Fuite de données chez Bouygues Telecom : et si la vraie menace était notre lassitude ?

Fuite de données chez Bouygues Telecom : et si la vraie menace était notre lassitude ?

Le 6 août 2025, Bouygues Telecom a annoncé avoir été piraté, exposant les données de 6,4 millions de clients. Les informations compromises incluent des noms, des adresses, des IBAN et des détails contractuels. Selon l’entreprise, les numéros de cartes bancaires et les mots de passe des comptes Bouygues Telecom ne seraient pas concernés.

Au-delà de la fuite, une question se pose : pourquoi sommes-nous de plus en plus indifférents face à ce genre d’incident ? Est-ce qu’on finit par les voir comme des événements inévitables, qu’on accepte sans vraiment réagir ?

Ça commente, ça rale mais après ?

Bien que relayée par la presse et les réseaux sociaux, la fuite de données chez Bouygues Telecom a surtout alimenté une vague de commentaires désabusés. Les clients expriment une frustration croissante face à l’inefficacité des réponses de l’opérateur, se concentrant souvent sur l’absence de communication et la négligence perçue en matière de cybersécurité.

Certains s’interrogent sur la responsabilité des entreprises dans la protection des données personnelles, mais une forme de lassitude s’installe. Beaucoup envisagent de changer d’opérateur sans vraiment savoir vers qui se tourner.

D’autres s’inquiètent de la sécurité des données bancaires, mais l’émotion s’amenuise avec le temps. La répétition des fuites a engendré un climat de désensibilisation numérique, où ces incidents sont de plus en plus perçus comme inévitables.

Après les 26 milliards de la « Mother of All Breaches » (MOAB) début 2024, la fuite chez Bouygues fait forcément moins de bruit. On clique, on lit en diagonale, on râle …. et on passe à autre chose.

On assiste à une forme de burn-out numérique face à la cybermenace : l’événement est grave, mais l’attention collective est épuisée.

Une étude de la FTC (Federal Trade Commission) révèle d’ailleurs un écart frappant entre intention et action :

« 73 % des participants disent changer leurs mots de passe après avoir pris connaissance d’une fuite » – mais seulement 33 % le font réellement dans les trois mois. »

(Source : ftc.gov, rapport sur les comportements post-fuite, synthétisé via arxiv.org)

Ce fossé entre conscience et réaction illustre un désenchantement : on entend la nouvelle, on réagit peu ou pas sur l’instant… puis on oublie.

L’illusion de la maîtrise : « je ne suis pas concerné »

La plupart des utilisateurs se disent « probablement pas touchés ».

Ou pensent avoir déjà fait ce qu’il fallait : changé un mot de passe ici, activé la 2FA là. Mais toujours selon les données de la FTC, moins d’un tiers des utilisateurs ayant entendu parler d’une fuite agissent vraiment dans les trois mois qui suivent.

Nous souffrons d’une forme de dissonance cognitive numérique : on sait que c’est grave, mais notre quotidien ne change pas. Jusqu’au jour où…

Jusqu’au jour où… Une fuite chez Bouygues, par exemple, touche un opérateur important en France, et des millions de personnes se retrouvent dans le même bateau, en attendant de recevoir un mail de l’opérateur pour savoir si elles sont concernées.

Illustration : fuite de données perso

Sur les forums du dark web, l’effervescence

Pendant ce temps, les forums de hackers s’embrasent.

L’analyse des discussions sur les marchés noirs révèle une tendance intéressante : les cybercriminels scrutent les réactions du public.

Moins une fuite entraîne des actions concrètes, plus ils considèrent les données comme brutes et rentables. Car moins il y a de mots de passe modifiés, plus les accès sont exploitables.

Aujourd’hui, certains chercheurs vont plus loin et appliquent des modèles d’analyse de sentiment à ces forums, y compris sur le dark web.

Illustration : forum du dark web

En croisant les pics de buzz, les émotions exprimées (excitation, agressivité, frustration) et la fréquence de mots-clés liés à des attaques spécifiques, ils parviennent à générer des signaux prédictifs.

Une étude publiée en Avril 2024 montre que ces signaux sont capables d’anticiper des cyberattaques jusqu’à plusieurs semaines à l’avance, avec des performances supérieures à celles des modèles traditionnels de séries temporelles ou de deep learning.

En clair, l’observation émotionnelle des hackers eux-mêmes devient un outil de cybersécurité. Surveiller leurs échanges, c’est potentiellement surveiller l’avenir immédiat.

N’attendez pas un mail : agissez maintenant ! Checklist anti-fuite pour ne pas subir

Vérifier ses adresses e-mail sur HaveIBeenPwned.com.

 

  • Changer les mots de passe critiques : messagerie principale, banque, cloud
  • Activer la 2FA (SMS ou mieux, application ou clé physique… même si c’est chiant)
  • Utiliser un gestionnaire de mots de passe gratuit pour ne plus jamais réutiliser les mêmes identifiants entre différents comptes
  • Surveiller les futures fuites via Google One / Proton Monitor / Zoho Vault

Et surtout : ne pas attendre la prochaine fuite pour agir. Elle arrivera de toutes façons !

Conclusion : ne pas céder à la routine

Nous vivons une époque où les fuites de données sont inévitables. Mais perdre le réflexe de vérification, c’est ouvrir la voie à des usurpations bien réelles. Ce n’est pas tant la cybercriminalité qui se renforce… que notre vigilance qui faiblit.

Et c’est peut-être cela, le vrai scandale de la fuite du jour.

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A propos de l'auteur : Lisa

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Rejeté, mais pas enterré : Chat Control refait surface en 2025

Rejeté, mais pas enterré : Chat Control refait surface en 2025

Mise à jour : Août 2025

Sous la présidence danoise du Conseil de l’UE (depuis le 1er juillet 2025), une version révisée du projet Chat Control a été relancée, avec une lecture prévue le 14 octobre 2025.
La nouvelle mouture est reportée par plusieurs sources à une version amendée introduite en juillet 2025, visant un compromis entre sécurité et libertés.

Ce retour du texte s’inscrit dans le cadre de la stratégie ProtectEU, dévoilée en juin 2025. Celle-ci prévoit le développement, d’ici 2030, de capacités légales de déchiffrement pour les forces de l’ordre, afin de traiter les contenus numériques dans le cadre d’enquêtes légitimes.

Ces éléments indiquent que le débat est loin d’être clos : malgré l’abandon de la version initiale, le compromis entre protection de l’enfance et respect du chiffrement reste à définir.

Juin 2024

Après plusieurs mois de blocage, le Conseil de l’Union européenne a officiellement ajourné la lecture du projet Chat Control le 20 juin 2024, faute de majorité parmi les États membres. Ce vote, programmé initialement, a été retiré de l’ordre du jour à la dernière minute, confirmant l’échec du compromis élaboré sous présidence belge.

Ce retrait de facto acte l’abandon de la version initiale du texte, pointée du doigt par les défenseurs de la vie privée pour ses impacts majeurs sur le chiffrement et les droits fondamentaux.

Malgré les tentatives de conciliation de la présidence belge, aucun compromis n’a permis de dépasser les positions divergentes entre les pays favorables à une surveillance élargie et ceux attachés à la protection des libertés numériques.

Octobre 2023

Les députés européens ont tenu des conférences de presse au sein des négociateurs du Parlement européen sur la proposition controversée de contrôle du Chat Control. Le projet juridique initial, publié par la Commission européenne l’année dernière, bien qu’important, a été perçu une attaque contre la vie privée et la sécurité. De nombreuses personnalités du milieu de la technologie, de la politique et de la société civile ont milité pour demandé des modifications.

Le Parlement européen a pris une position ferme en faveur de la protection de la vie privée en ligne. Il a rejeté les plans de Chat Control, en l’état, reflétant une tendance à vouloir équilibrer les besoins en sécurité avec le droit à la vie privée.

Illustration: Commission européenne

Contexte

La proposition Chat Control a été introduite dans le but de permettre une surveillance accrue des communications en ligne pour prévenir et combattre les abus sur les mineurs. Cependant, elle a suscité de vives inquiétudes parmi les défenseurs de la vie privée, les experts en technologie, et même certains gouvernements. La principale préoccupation était son impact potentiel sur la vie privée et la sécurité des communications chiffrées, essentielles à la protection des droits des citoyens dans le monde numérique.

Suite à cette décision du Parlement européen, Tutanota, l’un des principaux fournisseurs de services de messagerie sécurisée, a exprimé son soutien sur X (ex Twitter), soulignant l’importance de cette victoire pour la vie privée en ligne.

Quelles technologies sont concernées ?

Les principales cibles de la proposition étaient les applications de messagerie chiffrées de bout en bout, telles que Signal et Telegram (que nous ne recommandons pas pour des raisons de sécurité), ainsi que les services de boites mails sécurisées. Ces services garantissent que seuls l’expéditeur et le destinataire peuvent accéder au contenu des messages, rendant impossible pour les intermédiaires, y compris les fournisseurs de services, de les déchiffrer. La proposition aurait pu compromettre cette garantie, exposant potentiellement les utilisateurs à des risques accrus de surveillance et d’ingérence.
Illustration Signal

©Signal

Réactions internationales

Le projet Chat Control n’est pas un cas isolé à l’Europe. Des initiatives similaires existent dans d’autres pays :

  • Royaume‑Uni : bien que l’Online Safety Act ait été adopté en 2023, les pouvoirs prévoyant le scan automatisé des messages chiffrés ne seront pas activés tant qu’ils ne seront pas techniquement viables, selon une déclaration officielle du gouvernement britannique (source officielle).
  • Australie : depuis 2018, le TOLA Act permet aux autorités d’imposer aux entreprises tech un accès aux contenus chiffrés dans le cadre d’enquêtes, une mesure régulièrement critiquée par des ONG et chercheurs en cybersécurité.
  • Inde : les IT Rules imposent aux plateformes numériques la capacité de tracer l’origine des messages, ce qui entre directement en conflit avec le chiffrement de bout en bout proposé par des applications comme Signal ou WhatsApp.

Ces exemples illustrent la tension entre protection des citoyens, respect du chiffrement et surveillance des communications. Aucun pays n’a encore trouvé une solution pleinement satisfaisante : la recherche d’un équilibre durable entre sécurité publique et droits fondamentaux reste un défi global et non-résolu.

Réactions en France

La France n’a pas activement soutenu la version initiale du projet Chat Control. Lors des débats européens en 2023 et 2024, sa position est restée prudente, exprimant un soutien conditionnel à un encadrement ciblé de la détection des contenus pédocriminels, mais aussi une réserve marquée sur le chiffrement et les risques de surveillance généralisée.

En parallèle, la France poursuit sa propre stratégie de régulation du numérique, notamment en matière de contenus jugés sensibles. Depuis 2024, elle a mis en œuvre un dispositif de vérification obligatoire de l’âge pour restreindre l’accès des mineurs aux sites pornographiques.

Plusieurs plateformes sont désormais menacées de blocage administratif si elles ne s’y conforment pas. Le Conseil d’État a validé cette approche, malgré les critiques formulées par les défenseurs des libertés numériques.

Ainsi, même sans équivalent direct au projet Chat Control, la France développe une approche sectorielle, axée sur la régulation des usages plutôt que sur la surveillance généralisée des communications. Le débat reste vif autour des équilibres à trouver entre protection, vie privée et souveraineté numérique.

Réflexions finales

Protéger les mineurs est une priorité.

La manière d’y parvenir soulève des tensions profondes entre sécurité, vie privée et libertés numériques.

Le rejet du premier projet Chat Control par le Parlement européen, puis son blocage au Conseil en juin 2024, a marqué un tournant.

En 2025, le texte revient, remanié et accompagné d’une stratégie européenne de long terme (ProtectEU) qui pourrait redéfinir notre rapport au chiffrement.

Dans ce contexte, la responsabilité des citoyens, des professionnels du numérique et des décideurs publics sera déterminante pour préserver les équilibres démocratiques. Il faudra rester attentif aux promesses de protection qui, mal encadrées, pourraient ouvrir la voie à une surveillance systématique.

📌 Protéger sans surveiller : c’est là tout l’enjeu.

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Chiffrement : l’Allemagne toujours décidée à inscrire un droit légal dans la loi 

Chiffrement : l’Allemagne toujours décidée à inscrire un droit légal dans la loi 

Mise à jour : Juin 2025

Depuis la publication de cet article, la proposition visant à faire du chiffrement un droit légal en Allemagne a franchi une nouvelle étape.

Le ministère fédéral de l’Intérieur a lancé une consultation publique début mai 2025, confirmant sa volonté de garantir le chiffrement de bout en bout par défaut pour tous les services numériques.

Si le calendrier est respecté, un projet de loi devrait être présenté d’ici la fin de l’année. Les débats se poursuivent autour des implications pour les enquêtes judiciaires et la compatibilité avec les législations européennes en matière de surveillance. Nous continuerons à suivre l’évolution de ce texte.

C’est une initiative sans précédent, l’Allemagne envisage de faire du chiffrement de bout en bout une exigence obligatoire pour certains services numériques, selon une proposition de loi récemment mise en avant. Si elle est adoptée, cette législation contraindrait les plateformes de messagerie, les fournisseurs de services de courrier électronique et de cloud à offrir à leurs utilisateurs la possibilité de chiffrer leurs données lorsque cela est techniquement possible. Cette démarche contraste nettement avec celle du Royaume-Uni, qui cherchait à affaiblir les standards de chiffrement. Alors que de nombreux gouvernements à travers le globe cherchent de plus en plus à briser le chiffrement au nom de la sécurité publique, l’Allemagne pourrait devenir le premier pays à défendre le droit à des communications privées et sécurisées via une loi fédérale.

Le chiffrement comme norme légale

Le projet de loi souligne que bien que le chiffrement de bout en bout soit désormais une norme de l’industrie, certains services de messagerie ne l’utilisent pas ou seulement pour certaines fonctions, sans que cela soit justifié par des restrictions techniques.

Le chiffrement est défini comme le processus de brouillage des données sous une forme illisible afin de les protéger contre l’accès non autorisé, ce qui signifie que personne, pas même le fournisseur lui-même, ne peut voir ce que les utilisateurs s’envoient.

Bien que de nombreuses applications de messagerie sécurisée offrent déjà ce type de chiffrement ainsi que des fournisseurs de boite mail sécurisée, ce niveau de protection n’est pas obligatoire. La loi vise à remédier à cette situation en faisant du chiffrement un nouveau standard par défaut pour les services qui gèrent les données les plus sensibles des personnes et qui peuvent techniquement le faire.

Le projet de loi entend modifier partiellement la Loi allemande sur la protection des données de télécommunications et de télémedia (TTDSG), introduisant une obligation pour les fournisseurs de services de communication interpersonnelle et de cloud d’offrir le chiffrement, ou, le cas échéant, d’expliquer pourquoi il n’était pas possible de le mettre en œuvre, tout en exigeant également d’informer clairement les utilisateurs.

Les législateurs espèrent qu’en défendant le droit au chiffrement dans la loi fédérale, ils pourront promouvoir l’acceptation de l’utilisation généralisée de ces technologies sécurisées parmi les citoyens, les entreprises et les organismes publics. Ils ont décrit cette pratique comme « une contribution essentielle pour garantir les droits fondamentaux à assurer le secret des télécommunications ainsi que la confidentialité et l’intégrité des systèmes d’information technologiques et la cybersécurité ».

Accueil par l’industrie de la cybersécurité

Le projet de loi a été largement salué par l’industrie de la cybersécurité comme une victoire pour la vie privée. Par exemple, Tuta Mail, un fournisseur de courrier électronique crypté qui vient de fêter ses dix ans, a décrit cela comme un « mouvement remarquable » du gouvernement allemand.

Cependant, le chemin législatif est encore long. Le cabinet fédéral doit encore parvenir à un accord avant que le Bundestag (Parlement allemand) commence à évaluer la proposition de projet de loi.

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5 raisons pour lesquelles un pare-feu cloud est indispensable à votre entreprise

5 raisons pour lesquelles un pare-feu cloud est indispensable à votre entreprise

Cybermenaces en hausse, équipes éclatées entre bureau, domicile et terrain, explosion du Shadow IT et directives européennes de plus en plus strictes : le pare-feu d’entreprise traditionnel ne suffit plus.
Aujourd’hui, le pare-feu cloud s’impose comme une pièce maîtresse de la cybersécurité, surtout pour les PME exposées, mobiles, et sous pression réglementaire.
Voici les 5 vraies raisons pour lesquelles vous ne pouvez plus faire sans.

Résumé stratégique : pourquoi un pare-feu cloud change la donne

Nouvelles exigences des entreprises Pourquoi le pare-feu cloud y répond
Mobilité, télétravail, SaaS Inspection partout, pas seulement sur site
Visibilité sur les flux et incidents Centralisation et alertes temps réel
Respect des normes (NIS2, RGPD) Journaux exploitables, gestion des accès
Croissance rapide et multisite Déploiement sans matériel, scalable
Shadow IT, apps non maîtrisées Filtrage intelligent et dynamique

1. Bloquer les menaces là où elles surgissent vraiment : au-delà du périmètre

➡️ Pourquoi c’est indispensable ?
Parce que le réseau d’entreprise n’est plus un château fort. Entre le télétravail, les SaaS, les mobiles et les prestataires, les menaces viennent autant de l’intérieur que de l’extérieur. Un pare-feu cloud nouvelle génération filtre le trafic là où il circule réellement, et non plus juste à l’entrée du réseau local.

💡 Il permet une inspection du trafic entre applications cloud, des flux chiffrés sortants, des postes nomades… Ce qu’un pare-feu classique sur site ne fait tout simplement pas.

2. Limiter la casse d’une attaque grâce à une visibilité centralisée

➡️ Pourquoi c’est indispensable ?
Beaucoup de PME n’ont ni les moyens ni les effectifs pour maintenir un centre opérationnel de sécurité (SOC) 24/7.
💡 En cas d’incident (ransomware, exfiltration), vous voyez ce qui se passe, où et quand, sans avoir à éplucher les logs d’un boîtier enterré dans une baie réseau.

3. Réduire l’exposition au Shadow IT et aux SaaS non maîtrisés

➡️ Pourquoi c’est indispensable ?
Les utilisateurs contournent souvent l’IT pour utiliser des outils personnels ou non validés (Google Drive, ChatGPT, etc.). Un pare-feu cloud permet de détecter et bloquer automatiquement ces usages, ou de les conditionner à une authentification.

💡 C’est une réponse concrète à une préoccupation fréquente des DSI et RSSI : un VPN d’entreprise sécurise la connexion, mais n’offre pas toujours une visibilité complète sur les usages applicatifs ou les comportements réseau.

➡️ Certaines solutions avancées comme NordLayer, un VPN professionnel, intègrent désormais des fonctionnalités de surveillance réseau et de contrôle d’accès renforcé. Mais pour les architectures plus classiques, c’est bien le pare-feu cloud qui permet de combler cette lacune, en centralisant les analyses et en appliquant des règles dynamiques au-delà du tunnel chiffré.

Illustration : sécuriser les données pro

4. Faciliter la conformité (RGPD, NIS2, ISO 27001…) sans embaucher une armée

➡️ Pourquoi c’est indispensable ?
Les nouvelles réglementations (comme NIS2) imposent une traçabilité, une gestion des accès, une réaction rapide aux incidents. Un pare-feu cloud bien intégré génère des logs exploitables, des alertes contextualisées, et peut être piloté par une petite équipe.

💡 Vous ne cochez pas toutes les cases avec un pare-feu cloud, mais vous réduisez considérablement le coût d’atteindre la conformité, surtout si votre PME ne dispose pas d’une cellule cybersécurité dédiée.

5. Accompagner la croissance sans recréer la roue à chaque site distant

➡️ Pourquoi c’est indispensable ?
Quand une entreprise ouvre un bureau, embauche à distance ou collabore avec un nouveau partenaire, elle doit protéger ses flux sans tout redéployer. Le pare-feu cloud est scalable par design : une nouvelle instance, un nouveau segment, une nouvelle règle… sans matériel ni délai.

💡 C’est ce qui distingue un pare-feu nouvelle génération d’un simple “filtre” réseau : il suit la stratégie de l’entreprise, il ne la freine pas.

Pour finir

Un pare-feu cloud bien choisi n’est pas un gadget technologique : c’est une réponse directe à l’éclatement des usages et à l’intensification des risques.
Mais attention : toutes les solutions ne se valent pas.
La vraie question n’est pas de savoir si vous êtes exposé. Vous l’êtes déjà.

Privilégiez la clarté, l’intégration Zero Trust, la visibilité, et la scalabilité.

Le reste, c’est du marketing. Et ça ne vous servira à rien le jour où ça pète.

Pour creuser le sujet

  • ANSSI – MonEspaceNIS2 :
    Pour comprendre comment la directive NIS2 s’appliquera aux entreprises françaises.
  • Shodan.io :
    Pour visualiser en un clic ce que vos systèmes exposent sur Internet (utile, ou inquiétant…).
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La Directive NIS2 : coup de pression sur les PME en France

La Directive NIS2 : coup de pression sur les PME en France

Mise à jour : 12 mai 2025

Depuis la publication initiale de cet article, la situation autour de la directive européenne NIS2 a évolué :

  • 17 octobre 2024 : Date limite fixée par l’Union européenne pour la transposition de la directive NIS2 dans les législations nationales.
  • Début 2025 : Plusieurs États membres, dont la France, n’ont pas respecté cette échéance.
  • 7 mai 2025 : La Commission européenne a adressé un avis motivé à 19 pays pour manquement à leurs obligations de transposition. La France fait partie des États mis en demeure.

🇫🇷 En France, un projet de loi est actuellement examiné au Sénat. L’ANSSI a publié un référentiel de cybersécurité pour aider les entités concernées à se préparer, bien que la transposition légale ne soit pas encore finalisée.

  • 17 avril 2025 : Date limite imposée aux États membres pour établir la liste des entités essentielles et importantes.

Actuellement, la directive NIS2 est en vigueur au niveau européen, mais sa mise en œuvre concrète en France reste partielle à ce jour. Les entités concernées doivent néanmoins commencer à se préparer dès maintenant.

L’année 2023 marque l’introduction de la Directive NIS2, une grosse mise à jour apportée par l’Union européenne pour renforcer la sécurité des réseaux et des systèmes d’information. Avec une échéance fixée au 17 octobre 2024 pour transposer cette nouvelle loi dans la législation, le compte à rebours est lancé pour les États membres de l’UE.

Contexte : La Directive NIS Originelle

Avant de plonger dans les détails de la Directive NIS2, il est pertinent de comprendre son prédécesseur, la Directive NIS (Network and Information Systems).
Instaurée en 2016, cette directive était la première législation de l’UE consacrée à la cybersécurité. Elle visait à établir un niveau commun élevé de sécurité des réseaux et des systèmes d’information à travers l’Union, en mettant particulièrement l’accent sur les opérateurs de services essentiels dans des secteurs tels que l’énergie, les transports, et la santé, ainsi que sur les fournisseurs de services numériques comme les moteurs de recherche et les plateformes en ligne.
La Directive NIS a mis en place des exigences en matière de sécurité et des mécanismes de notification des incidents pour aider les États membres à répondre aux défis de cybersécurité et à protéger les consommateurs et les infrastructures critiques.

Nouvelle réalité, nouvelles règles

Contrairement à son prédécesseur, la Directive NIS2 élargit son champ d’application au-delà des fournisseurs de services essentiels tels que les secteurs de l’énergie, de la santé, et des transports, pour inclure également divers prestataires de services numériques. Elle impose des mesures de sécurité appropriées pour gérer les risques liés à la cybersécurité et des obligations de report en cas d’incidents de sécurité.
La NIS2 propose un cadre réglementaire solide pour aider les entreprises à naviguer dans un environnement digital complexe. Elle cible toutes les entités, publiques et privées, opérant dans l’UE, qui sont vitales pour l’économie et la société.

Illustration : UE

Préparation et conformité : les entreprises responsabilisées

La directive NIS2 impose aux entreprises de mettre en œuvre des politiques strictes en matière d’analyse des risques, de sécurité des systèmes d’information et d’évaluation régulière de l’efficacité des mesures de protection. Elle insiste notamment sur la gestion rigoureuse des accès, avec l’obligation de désactiver les droits des utilisateurs (employés ou prestataires) dès la fin de leur mission, et l’interdiction d’utiliser des comptes génériques.

Dans cette optique, le déploiement d’un VPN d’entreprise, s’appuyant sur une architecture Zero Trust (ZTNA), constitue une réponse adaptée. Ce type de solution permet de sécuriser les connexions distantes, de contrôler finement les accès réseau, et d’assurer une traçabilité conforme aux exigences de la directive. En combinant chiffrement, gestion des identités et segmentation dynamique du réseau, un Cloud VPN contribue directement à la réduction de la surface d’attaque.

De plus, l’adoption d’outils de Détection et Réponse sur les Endpoints (EDR) reste très importante pour renforcer la visibilité et la réactivité face aux menaces telles que les ransomwares ou le malvertising. Ces outils permettent une surveillance continue des activités système, facilitant une réponse rapide aux incidents.

En renforçant les obligations de cybersécurité, la directive NIS2 incite ainsi les entreprises à adopter des technologies proactives et évolutives pour faire face à un paysage de menaces toujours plus hostiles.

Sanctions Financières : Un Levier de Conformité

La NIS2 prévoit des sanctions financières sévères en cas de non-conformité.

  • Pour les entités essentielles, l’amende maximale sera d’au moins €10 millions, ou 2% du chiffre d’affaires annuel global.
  • Pour les entités importantes, l’amende maximale sera d’au moins €7 millions, ou 1,4% du chiffre d’affaires annuel global.

Illustration: Commission européenne

Pour conclure

Difficile d’ignorer certaines réalités troublantes du paysage actuel de la cybersécurité. Il semblerait que l’engagement envers la protection des données personnelles varie considérablement d’un secteur à l’autre.

D’un côté, certaines entreprises semblent négliger la valeur intrinsèque des informations personnelles qu’elles détiennent, traduisant ainsi une certaine désinvolture en matière d’investissement dans la cybersécurité.

D’un autre côté, des secteurs indispensables tels que la santé, confrontés à des contraintes budgétaires, peinent à allouer les ressources nécessaires pour renforcer leur cybersécurité. Les récentes attaques par ransomware visant des établissements de santé illustrent tristement cette réalité.

La Directive NIS2 est une tentative qui vise à augmenter la résilience et la coopération en matière de cybersécurité au sein de l’UE. Mais c’est également un sacré coup de pression pour beaucoup de PME qui tentent de s’adapter.

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Les 5 plus grands risques en cybersécurité pour 2025

Les 5 plus grands risques en cybersécurité pour 2025

En 2025, les menaces en cybersécurité continuent d’augmenter partout dans le monde, ciblant aussi bien les particuliers que les entreprises. Piratages assistés par l’IA, vols de données personnelles, ransomwares toujours plus sophistiqués… Découvrez les 5 plus grands risques à anticiper cette année et quelques solutions.

Aperçu des menaces clés en cybersécurité pour 2025

Menace Description rapide Cibles principales Prévention clé
Rançongiciels de nouvelle génération Chiffrement + vol de données avec chantage PME, infrastructures critiques, particuliers Sauvegardes, MFA, mises à jour logicielles
Ingénierie sociale assistée par l’IA Deepfakes audio/vidéo pour tromper et extorquer des données Professionnels, particuliers Sensibilisation, vérification multi-canaux
Exploitation des objets connectés (IoT) Piratage d’appareils mal sécurisés Réseaux domestiques et professionnels Segmentation réseau, mises à jour, mots de passe
Fuites de données et Cloud Pirater ou exposer des bases de données Grandes entreprises, SaaS, particuliers Chiffrement, MFA, audits de sécurité
Chaîne d’approvisionnement logicielle Compromission de logiciels de confiance Entreprises utilisant des outils tiers Surveillance des dépendances, audits, MFA

1) Rançongiciels (Ransomware) de nouvelle génération : la menace invisible qui frappe fort en 2025

Les rançongiciels évoluent dangereusement. En 2025, ces cyberattaques ne se contentent plus de bloquer vos fichiers : elles volent aussi vos données personnelles avant de les chiffrer, vous exposant ainsi à un double chantage. Imaginez : un e-mail alarmant indiquant que vos documents, photos ou informations bancaires ont été verrouillés et qu’ils seront publiés si vous ne payez pas. Avec l’aide de l’intelligence artificielle, les attaques par ingénierie sociale sont devenues fulgurantes et plus ciblées. Un simple clic sur une pièce jointe piégée ou un lien frauduleux peut déclencher l’infection. PME, particuliers, services de santé ou encore collectivités : personne n’est épargné, car les données ont une valeur monétaire énorme sur le marché noir.

Comment s’en protéger ?

  • Sauvegardes fréquentes : Conservez des copies de vos fichiers sensibles sur des supports déconnectés (disques durs externes ou solutions de stockage chiffrées).
  • Mises à jour logicielles : Maintenez votre système d’exploitation et vos applications à jour pour corriger les failles exploitées par les rançongiciels.
  • Vigilance face au phishing : Formez-vous à reconnaître les e-mails suspects et adoptez des solutions anti-hameçonnage.
  • Authentification multifactorielle (MFA) : Activez-la partout où c’est possible pour limiter l’accès à vos comptes même si vos identifiants sont compromis.
Le ransomware ne cible plus seulement les profils peu avertis : même les utilisateurs expérimentés et les entreprises bien équipées peuvent tomber dans le panneau. Aujourd’hui, l’automatisation et la ruse des attaques en font un danger pour tous.

2) Ingénierie sociale assistée par l’IA : quand l’image et la voix deviennent des armes

L’ère du phishing évolue avec l’arrivée des deepfakes et de l’ingénierie sociale assistée par l’IA. Désormais, un simple appel vidéo ou message vocal peut être entièrement fabriqué, imitant à la perfection la voix et l’apparence d’un collègue, d’un supérieur ou même d’un proche.

Ces techniques sont utilisées aussi bien pour escroquer des entreprises avec des fraudes au virement bancaire que pour piéger des particuliers via des messages ultra-ciblés. L’IA permet d’automatiser et de personnaliser ces attaques, les rendant plus crédibles que jamais.

Comment s’en protéger ?

  • Sensibilisation avancée : Ne faites jamais confiance à un message, même ultra-réaliste, sans vérification parallèle.
  • Vérification multi-canaux : Confirmez toute demande sensible via un second canal de communication (appel direct, SMS).
  • Authentification multifactorielle (MFA) : Activez-la pour toutes vos connexions sensibles afin de compliquer l’accès aux comptes, même en cas de vol d’identifiants.

Les deepfakes ne sont plus de la science-fiction : aujourd’hui, même les plus prudents peuvent être piégés.

3) Exploitation des objets connectés (IoT) : quand votre maison devient une porte d’entrée pour les hackers

En 2025, la prolifération des objets connectés (IoT) transforme nos foyers et espaces professionnels en cibles privilégiées pour les cyberattaques. Caméras de surveillance, thermostats, assistants vocaux, jouets connectés… Tous ces appareils, souvent mal sécurisés, peuvent devenir des points d’entrée idéaux pour un pirate.

L’attaque la plus redoutée ? La création de botnets géants : des réseaux d’appareils infectés utilisés pour lancer des attaques massives (comme les DDoS) ou infiltrer discrètement un réseau domestique. Il suffit qu’un appareil soit compromis pour que l’ensemble de votre réseau devienne vulnérable.

Comment s’en protéger ?

  • Mises à jour régulières du firmware : Activez les mises à jour automatiques pour corriger les failles de sécurité connues.
  • Segmentation du réseau : Séparez vos objets connectés du reste de votre réseau Wi-Fi en créant un sous-réseau dédié.
  • Désactivation des services inutiles : Désactivez les fonctions non-essentielles comme l’accès à distance lorsque vous n’en avez pas besoin.
  • Changer les identifiants par défaut : Modifiez systématiquement les mots de passe initiaux des objets connectés, souvent trop faibles.

Les objets connectés facilitent le quotidien, mais sans sécurisation appropriée, ils peuvent devenir des espions. Prenez le contrôle avant que quelqu’un d’autre ne le fasse.

Illustration : Cybersécurité 2024

4) Fuites massives de données et attaques ciblant le Cloud : vos informations ne sont jamais trop loin d’être exposées

Avec l’explosion des services Cloud en 2025, stocker ses données « en ligne » est devenu un réflexe quotidien, que ce soit pour des fichiers personnels ou des bases de données professionnelles entières. Mais cette accessibilité croissante attire les cybercriminels : un simple accès mal protégé ou une faille dans un service SaaS peut exposer des millions de données sensibles.

Les attaques Cloud ne se limitent plus à un simple vol de données. Aujourd’hui, les cybercriminels combinent le vol et le chantage : ils exfiltrent les informations avant de menacer de les publier ou de les revendre. Un exemple courant ? Le piratage de bases de données clients, entraînant des campagnes massives d’usurpation d’identité ou de phishing.

Comment s’en protéger ?

  • Chiffrement des données sensibles : Utilisez des outils de chiffrement côté client avant d’envoyer vos fichiers sur le Cloud.
  • Gestion stricte des accès : Appliquez le principe du moindre privilège (ne donner l’accès qu’aux personnes strictement nécessaires).
  • Surveillance et audits de sécurité : Mettez en place des alertes et réalisez des audits réguliers de vos services Cloud.
  • Authentification multifactorielle (MFA) : Ajoutez une couche de sécurité essentielle à tous vos comptes Cloud.

Le Cloud est pratique, mais il n’est pas infaillible. Garder le contrôle sur qui accède à vos données et comment elles sont protégées est capital pour éviter des conséquences désastreuses. Optez toujours pour un fournisseurs de Cloud sécurisé chiffré.

5) Attaques sur la chaîne d’approvisionnement logicielle : quand la menace vient de vos outils de confiance

En 2025, les cybercriminels ciblent de plus en plus l’amont : au lieu d’attaquer directement une entreprise ou un particulier, ils infiltrent les logiciels et services qu’ils utilisent. Cette stratégie, appelée attaque sur la chaîne d’approvisionnement logicielle, consiste à compromettre un fournisseur de confiance (éditeur de logiciels, librairies open source, mises à jour) pour propager un code malveillant à grande échelle.

Un pirate insère discrètement un malware dans la mise à jour d’un logiciel populaire. Les utilisateurs l’installent sans se méfier, déclenchant ainsi l’accès à leurs systèmes. Ces attaques sont particulièrement dangereuses car elles contournent la plupart des mesures de sécurité habituelles, profitant de la confiance accordée à l’outil initial.

Comment s’en protéger ?

  • Surveillance des mises à jour logicielles : Vérifiez toujours la source et l’intégrité des mises à jour avant installation.
  • Contrôle des dépendances open source : Intégrez des outils d’analyse de code pour identifier d’éventuelles vulnérabilités dans les modules utilisés.
  • Gestion des accès privilégiés : Limitez les droits d’administration et d’installation de nouveaux logiciels à un cercle restreint.
  • Audits de sécurité réguliers : Effectuez des tests de sécurité proactifs sur l’ensemble de votre infrastructure et des outils utilisés.

Même les logiciels de confiance peuvent être corrompus. Adopter une approche proactive et vérifier systématiquement les sources reste essentiel pour éviter des intrusions massives.

Protégez-vous dès aujourd’hui

Les cybermenaces évoluent à une vitesse fulgurante, et 2025 ne fera pas exception. Qu’il s’agisse de ransomwares de nouvelle génération, de deepfakes trompeurs ou de failles dans les objets connectés, la meilleure défense reste la prévention proactive et l’éducation continue.

Adoptez dès maintenant de bonnes pratiques :

  • Sauvegardez régulièrement vos données.
  • Activez l’authentification multifactorielle (MFA).
  • Restez informé des nouvelles menaces et formes d’escroqueries.

La cybersécurité est l’affaire de tous. En étant conscient des risques et en appliquant des mesures de protection adaptées, vous réduisez considérablement votre exposition. N’attendez pas qu’il soit trop tard : agissez dès maintenant.

Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos pages et à nous poser des questions pour comprendre comment sécuriser vos données personnelles. Merci pour votre soutien et pour vos nombreux partages !

A propos de l'auteur : Lisa

A propos de l'auteur : Lisa

Fondatrice de VPN Mon Ami

Lisa est une experte en cybersécurité avec plus de 10 ans d’expérience dans le domaine des VPN. Lisa écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.