Rôle d’un VPN : un réflexe de sécurité, pas une solution miracle !

Rôle d’un VPN : un réflexe de sécurité, pas une solution miracle !

En 2025, plus d’un tiers des internautes dans le monde utilisent un VPN, et ce chiffre grimpe encore dans les pays occidentaux. Mais pourquoi un tel engouement ? Pour « regarder tout Netflix US » ou « cacher son IP ».

À force d’être martelés par la publicité, ces arguments finissent par brouiller notre compréhension de ce qu’est réellement un VPN.

Dans cet article, on coupe le bruit pour revenir à l’essentiel : à quoi sert vraiment un VPN ? Et que peut-on en attendre, concrètement, aujourd’hui, en tant qu’internaute ?

Illustration : Quel est le rôle traditionnel d'un VPN ?

Un VPN n’a jamais été fait pour regarder Netflix

On ne parle pas de rôle marketing, mais bien de la fonction première d’un VPN.

Peu importe ce que vous pouvez lire dans la presse non-spécialisée, un VPN n’a jamais été conçu pour vous permettre d’accéder à Netflix US ou de payer vos billets d’avion moins cher (encore faut-il que ce soit vrai). Ces usages sont des dérivés, pas le cœur du sujet.

illustration Netflix

Ce que fait réellement un VPN

Dans sa forme la plus basique, un VPN crée un tunnel sécurisé entre votre appareil et un serveur distant. Les données qui passent par ce tunnel sont chiffrées, c’est-à-dire rendues illisibles pour quiconque tenterait de les intercepter.

Pour en savoir plus : VPN, à quoi ça sert vraiment ? Cas d’utilisation concrets, du quotidien à la sécurité pro

Un outil obligatoire avec les usages mobiles

Dans un contexte à risque, comme un Wi-Fi public en aéroport ou dans un café, ce chiffrement fait toute la différence.

Ces réseaux sont vulnérables, et un attaquant peut très bien y intercepter des données non-chiffrées. Le VPN neutralise cette menace.

En janvier 2025, une femme de Mildura, en Australie, a perdu toutes ses économies après avoir effectué un achat en ligne sur un réseau Wi-Fi public non sécurisé. Les cybercriminels ont intercepté ses informations bancaires et vidé son compte en quelques heures. Arrêtez de croire que ça n’arrive qu’aux autres.Utilisation répandue des smartphones

Le contournement géographique : une conséquence, pas un objectif

Le Geo-Spoofing (redirection de votre connexion via un autre pays) est une conséquence technique du fonctionnement du VPN. Comme votre trafic passe par un serveur VPN situé ailleurs, les sites web interprètent que vous vous connectez depuis cette localisation.

Cela permet de contourner censures et restrictions, mais ce n’est pas la raison d’être d’un VPN : c’est un effet de bord utile, rien de plus.

Pour en savoir plus : Quels sont les inconvénients du VPN

Pourquoi cette protection est devenue vitale aujourd’hui

À l’origine, les réseaux privés virtuels étaient utilisés presque exclusivement dans les environnements professionnels, les VPN d’entreprise sécurisaient (et le font toujours) les connexions à distance.

Illustration : locaux d'une entreprise à l'ère numérique

Mais avec la généralisation du Wi-Fi public et l’explosion de l’usage mobile, ils se sont imposés comme un outil de sécurité numérique au quotidien.

Aujourd’hui, notre vie numérique repose sur des connexions constantes : transactions bancaires, échanges professionnels, données de santé, informations personnelles. Tout transite sur Internet, souvent via des réseaux peu sécurisés.

La valeur des données personnelles n’a jamais été aussi élevée, ni aussi convoitée. Piratage, fraude, usurpation d’identité : les risques sont réels. Et les antivirus, à eux seuls, ne protègent que l’appareil, pas la connexion. Le VPN, lui, sécurise le transport des données.

Pour en savoir plus : Quels VPN pour le télétravail ?

Ce que le VPN ne fait pas (ou pas parfaitement)

Les réseaux privé virtuels n’ont rien de magique.

  • La vitesse de connexion peut en pâtir. Rediriger le trafic à travers un serveur distant et le chiffrer prend des ressources. Résultat : un léger ralentissement peut survenir, surtout si le serveur est éloigné ou saturé. Les bons fournisseurs minimisent cet impact, mais il reste perceptible dans certains cas.
  • Un VPN ne rend pas anonyme. Un VPN masque votre IP et chiffre vos données, mais il ne bloque pas les cookies, les scripts ou les empreintes numériques laissées par votre navigateur. Certains outils de suivi (comme ceux des réseaux sociaux) restent actifs.

Les meilleurs VPN gratuits sont rarement une bonne idée. Limitations de bande passante, vitesse très réduite, publicité, collecte de données… Ce type de service est souvent loin d’être gratuit. Si la confidentialité est votre priorité, prenez soin de bien choisir.

Ce qu’il faut retenir

Un VPN n’est pas un gadget.

C’est un outil de sécurité conçu pour protéger la confidentialité de vos données quand elles transitent sur Internet, en particulier dans des contextes à risque : Wi-Fi publics (café, hotel, gare, Macdo…), télétravail, pays soumis à la censure, ou simple envie de garder le contrôle.

Il ne rend pas anonyme. Il ne vous protège pas contre les trackers que vous avez vous-même installé, ni contre vous-même si vous balancez vos infos partout en ligne.

Mais bien utilisé, il renforce considérablement la sécurité de votre connexion. Et c’est déjà pas mal.

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A propos de l'auteur : Lisa

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Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.

Non, le Wi-Fi n’est pas Internet (et pourquoi c’est important de le comprendre)

Non, le Wi-Fi n’est pas Internet (et pourquoi c’est important de le comprendre)

« J’ai plus de Wi-Fi, donc j’ai plus Internet ? »
C’est LA phrase qui revient, génération après génération. Et soyons honnêtes : si vous l’avez déjà dite, pas de panique. Vous êtes loin d’être seul.

Mais pour comprendre ce qui ne va pas quand rien ne marche, il faut distinguer deux choses : Internet et le Wi-Fi. On vous explique.

Selon une étude du Pew Research Center (2017), seuls 26 % des seniors se disent très à l’aise avec les technologies numériques, pas étonnant, donc, que la différence entre Wi-Fi et Internet reste floue pour beaucoup.

Internet, c’est quoi exactement ?

Imaginez Internet comme une immense autoroute mondiale. Une infrastructure géante, faite de câbles sous-marins, de satellites, de réseaux fibre, de data centers… Elle relie des milliards d’appareils entre eux, dans le monde entier.

Grâce à Internet, vous pouvez :

  • Envoyer un mail à quelqu’un à l’autre bout du monde,
  • Regarder une vidéo sur YouTube,
  • Consulter votre compte en banque ou vos photos de vacances.

Techniquement, Internet repose sur un ensemble de protocoles (notamment TCP/IP), mais on ne va pas rentrer dans les détails ici. Retenez juste que c’est le réseau des réseaux.

Illustration : Boomer sur son iPad

Et le Wi-Fi, alors ?

Le Wi-Fi, ce n’est pas Internet.
C’est simplement une technologie sans fil qui permet à vos appareils (ordinateur, smartphone, tablette) de se connecter à votre box Internet ou à un routeur, ou un point d’accès.

C’est une sorte de pont invisible entre vos appareils et la box.

Important : Le Wi-Fi est local. Il fonctionne chez vous, sur quelques mètres. Il ne vous connecte pas au monde entier. C’est la box qui fait le lien avec Internet.

Pourquoi on confond souvent les deux ?

Parce que dans la vie quotidienne, quand le Wi-Fi ne marche pas, on ne peut plus aller sur Internet. Donc on pense que c’est la même chose.
Mais la vérité, c’est qu’il peut y avoir plusieurs pannes différentes :

  • Le Wi-Fi marche, mais la box n’a plus accès à Internet (problème de fournisseur d’accès, câble coupé, panne réseau…).
  • La box a Internet, mais votre appareil a perdu le Wi-Fi.
  • Tout est ok, mais l’appareil est mal configuré (coucou le mode avion oublié).

Illustration : Box wifi

Comment savoir si c’est le Wi-Fi ou Internet ?

Voici un petit guide à garder sous la main (ou coller sur le frigo, c’est vous qui voyez) :

  • D’autres appareils ont-ils Internet ?
    Oui ? Alors c’est juste votre appareil qui a un souci de Wi-Fi.
  • Le voyant Wi-Fi de la box est allumé ?
    Non ? Le Wi-Fi est peut-être désactivé ou en panne.
  • Vous avez Internet en branchant un câble Ethernet ?
    Oui ? C’est que le Wi-Fi est en cause.
    Non ? C’est Internet lui-même qui est coupé.
  • La box clignote comme un sapin de Noël en détresse ?
    C’est peut-être un souci avec le fournisseur d’accès.

Illustration : Internet et Wifi

Bonus : les cas pratiques

Peut-on avoir Internet sans Wi-Fi ?
Oui. Avec un câble Ethernet, ou en partageant la 4G via USB.

Peut-on avoir du Wi-Fi sans Internet ?
Oui aussi. C’est le cas quand votre box émet du Wi-Fi, mais que le fournisseur ne vous fournit plus Internet. Vous pouvez parfois encore imprimer, accéder à des fichiers sur le réseau local, etc.

En conclusion

Le Wi-Fi et Internet ne sont pas synonymes.
Le Wi-Fi est le moyen d’accéder à Internet chez vous.
Internet est le réseau mondial qui relie tous les services que vous utilisez.

Bien distinguer les deux, c’est gagner en autonomie numérique… et faire gagner du temps à votre entourage quand ils tentent de vous dépanner au téléphone 😅

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Déconnexion et domotique : Peut-on utiliser la maison intelligente pour encourager un meilleur équilibre numérique ?

Déconnexion et domotique : Peut-on utiliser la maison intelligente pour encourager un meilleur équilibre numérique ?

La domotique est souvent associée à l’automatisation, au confort et à l’efficacité énergétique. On pense immédiatement à la régulation automatique de la température, à la descente des volets en fonction de la lumière extérieure ou encore à l’optimisation de la consommation d’énergie. Illustration : Pause numérique Face à l’hyperconnexion et à la sursollicitation digitale, la maison intelligente peut devenir un allié pour favoriser des pauses numériques et améliorer le bien-être de toute la famille.

Se recentrer en douceur : la domotique au service du bien-être numérique

Les objets connectés peuvent aider à limiter l’usage excessif des écrans et encourager des habitudes plus saines. Par exemple :

  • Programmation de pauses Internet : Certains routeurs permettent de programmer des plages horaires sans connexion, idéales pour favoriser le sommeil et la concentration. Des solutions comme Legrand offrent un contrôle avancé du réseau domestique.
  • Gestion des notifications : Des assistants vocaux ou applications de domotique peuvent envoyer des rappels pour faire des pauses ou limiter l’accès à certaines applications après un certain temps d’utilisation.
  • Lumières et ambiances adaptatives : Une maison intelligente peut ajuster automatiquement l’intensité et la couleur des lumières pour favoriser la relaxation en fin de journée, réduisant ainsi l’exposition aux écrans avant le coucher. Des systèmes comme ceux de Delta Dore permettent une gestion fine de l’éclairage.

Illustration : Domotique et déconnexion

Imaginer des espaces sans écrans

Nous vivons une ère où les sollicitations numériques sont omniprésentes, et la création d’espaces sans écrans s’inscrit pleinement dans une démarche de minimalisme digital. Ce concept vise à réduire l’usage superflu des technologies pour ne conserver que ce qui apporte une vraie valeur au quotidien.
En combinant la domotique et le minimalisme digital, il devient possible d’instaurer un environnement plus apaisant, favorisant des interactions plus riches et une meilleure qualité de vie.

Intégrer des zones sans technologie au sein du foyer peut favoriser des moments de qualité en famille et limiter l’impact des écrans sur le bien-être mental.

  • Chambres sans écrans : Couper automatiquement le WiFi dans certaines pièces la nuit ou après une certaine heure peut aider à réduire les distractions et améliorer le sommeil, en particulier pour ceux qui souhaitent limiter les interruptions numériques. Cependant, pour ceux qui disposent d’un téléviseur ou d’un rétroprojecteur dans leur chambre, des solutions alternatives comme la réduction de la luminosité ambiante ou des rappels de déconnexion peuvent être envisagées.
  • Espaces de lecture et de détente : Créer un coin dédié à la lecture et à la relaxation, en automatisant l’ambiance lumineuse et sonore, peut transformer un simple espace en un véritable sanctuaire de bien-être.

Grâce à la domotique, il est possible de tamiser la lumière progressivement, de diffuser une musique apaisante ou des sons naturels, et même de programmer une déconnexion automatique des appareils numériques à proximité. Ces ajustements subtils favorisent un moment de calme et de déconnexion, propice à la détente et à l’évasion.
Illustration : coin lecture sans écran

Sur le même thème : Maîtriser son temps d’écran, retrouver l’équilibre numérique au quotidien en douceur

Privilégier une domotique respectueuse de la vie privée

Sommes-nous vraiment toujours chez nous si tout ce qui s’y passe est programmé et stocké quelque part ?

Si la domotique peut favoriser la déconnexion, elle soulève aussi des interrogations en matière de protection des données personnelles.

Pour garder le contrôle et assurer une utilisation privée, voici quelques bonnes pratiques :

  • Privilégier les solutions locales : Opter pour des systèmes qui stockent et traitent les données en local plutôt que sur le cloud. Netatmo, bien qu’étant une filiale de Legrand, met un point d’honneur à offrir des solutions où le traitement des données se fait en local. Par exemple, les vidéos de ses caméras de surveillance sont enregistrées directement sur une carte microSD, un NAS ou un serveur FTP, sans passer par des serveurs externes, garantissant ainsi un meilleur contrôle des données personnelles.

    Illustration : Caméra Netatmo
    Camera Advance – Netatmo©

     

  • Limiter les assistants vocaux : Certains appareils enregistrent en continu les conversations, il est donc préférable de les désactiver. Toutefois, il est aussi envisageable de programmer des plages horaires spécifiques où leur activation est limitée, permettant ainsi de profiter de leurs fonctionnalités uniquement aux moments nécessaires.
  • Contrôler les paramètres de connexion : Gérer finement les mises à jour et les connexions automatiques permet de mieux protéger ses données et d’éviter une consommation inutile de bande passante.

Sur le même thème : Vie privée en ligne : pourquoi ça vous concerne (même si vous pensez que non)

Pour conclure

Loin d’être un frein à la déconnexion, la domotique peut devenir un véritable outil pour retrouver un équilibre numérique. En programmant des moments sans écran, en créant des espaces dédiés au bien-être et en veillant à la protection de la vie privée, la maison intelligente peut aider à adopter des habitudes plus saines. Reste à faire les bons choix pour qu’elle devienne un allié et non une source supplémentaire de distraction numérique.

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Cet article n'est pas sponsorisé. Il traite simplement d'un sujet d'actualité pertinent dans le domaine de la protection des données.

Maîtriser son temps d’écran : Retrouver l’équilibre numérique au quotidien en douceur

Maîtriser son temps d’écran : Retrouver l’équilibre numérique au quotidien en douceur

Vous sentez-vous parfois submergé(e)s par vos écrans ? Entre le travail, les notifications incessantes et le défilement sans fin des réseaux sociaux, l’impression de ne jamais décrocher est devenue une réalité pour beaucoup.

Aujourd’hui, nous allons répondre aux questions essentielles que vous vous posez :

  • Comment savoir si mon usage d’écran est excessif ?
  • Quels sont les impacts sur ma santé et ma concentration ?
  • Quelles solutions simples et concrètes puis-je adopter dès aujourd’hui ?

Avec des conseils pratiques et des outils adaptés, vous découvrirez comment réduire votre temps d’écran sans frustration et retrouver un équilibre numérique sain, à votre rythme.

Illustration : Maitriser son temps d'écran

Pourquoi limiter son temps d’écran ?

Comprendre les conséquences d’une utilisation excessive est essentiel pour agir :

    Impact et conséquences d'un temps d'écran excessif

    Impact Conséquences
    Santé mentale - Stress, anxiété, fatigue cognitive
    - Risque de dépression
    - Comportements impulsifs et agressifs
    En savoir plus
    Santé physique - Troubles du sommeil
    - Fatigue visuelle
    - Douleurs cervicales
    - Sédentarité accrue
    Impact social et productivité - Diminution des interactions sociales
    - Baisse de la concentration
    - Réduction de la productivité
    - Isolement social
    • Santé mentale : Le stress, l’anxiété et la fatigue cognitive surtout chez les adolescents peuvent être amplifiés par une exposition prolongée.
    • Effets physiques : Troubles du sommeil, fatigue visuelle, douleurs cervicales.
    • Impact social et productivité : Moins de disponibilité mentale pour interagir avec ses proches et des difficultés à se concentrer sur des tâches prolongées.
    Limiter son temps d’écran, c’est donc choisir de privilégier son bien-être global.

    Identifier ses habitudes numériques

    Avant de réduire, il est important de comprendre comment vous utilisez vos écrans :

    • Exercice pratique : Notez votre usage des écrans pendant une semaine, en distinguant usage essentiel et récréatif.
    • Outils de suivi : Utilisez des fonctionnalités intégrées comme Screen Time (iOS) ou Digital Wellbeing (Android) pour obtenir des données précises sur votre utilisation.

    👉 Signaux d’alerte : Difficulté à s’endormir, consultation compulsive des notifications, perte de concentration fréquente.

    Mettre en place des limites progressives

    Plutôt qu’un changement radical, adoptez une approche par étapes :

    • Désactiver les notifications non-essentielles.
    • Définir des rappels d’utilisation. Utilisez les alertes de Screen Time et/ou Digital Wellbeing pour être averti après un certain temps d’usage.
    • Introduire des plages horaires sans écran : Mode Focus ou Temps calme pour réserver des moments de déconnexion (repas, soirées, moments en famille).

    Astuce : Commencez par réduire de 15 minutes par jour et ajustez progressivement. Cela ne sert à rien de se faire du mal.

    Illustration : Favorisez la lecture de vrais livres

    Outils et applications pour gérer son temps d’écran

    Voici des outils pratiques pour vous accompagner, avec des explications pour vous guider :

    Outils intégrés gratuits :

    • Screen Time (iOS) : Une fonctionnalité native sur iPhone et iPad. Elle permet de suivre le temps passé sur chaque application, de fixer des limites d’utilisation quotidienne et d’activer un mode « Temps d’arrêt » qui bloque l’accès aux applications choisies.

    Comment l’utiliser ? Allez dans « Réglages » > « Temps d’écran » et explorez les options pour activer les restrictions.

    • Digital Wellbeing (Android) : Une fonctionnalité similaire disponible sur les appareils Android. Elle offre des rapports sur l’utilisation du téléphone et permet de configurer des pauses et des limites.

    Comment l’activer ? Ouvrez l’application « Paramètres », recherchez « Bien-être numérique » et activez les options souhaitées.

    Applications tierces :

    • Forest : Une app ludique qui vous incite à poser votre téléphone. Lorsque vous vous concentrez sans utiliser votre écran, un arbre virtuel pousse. Si vous quittez l’app, l’arbre meurt. Idéal pour ne plus aller consulter frénétiquement ses notifications récréatives.

      Comment commencer ? Installez l’app, fixez une durée d’inattention à l’écran, et regardez votre forêt virtuelle s’agrandir !Illustration : forest, une app qui aide à la concentration

    ©Forest

    • Freedom : Cette app bloque l’accès à des sites ou applications distractives pour vous aider à rester concentré(e).

    Comment l’utiliser ? Créez une liste de sites à bloquer, configurez un planning, et laissez Freedom vous aider à rester concentré et serein.

    • RescueTime : Une app qui analyse en détail votre temps d’écran, en identifiant vos principales sources de distraction.

     

    🔧 Tutoriel pratique : Si vous êtes novice, essayez d’installer une app simple comme Forest ou d’explorer les paramètres de votre smartphone avec Screen Time ou Digital Wellbeing. Des guides détaillés sont souvent disponibles directement sur leurs sites ou dans l’application.

    Déconnexion et domotique : Peut-on utiliser la maison intelligente pour encourager un meilleur équilibre numérique ?

    Créer un environnement propice à la déconnexion

    • Aménagez des zones sans écran : Évitez les écrans dans la chambre ou à table.

    Remplacez les distractions numériques :

    • Lire un livre physique.
    • Pratiquer des activités manuelles (dessin, bricolage).
    • Redécouvrir des jeux de société.

    Illustration : Creer un environnement propice a la deconnexion

    Encourager les enfants et la famille

    La gestion du temps d’écran en famille repose sur l’accompagnement bienveillant :

    • Paramètres de contrôle parental : Configurer Screen Time ou Family Link.
    • Dialogue et sensibilisation : Expliquez les raisons des limites imposées et impliquez les enfants dans l’élaboration des règles.

    Conseil pratique : Mettez un panier à téléphone dans le salon pour les moments conviviaux.

    Conclusion : Un meilleur équilibre, moins de stress et plus d’harmonie

    En réduisant progressivement votre temps d’écran, vous regagnerez en sérénité, en concentration et en qualité de vie. L’essentiel est de trouver un équilibre qui vous convienne, sans frustration.

    • Si vous ressentez de la fatigue, consultez vos notifications de manière compulsive ou avez du mal à vous concentrer, il est peut-être temps de réduire.
    • Essayez des apps comme Forest ou Freedom et imposez-vous des moments de déconnexion totale.
    • Favorisez le dialogue et impliquez-les dans la gestion des limites, plutôt que d’imposer des restrictions punitives.
    • Avec des objectifs progressifs et des outils adaptés, de nombreux utilisateurs ont retrouvé un équilibre sain.

    👉 Prêt à reprendre le contrôle ? Partagez vos expériences et astuces dans les commentaires !

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    A propos de l'auteur : Mina

    A propos de l'auteur : Mina

    CoFondatrice de VPN Mon Ami

    Chasseuse de bugs dans son quotidien, Mina teste tous les outils de cybersécurité, anciens et nouveaux, que nous vous faisons découvrir.

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    Applications de rencontres : Évitez les pièges

    Applications de rencontres : Évitez les pièges

    Les applications de rencontres comme Tinder, Bumble ou Grindr sont devenues incontournables pour rencontrer de nouvelles personnes. Cependant, elles collectent et partagent une quantité importante d’informations personnelles, ce qui peut compromettre votre vie privée. Voici comment utiliser ces applications en minimisant les risques à l’approche de la Saint Valentin.

    Illustration : Application de rencontre Saint Valentin

    La collecte massive de données : un risque sous-estimé

    En 2024, une étude de Mozilla a révélé que 88 % des applications de rencontres analysées ne respectaient pas les normes minimales de confidentialité, collectant et partageant massivement les données personnelles des utilisateurs. Cela signifie que vos préférences, votre localisation, et même vos conversations privées peuvent être exploitées à des fins publicitaires ou revendues à des tiers.

    Quelles sont les données dont disposent les applications de rencontres ?

    Lors de l’inscription, la plupart des applications demandent :

    • Numéro de téléphone ou compte Google/Apple
    • Nom et prénom
    • Date de naissance
    • Photos et vidéos de vous
    • Géolocalisation (souvent obligatoire)
    • Orientation sexuelle et préférences relationnelles
    • Données comportementales (likes, matchs, conversations…)

      Presque toutes les applications de rencontre vous encouragent à partager davantage d’informations, qu’il s’agisse de votre lieu de travail, de vos loisirs préférés ou de votre origine ethnique. Elles surveillent également toute activité dans leur application, y compris les échanges et les conversations. Il est évident qu’une application de rencontres peut utiliser toutes les informations que vous lui communiquez pour vous cibler avec des publicités.

      De nombreux sites de rencontres contiennent également des dizaines de traqueurs et ont recours à beaucoup de fournisseurs tiers. Ghostery, une extension pour navigateur chargée de bloquer les mouchards et les cookies a constaté que les services de rencontres du groupe Match (dont Match.com, Tinder et OkCupid) contenaient jusqu’à 36 traceurs sur leurs sites web, y compris des traceurs de Facebook et de Google.

      Comment mieux protéger votre vie privée ?

      Conseil Pourquoi ? Comment ?
      Utiliser un email sécurisé Limiter l’exploitation de vos mails par des tiers et renforcer votre confidentialité Utilisez une boite mail sécurisée comme Proton par exemple
      Refuser la géolocalisation précise Empêche les applications et inconnus de connaître votre emplacement. Désactivez le GPS
      Ne liez pas vos réseaux sociaux Réduit la quantité de données partagées et exploitables. Évitez de connecter Facebook, Instagram ou autres.
      Utiliser un mot de passe unique et un 2FA Évite les accès non-autorisés à votre compte. Utilisez un gestionnaire de mots de passe et activez 2FA.
      Lire les paramètres de confidentialité Vous permet de mieux contrôler qui voit vos informations. Ajustez les paramètres pour limiter la visibilité de vos informations
      Utiliser un VPN Chiffre vos données et masque votre adresse IP. Installez un VPN gratuit comme Privado ou Proton
      Attention aux arnaques et catfishing Évite de tomber dans les pièges des faux profils. Faites une recherche d’image inversée et ne partagez jamais JAMAIS d’argent.

      Lors d’une rencontre physique : gardez le contrôle

      Si vous passez du virtuel au réel, quelques précautions s’imposent :

      • Privilégiez un lieu public
      • Informez un proche de l’endroit et de l’heure de votre rendez-vous
      • Gardez votre propre moyen de transport
      • Fixez des limites claires et suivez votre intuition

      Illustration : Sécuriser son app de rencontre

      Conclusion : entre vie privée et quête de connexion

      Les rencontres en ligne sont un véritable paradoxe en matière de vie privée. D’un côté, vous cherchez à séduire et à créer de l’intimité, mais de l’autre, vous échangez avec une personne que vous ne connaissez pas encore. Trouver le bon équilibre entre partage et protection est un défi.

      Ce que savent très bien les escrocs et les cybercriminels, qui exploitent cette vulnérabilité en piratant les applications ou en utilisant des techniques d’ingénierie sociale pour soutirer des informations sensibles ou de l’argent. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2021, plus de 547 millions de dollars ont été perdus aux États-Unis à cause des escroqueries à la romance.

      Mais ne renoncez pas à l’amour pour autant ! En appliquant quelques gestes simples, vous pouvez explorer ces plateformes en limitant votre exposition et en restant maître de vos données.

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      A propos de l'auteur : Lisa

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      7 façons de prévenir les violations de données dans votre entreprise

      7 façons de prévenir les violations de données dans votre entreprise

      Les violations de données ne sont plus réservées aux grandes entreprises ou aux banques. Une entreprise de 12 salariés peut se faire siphonner ses fichiers clients à cause d’un simple mot de passe « Azerty123 ». Et les conséquences peuvent être terribles : perte de confiance, amendes RGPD, paralysie de l’activité, fuite de données sensibles…

      Savoir ce qu’il faut faire concrètement, sans jargon, ni audits à 10 000 €, c’est ici.

      Qu’est-ce qu’une violation de données ?

      Les violations de données désignent toute situation dans laquelle une personne accède sans autorisation à des données sensibles qui ne lui appartiennent pas. Le plus souvent, ces violations résultent malheureusement d’une erreur humaine.

      Il ne s’agit pas toujours d’actes de malveillance. Parfois, c’est simplement de la négligence.

      Illustration : work from home

      1. Une l’authentification forte, partout

      Pourquoi ? Parce que 90 % des piratages d’identifiants d’entreprise pourraient être évités avec une double authentification (MFA).

      À faire maintenant :

      • Active la MFA sur : comptes Google/Microsoft, CRM, hébergeur, messagerie.
      • Utilisez une app comme Authy ou Microsoft Authenticator (évitez les SMS).
      • Évitez les doubles facteurs fastidieux, sinon vos équipes vont chercher à les contourner.

      🛠️ Outils recommandés : Duo Security (pro), FreeOTP (open source)

      2. Ne laissez pas traîner les accès

      Problème courant : l’ancien stagiaire peut encore accéder à Google Drive six mois après son départ.

      À faire :

      • Supprimer ou désactiver les comptes des anciens collaborateurs immédiatement.
      • Créer des groupes avec droits limités plutôt que donner l’accès à tout le Drive.
      • Faire un check mensuel des accès partagés via Google/OneDrive/Dropbox.

      🛠️ Outils utiles : Google Workspace Admin, Microsoft Entra, JumpCloud

      3. Sensibilisez intelligemment vos collaborateurs (pas avec une vidéo ringarde)

      Ce que beaucoup d’employés disent : “J’ai fait une formation sécurité l’an dernier, c’était soporifique, personne n’a rien retenu.”

      Mieux vaut faire court, drôle, et récurrent :

      • 1 astuce par semaine par email ou Slack : « Ne clique pas sur un lien si tu doutes, même s’il vient de ton boss ».
      • Une démo de phishing en interne (avec consentement) : ça marque les esprits.
      • Proposer des Quiz

      🛠️ Outils : Hoxhunt, Cofense, ou Caniphish (simulateur de phishing pour entrainer vos employés)

      Illustration : employé qui a fait une erreur

      4. Traiter tous les appareils comme des points d’entrée à risques

      Vous ne contrôlez pas ce que fait un salarié sur son téléphone perso ? Ne vous étonnez pas si vos données d’entreprise y finissent.

      À faire :

      • Proposez une séparation pro/perso sur mobile via un conteneur sécurisé (ex : Android Work Profile).
      • Chiffrez les disques durs (Bitlocker ou FileVault pour mac).
      • Mettez un verrouillage automatique après 5 min d’inactivité.

      🛠️ Outils : Intune, Kandji, Mosyle pour MDM (Mobile Device Management)

      5. Détectez les comportements anormaux, pas uniquement les virus

      Antivirus ≠ cybersécurité.

      Ce n’est pas parce que vous bloquez un cheval de Troie que vous détecterez un accès bizarre à 3h du mat.

      Ce qu’il faut :

      • Des alertes quand quelqu’un télécharge 10 Go d’un coup depuis l’extérieur.
      • Une visibilité sur qui fait quoi sur votre réseau.

      🛠️ Outils : CrowdStrike Falcon, Microsoft Defender for Endpoint, Wazuh (open source)

      6. Allègez votre stock de données

      Plus vous stockez, plus vous vous exposez. Si vous gardez les adresses de tous les clients depuis 2006 « au cas où », c’est une faille.

      À faire :

      • Supprimez les données obsolètes tous les 6 mois.
      • Automatisez le nettoyage (scripts, outils de data retention).
      • Gardez uniquement ce qui est utile et justifiable (principe de minimisation RGPD).

      7. Utilisez un VPN professionnel (pas une version grand public)

      Pourquoi pas un VPN « gratuit » ou pour particuliers ? NON ! Parce qu’ils ne sont pas faits pour gérer plusieurs comptes, des règles d’accès ou un annuaire d’entreprise.

      Ce qu’il te faut :

      • Un VPN d’entreprise avec gestion centralisée des accès.
      • Du split tunneling si vous utilisez des apps cloud (pour pas tout ralentir).
      • Une politique claire : qui peut se connecter, quand, et à quoi.

      🛠️ Outils : NordLayer, Proton for Business, Tailscale

      Comment les violations de données se produisent-elles ?

      Avant de parler de prévention, il faut comprendre à quoi on a affaire.

      Une violation de données, ce n’est pas seulement un « piratage » venu de l’extérieur. C’est tout événement où une information sensible (client, salarié, produit, contrat…) est exposée, accessible ou récupérée sans autorisation et ce, même par accident.

      Soyons clair, dans le vrai monde, ce n’est pas un gars en capuche enfermé dans une cave qui pénètre vos serveurs. Dans la majorité des cas, c’est un employé qui clique sur un faux lien, un fichier partagé sans le vouloir à toute la boîte, ou un PC pro oublié dans un train.

      Voici les trois principales origines des violations de données observées dans les PME :

      1. L’erreur humaine (la plus fréquente)

      • « Je voulais juste envoyer ça à mon collègue, je ne savais pas que c’était un fichier sensible. »
      • « Je pensais que le lien n’était accessible qu’à moi. »
      • « Je l’ai mis sur ma clé USB pour bosser ce week-end. »
      • « nianiania… débordé… nianiania… pas fait gaffe »

      Illustration : employé qui s'ennuie
      Dans 90 % des cas que nous voyons remonter, les fuites de données sont accidentelles, liées à un manque de sensibilisation, de clarté ou de réflexes adaptés.

      Cela comprend :

      • L’envoi d’un mauvais fichier à un mauvais destinataire
      • Le partage public involontaire d’un document via Google Drive/WeTransfer
      • La connexion à des services pros depuis un appareil personnel non-sécurisé
      • L’utilisation d’un mot de passe trop faible ou déjà piraté
      • La flemme, tout simplement….

      2. Des failles techniques (évitables)

      Il ne s’agit pas ici de bugs très complexes, mais d’oublis courants :

      • Mots de passe non-renouvelés, partagés entre collègues ou stockés en clair
      • Logiciels non mis à jour, exposant des failles connues
      • Outils cloud ou SaaS mal configurés, rendant des données accessibles à tous
      • Pas d’authentification multifactorielle, même pour les accès critiques

      Dans un contexte où les entreprises utilisent de plus en plus d’outils (CRM, drives, plateformes externes), un paramètre oublié peut suffire à tout exposer.

      3. Des accès non-maîtrisés (interne ou externe)

      • Les entreprises laissent souvent des portes ouvertes sans le savoir :
      • Collaborateurs ayant encore accès après avoir quitté la société
      • Partenaires externes ou prestataires mal encadrés
      • Données copiées sur des supports non chiffrés (clé USB, disque dur perso)
      • Appareils mobiles ou portables perdus, sans verrouillage sérieux

      Pour conclure

      Les violations de données ne sont pas toujours le résultat d’une cyberattaque sophistiquée. Le plus souvent, elles viennent de l’intérieur : d’un geste anodin, d’une habitude risquée, ou d’un outil mal maîtrisé.

      En réalité, ce qui met en péril les données d’une entreprise, ce n’est pas l’absence de solutions, mais l’absence de vision claire et de règles simples appliquées au quotidien.

      Mieux vaut une politique imparfaite, mais comprise de tous, qu’une solution technique complexe que personne ne suit.

      En mettant en place quelques pratiques clés, celles que nous avons vues ensemble, vous réduisez déjà considérablement les risques. Et surtout, vous donnez à vos collaborateurs les moyens de protéger l’entreprise efficacement.

      Souvent, c’est une absence de contrôle, un manque de pilotage sur qui accède à quoi et comment.

      Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos pages et à nous poser des questions pour comprendre comment sécuriser vos données personnelles et réduire votre suivi en ligne. Merci pour votre intérêt et vos nombreux partages !
      A propos de l'auteur : Lisa

      A propos de l'auteur : Lisa

      Fondatrice de VPN Mon Ami

      Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.