou collectivités
  • Certains contenus payants
  • etc.

À noter que le deep web est massivement plus grand que le web de surface. En effet, on considère que l’internet est composé à 90% de web profond. Rien que la quantité impressionnante de comptes mails et bancaires parle d’elle-même. L’Internet de surface et le Deep Web sont collectivement appelés Clearnet.

Illustration : deep web dark web

Qu’est-ce que le dark web ?

Le dark web est vraiment bien caché et son contenu est souvent illégal.

L’élément clé du dark web, dont vous avez probablement déjà entendu parler est le réseau Tor. En effet, celui-ci héberge des sites internet (.onion) dont l’accès nécessite le navigateur Tor. À noter que ce réseau n’héberge pas que des sites illégaux, bon nombre de journaux, comme le Times, disposent d’une version en .onion pour permettre sa lecture dans des pays ou la censure est grande.

Vous l’aurez compris, le dark web n’est accessible ni par moteur de recherche ni par simple navigateur. La connaissance d’une URL et d’un mot ne passe pas ne suffit pas non plus.

Que trouve t’on sur le Dark web ?

Ce que l’humanité a de pire à offrir évidement !

  • On y trouve beaucoup de places de marché, comme le très connu Silk Road, pour les armes, les drogues et tout autre truc destiné à faire les pires actions possibles.
  • Les livres protégés par des droits d’auteur, interdits dans certains pays. Tor et les autres réseaux sont trop lent pour faire fonctionner le partage de jeux et de films piratés.
  • Des sites douteux qui répertorient les véritables – ou pas- crimes de guerre, génocides et autres trucs joyeux
  • Les versions Dark Web des sites d’informations grand public. C’est une façon d’obtenir les nouvelles de manière très sûre, comme The Times cité plus haut.
  • Des forums bien sûr, avec toute la créativité dans l’horreur dont l’humain est capable. Je vous laisse le soin d’imaginer.
  • Des blogs bizarres par forcément toujours tournés vers l’horreur. On peut trouver des passionnés de technologie ont créé des blogs consacrés à des choses douteuses comme l’exploration des tunnels de maintenance des universités.
  • Certains hackers éthiques s’y promènent pour avoir de nouvelles informations et découvrir des nouveaux hacks dans le cadre de leur travail.

Il existe des moteurs de recherche alternatifs à Google sur le Dark Web (une version de DuckDuckGo y est disponible), ils sont cependant moins intuitifs et beaucoup plus poussifs que les moteurs traditionnels. A la différence du Clearnet, il est très difficile d’évaluer la taille que représente la portion d’Internet qu’occupe le Dark Web.

Logo de DuckDuckGo : le méta moteur de recherche qui n'espionne pas ses utilisateurs

Pour en savoir plus :
Dark web : 10 sites utiles (et légaux) que vous pouvez visiter sans sombrer dans l’illégalité

Le deep web est-il illégal ?

Le deep web n’est pas illégal. Les différents services sur Internet pourraient difficilement fonctionner sans lui. Le deep web sert des tâches indispensables au bon fonctionnement d’Internet d’un point de vue sécuritaire. Oui, l’internet profond est à la fois légal, et même moralement recommandable.

Le dark web est-il illégal ?

En tant que concept, le Dark Web n’est pas illégal. C’est ce qui s’y trouve qui peut l’être.

À titre d’exemple, il existe beaucoup de blogs et vidéos qui répertorient les sites les plus utiles et amusants que l’on trouve sur le réseau Tor. Ces sites sont légaux.

Mais c’est comme pour les VPN sans log, c’est légal, mais ça devient illégal de s’en servir pour faire des choses illégales.

Illustration : Logo de Tor

Quels sont les principaux dangers du dark web ?

Dans l’absolu, le dark web ne peut pas vous nuire directement par sa simple existence. Surtout si vous n’y allez pas, c’est évident.

Cependant et compte tenu de la nature des choses qui s’y trouvent, le contenu illégal du dark web est un fléau pour le monde en général. Vous imaginez aisément pourquoi…

Si vraiment vous êtes stupide curieux, allez y faire un tour, mais sachez que vous vous exposez grandement d’un point de vue légal, sécuritaire et psychologique. En effet, en plus de l’horreur et d’un nombre très important de malwares agressifs, le Dark web regorge d‘escroqueries en tout genre, destinées justement aux petits curieux comme vous.

En résumé, si vous avez envie d’avoir la sensation de vous encanailler un peu en allant sur le dark web, ne cherchez rien d’illégal et gardez vos habitudes en matière de cybersécurité. Vérifiez que votre antivirus est à jour et utilisez toujours le meilleur VPN avec TOR.

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Les Macs sont-ils vraiment à l’abri des virus ?

Les Macs sont-ils vraiment à l’abri des virus ?

Beaucoup de personnes pensent que les Macs sont immunisés contre les virus. Cependant, cette affirmation perd de sa pertinence en 2024 car les vecteur d’attaques changent et s’améliorent. La popularité croissante des appareils Apple et l’évolution des motivations des cybercriminels, qui se concentrent de plus en plus sur la valeur des informations qu’ils peuvent obtenir, ont changé la donne. En effet, et malgré le fait que les fonctionnalités de sécurité intégrées aux appareils de la marque à la pomme soient solides, les Macs peuvent bel et bien être infectés par des malwares et surtout des keylogger. Ce mythe d’immunité crée un faux sentiment de sécurité chez les utilisateurs de MacOS les rendant moins vigilants.

Les Macs : des forteresses à l’épreuve des virus ?

A l’instar de nombreux autres appareils (oui, même ceux qui ne sont pas estampillés d’une pomme déjà croquée), les Macs peuvent attraper des virus et autres cyber-embrouilles. Même si ces derniers sont dotés d’une protection intégrée aussi solide que le portail de Fort Boyard, les cybercriminels, eux aussi, évoluent plus rapidement que les tendances sur TikTok. Avec l’essor de l’IA, les tactiques d’ingénierie sociale se sophistiquent, manipulant de mieux en mieux les internautes pour qu’ils cliquent sur des liens qui sentent le sapin.

Illustration : Aperçu de macOS Sonoma
© Apple Inc.

Pourquoi les Macs sont globalement moins exposés aux malwares ?

Système d’exploitation basé sur UNIX : MacOS est développé à partir de UNIX pour être un système multi-utilisateur. Chaque application Mac s’exécute dans une zone spécifique de la mémoire de l’appareil, ce qui restreint les actions d’un seul utilisateur et renforce la capacité du système d’exploitation à résister aux infections par des malwares.

XProtect : Il s’agit d’un logiciel antivirus incorporé à tous les appareils Apple. Il analyse les applications et les fichiers que vous téléchargez pour rechercher des malwares, en se basant sur la base de données de menaces connues d’Apple.

Outil de suppression de malwares (MRT) : L’objectif de MRT est de détecter et de supprimer automatiquement les malwares qui ont réussi à échapper à XProtect. Cet outil dépend également de la mise à jour de la base de données de malwares d’Apple.

Mac App Store : Apple vérifie soigneusement (en théorie) chaque application destinée à être exécutée sur un appareil Apple et vendue dans l’Apple Store avant qu’elle ne soit accessible aux utilisateurs de Mac. Apple a conçu le logiciel Gatekeeper pour renforcer la sécurité en bloquant les applications malveillantes et en vérifiant les applications légitimes.

Sandboxing des applications : Le sandboxing restreint les applications et leur permet d’accéder uniquement au strict minimum de données nécessaires à leur fonctionnement. Les applications sont également restreintes pour ne pas accéder aux données d’autres applications, aux paramètres ou aux systèmes d’exploitation Mac.

Absence de téléchargement de pilotes pour les périphériques tiers : Dans la plupart des cas, les ordinateurs Mac sont uniquement compatibles avec d’autres matériels Mac, tels que les claviers ou les souris. Sans la nécessité d’installer des pilotes tiers, les utilisateurs n’ont pas besoin de se préoccuper des mises à jour supplémentaires des pilotes, ce qui rend plus difficile l’infiltration de code malveillant sur l’appareil​.

Illustration : MacbookPro d'Apple

© Apple Inc.

La vulnérabilité des Macs face aux virus ?

Les Macs sont aussi vulnérables aux virus que les autres appareils. Pour clarifier, le terme virus est souvent un terme générique pour différents types de malwares.

MacOS offre certes des instruments de sécurité natifs robustes pour vous aider à empêcher les malwares de s’inviter chez vous. Cependant, le système MacOS ne détecte un malware que si la base de données d’Apple sur les menaces connues contient des informations à son sujet. Même si cette base de données est constamment mise à jour, il n’est pas rare que le système échoue à reconnaître de nouveaux types de malwares.

En plus des virus, les utilisateurs de Mac peuvent également tomber dans des campagnes de phishing, être victimes de vols d’identité, d’escroqueries lors de leurs achats en ligne, ou encore télécharger sans le savoir des programmes potentiellement indésirables, qui peuvent réduire la qualité de leur expérience en ligne.

Les menaces en ligne peuvent prendre différentes formes et nécessitent donc une sensibilisation à la sécurité et des outils de protection contre les malwares supplémentaires

Comment sécuriser votre Mac ?

Rester vigilant face aux cybermenaces en ligne. Évitez de cliquer sur des liens non-sollicités ou de télécharger des fichiers d’origine inconnue.

Voici quelques conseils pour garantir une sécurité optimale en ligne sur Mac :

Illustration : Sécurisez votre Mac
© Apple Inc.

L’App Store vous met relativement à l’abri

Évitez de télécharger des applications depuis des sites web suspects ou des développeurs inconnus. Apple vérifie toutes les applications avant qu’elles ne soient mises en ligne, ce qui ajoute une couche de sécurité supplémentaire.

Attention toutefois, prenez le temps de lire les conditions d’utilisation des applications gratuites que vous téléchargez. Vérifiez sur quoi repose le modèle économique. En effet, si Apple prend soin de s’assurer que les applications soient relativement propres pour votre matériel, les conditions abusives relatives au siphonnage de données, ont tendance à passer sous les radars.

Pour en savoir plus : Comment sécuriser son iPhone avant 2024 ?

Utilisez un VPN

Les réseaux publics sont connus pour être peu sûrs. L’utilisation d’un VPN sur Mac permet de chiffrer votre trafic internet et d’accéder à vos services préférés en toute sécurité, peu importe où vous êtes. Les VPN constituent une barrière de protection supplémentaire pour la séucrité de vos donnéess personnelles.

A découvrir :  VPN gratuits pour mac les plus sûrs

Mettez régulièrement à jour vos logiciels

Les mises à jour logicielles sont essentielles pour la santé et la sécurité de votre appareil. Elles permettent de corriger les failles de sécurité, d’éliminer les bugs et d’ajouter de nouvelles fonctionnalités pour améliorer l’expérience utilisateur.
Récemment, Apple a lancé une mise à jour de ses systèmes pour corriger des vulnérabilités critiques.

Protégez vos fichiers

Conservez vos fichiers dans un espace de stockage cloud sécurisé chiffré pour vous assurer qu’ils ne seront pas perdus ou pris en otage en cas de virus sur votre Mac. iCloud n’est pas forcément le meilleur service en terme de confidentialité.

Utilisez un mot de passe fort

Utilisez un mot de passe différent pour tous vos comptes. Créez des mots de passe uniques et forts contenant des caractères spéciaux, des chiffres, et des lettres en minuscule et en majuscule. Vous pouvez également gérer et stocker vos mots de passe en toute sécurité avec un gestionnaire de mots de passe.

Avez-vous besoin d’un antivirus pour votre Mac ?

La réponse est oui.

Même si les Macs disposent de solides fonctionnalités de sécurité intégrées, l’ajout d’un antivirus tiers offre une protection supplémentaire. Ces logiciels sont souvent plus à jour et capables d’identifier un plus grand nombre de types de malwares. Lorsque vous choisissez un antivirus, recherchez un outil qui offre des analyses en temps réel et une défense active contre les menaces en ligne. Il peut être utile de choisir un logiciel qui effectue des analyses régulières pour repérer les malwares, adwares et PUPs qui ont pu se glisser sur votre appareil à la pomme, et qui est capable de réparer les modifications du système après la suppression des malwares.

Le ver est dans le fruit : Quels sont les signes que votre Mac est infecté ?

Un logiciel malveillant peut agir de différentes manières une fois qu’il a infecté votre appareil Mac. Voici quelques signes qui devraient vous alerter :

Performance réduite

Si votre appareil MacOS semble sous sédatifs, si vos applications et pages Internet ont autant de réactivité qu’une tortue, et si votre batterie a une autonomie comparable à celle d’un smartphone de 2007, il y a de fortes chances qu’un malware soit en train de faire la fête en arrière-plan.

Surchauffe

Si votre ordinateur a plus chaud qu’un coureur du Tour de France en pleine montée, c’est peut-être un signe que le malware utilise vos données et votre puissance de calcul.

Applications et données non-reconnues

Si un hacker prend le contrôle de votre appareil, il pourrait envoyer des mails ou des messages malveillants à vos contacts ou installer des applications inconnues sur votre ordinateur.

Modifications de l’écran

Si vous constatez des modifications de votre écran d’accueil que vous n’avez pas initiées ou de nouveaux favoris vers des pages web inconnues, c’est un signe évident que votre appareil a été piraté.
Espace de stockage réduit : Les programmes malveillants ou indésirables prennent également de l’espace et/ou si vous constatez une diminution de votre espace de stockage que vous ne pouvez pas expliquer, c’est peut-être un malware qui est en train d’en squatter une partie.

Que faire en cas d’infection ?

Il ne vous aura pas échappé que peu importe votre système d’exploitation, il vous faut un antivirus. Toutefois, si vous soupçonnez votre Mac d’être infecté magré ça, pas de panique. Les virus et autres types de malwares sont généralement possibles à éliminer.

Voici trois étapes à suivre si votre Mac est infecté par un malware :

  • Mettez votre antivirus à jour.
  • Utilisez des outils de suppression de virus.
  • Débarrassez-vous des applications récemment installées.
  • Désinstallez les extensions de navigateur.
  • Réinitialisez votre Mac aux paramètres d’usine.

N’attendez pas d’être la victime d’une cyberattaque pour agir, prenez les devants et protégez-vous dès maintenant.

Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos pages et à nous poser des questions pour comprendre comment sécuriser vos données personnelles et réduire votre suivi en ligne. Merci pour votre intérêt et vos nombreux partages !
A propos de l'auteur : Lisa

A propos de l'auteur : Lisa

Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écris de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.