Malware : Portrait de Famille

Malware : Portrait de Famille

Le terme malware désigne un programme malveillant ayant pour but de perturber grandement le fonctionnement d’un appareil connecté et doté d’un système d’exploitation. Malware est un mot-valise anglais, il se compose de Malicious (malveillant) et de Software (logiciel). Lucratif pour les concepteurs, véritable fléau pour ceux qui en sont victimes, les malwares forment une assez grande famille dont les premiers membres remontent aux années 60. Découvrez les différents types de malwares.

Les différents types de Malwares : Sommaire

  • Les Virus
  • Les Vers
  • Les chevaux de Troie
  • Les Adwares
  • Les Ransomwares
  • Les Wipers
  • Les Spywares
  • Les Keyloggers
  • Les Downloaders
  • Les rootkits

 

A l’origine des malwares, une approche ludique

Dans les années 60, par simple jeu, des ingénieurs s’amusaient à créer des programmes visant à se multiplier et à envahir l’espace numérique de l’adversaire. Avec l’apparition des premiers réseaux informatique de transfert de paquets de données tels qu’ARPANET, la frontière qui sépare ce qui relève de l’amusement, de la bidouille et l’expérimentation de programme et du vandalisme se floute peu à peu.

En effet, les joueurs de Minecraft ne manqueront pas de sourire à l’idée de savoir que le premier malware clairement identifié portait le nom de CREEPER. Il s’agissait au départ d’un programme informatique pensé pour se déplacer de machines en machine grâce au réseau. Il subira au fil du temps quelques améliorations lui permettant de s’auto-répliquer d’un appareil à l’autre. Bien que non-malveillant et ne causant pas de dégâts, ce programme dont la devise était « I’M THE CREEPER : CATCH ME IF YOU CAN » est ce qui s’apparente le plus à un ver informatique.

C’est un programme similaire baptisé REAPER et reposant sur le même principe de déplacement à travers le réseau qui mit un terme à la propagation de CREEPER. La création de REAPER fut longtemps attribuée à des informaticiens anonymes, de nos jours, il est communément admis que le concepteur serait Ray Tomlinson, le créateur du courrier électronique.

Ingénieux et particulièrement créatif, l’univers lié à la création des premiers malwares n’aura eu de cesse d’apporter son lot de références culturelles dans l’univers du jeu vidéo et de la culture geek (mangas, comics, films…).

Logo de la toei animation

Les premiers malwares

Les virus

Conçus pour se répliquer, les virus informatique ont néanmoins besoin d’hôtes tels que des logiciels pour se déplacer. Il s’agit d’un programme capable de perturber grandement le fonctionnement d’un appareil. Non-malveillant dans ses toutes premières versions, des lignes de codes toxiques ont été ajoutées dans le but de nuire. Un virus est capable de chiffrer chacune de ses répliques afin de dissimuler le code qui le compose. Il peut être polymorphe afin d’être plus difficilement détectable voir carrément changer sa propre structure. Dans certains cas, plus rares, ils sont furtifs.

Les vers

À la différence des virus, les vers n’ont pas besoin d’être liés à un hôte pour se propager. Considérés comme nuisibles, les vers informatique se dupliquent à l’infini et sont même capables de contaminer l’ensemble des périphériques d’un ordinateur. Le plus connu est sans aucun doute « I love you » qui sévissait au début des années 2000.

Chevaux de Troie

Un cheval de Troie est le nom donné à un logiciel, en apparence tout à fait normal, qui abrite un code malveillant destiné à faire des dégâts assez importants. Tirant leur nom de la célèbre ruse d’Ulysse, les chevaux de Troie peuvent abriter n’importe quel type de parasites informatique, virus, spyware, keylogger ….

Si dans les grandes lignes, il est possible de catégoriser les malwares, en réalité, ils peuvent abriter plusieurs des caractéristiques des uns et des autres. C’est d’ailleurs, ce qui les rends si redoutables.

illustration virus

Différents types de malwares : Suivre la tendance

Les Adwares

Très en vogue ces dernières années, les Adwares permettent l’affichage de publicités lors de l’utilisation de programmes ou services. Les Adwares sont très répandus en raison de la quantité importante d’applications gratuites disponibles. En effet, l’affichage publicitaire est une façon de générer des revenus. Ne vous y tromper pas, les Adwares sont des malwares, ils perturbent le bon fonctionnement de votre appareil ainsi que votre expérience utilisateur. En règle générale, il suffit de passer à la version payante de l’application pour être débarrassé de ces affichages publicitaires permanents.

Le Malvertising comme vecteur d’attaque

Le malvertising, ou « publicité malveillante », est une technique qui utilise la publicité en ligne pour distribuer des logiciels malveillants. Il se cache souvent derrière des bannières publicitaires ou des pop-ups sur des sites web fréquentés. En cliquant sur ces publicités, les utilisateurs peuvent involontairement télécharger et installer un logiciel malveillant sur leur système. Parfois, le simple fait d’afficher la publicité sur un navigateur peut déclencher le téléchargement automatique du malware, sans interaction de l’utilisateur, exploitant des failles dans le logiciel du navigateur ou des plugins associés.

Les conséquences du malvertising peuvent être graves, entraînant des vols de données, des arrêts d’opérations, et des coûts de réparation élevés pour les entreprises, sans parler des dommages potentiels à la réputation.

Les Ransomwares

Un logiciel de rançon est un malware destiné à prendre en otage les informations personnelles contenues dans un appareil. Les données de l’utilisateur sont rendues inaccessibles au moyen d’un chiffrement. Dans un second temps, une somme d’argent est demandée, par mail, au propriétaire en échange de la récupération de ses données au moyen d’une clé. En raison de son aspect particulièrement lucratif, le nombre de ransomware est en constante augmentation dans le monde.

Parmi les exemples notoires de cette catégorie de logiciels malveillants, CryptoWall se distingue par sa sophistication et sa capacité à infliger des dommages considérables.

CryptoWall chiffre les fichiers de ses victimes avec une méthode de chiffrement avancée, les privant ainsi de l’accès à leurs données personnelles ou professionnelles. La demande de rançon suit généralement, spécifiant un montant à payer en cryptomonnaie, ce qui rend la transaction difficile à tracer pour les autorités.

Les Wipers

Très souvent associés aux ransomwares, un Wiper est un programme malveillant dont l’objectif est d’effacer l’intégralité des données contenues dans l’OS qu’il infiltre. En 2017, NotPetya, bien qu’exigeant une rançon était un malware de type Wiper.

malware cercle chromatique

Quand le vieux fait du neuf

Les Spywares

Plus connus en France sous le nom de logiciels espions ou mouchards, les spywares font partie des menaces les plus insidieuses. Ils sont conçus pour s’infiltrer discrètement dans un appareil afin de récolter et transmettre des données personnelles sensibles : identifiants, coordonnées bancaires, historique de navigation, etc.
Certains peuvent même prendre le contrôle du micro, de la webcam ou de l’écran sans que l’utilisateur ne s’en aperçoive.

👉 Parmi les spywares, il existe une catégorie particulièrement préoccupante : le stalkerware. Ces logiciels sont souvent installés par un proche (conjoint, parent, collègue) et permettent d’espionner à distance une personne à son insu : messages, localisation, appels, photos, tout peut être surveillé. Déguisés en outils de contrôle parental ou de gestion professionnelle, ils franchissent la limite entre surveillance et emprise.

Les Keyloggers

Assez répandu dans le milieu du gaming, un keylogger, une fois installé sur l’appareil de sa victime, enregistre toutes les frappes clavier de l’utilisateur. Ce programme s’exécute discrètement en arrière-plan et ne cause aucun dégât matériel. Ce ne sont pas vos conversations qui intéressent les attaquants mais vos identifiants et mots de passe. Les Keyloggers sont une sous-catégorie de malware nommée « enregistreur de frappe », on retrouve également des mousselogger.

Les Downloaders

Traditionnellement transmis au travers des faiblesse des navigateurs, les downloaders sont des malwares capables de se transférer automatiquement. Particulièrement vicieux, les Drive by Download ne requièrent pas de manipulations particulières et se passent du consentement de l’internaute. Le fichier peut contenir, toutes sortes de code malveillant, allant du simple ver au spyware.

Les Rootkits

Initialement dédiés aux systèmes reposant sur Linux, un rootkit est un malware capable de prendre progressivement le contrôle d’un OS en obtenant peu à peu les droits administrateurs du système dans lequel il s’est installé. Les vecteurs d’attaques des rootkits sont nombreux et ne sont régis par aucune règle particulière. Les objectifs peuvent d’ailleurs varier, la machine infectée peut servir d’intermédiaire pour une attaque, pour miner ou tout simplement fournir à l’attaquant des informations sensibles. La technologie sur laquelle s’appuient les rootkits pour se dissimuler se retrouve très fréquemment dans certaines applications qui ne sont pas forcément néfastes pour l’utilisateur.

malware honey pot

Si vous souhaitez en savoir plus : Comment savoir si j’ai été piraté ?

Pourquoi tous ces pourriciels ?

Pour l’argent, tout simplement.

Les informations sensibles, les données personnelles liées à l’identité d’un individu valent beaucoup d’argent. Les sommes versées en rançon sont également particulièrement rentables.

En 2017, le monde a subi une des plus grosses cyberattaques. WannaCry s’est infiltré dans plus de 300 000 ordinateurs à travers 150 pays dans le monde. C’est le plus grand piratage à demande de rançon de l’histoire. Les autorités avaient d’ailleurs incité les victimes à ne pas payer la somme demandée en bitcoin. Des grosses entreprises avaient également été touchées, FedEx, Vodafone et même le centre hospitalier de Liège.

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs

Méfiez-vous des mails ou messages qui vous pressent d’effectuer une action ; cliquer sur un lien, rentrer vos identifiants sur une adresse fournie … Etc. Pour rappel, l’ingénierie sociale, définit l’ensemble des pratiques reposant sur l’exploitation des faiblesses et la manipulation humaine.

Un bon antivirus assurera une protection correcte pour son utilisateur pour peu qu’il soit mis à jour régulièrement. Certains VPN bloquent les publicités et les malwares qui utilisent les failles des navigateurs comme vecteur d’attaque avec une certaine efficacité. Prenez toujours également soin de régulièrement changer vos mots de passe avec des choix d’identifiants suffisamment complexes afin de limiter les tentatives de piratage.

Bien évidemment, personne ne récupère volontairement un malware sur son ordinateur et il faut bien comprendre que le risque zéro n’existe pas.

Cyberattaque contre France Travail : 43 millions de Français exposés

Cyberattaque contre France Travail : 43 millions de Français exposés

Une cyberattaque d’envergure a frappé France Travail, l’organisme public anciennement connu sous le nom de Pôle Emploi, mettant en péril les données personnelles de 43 millions de Français. Cet incident soulève de sérieuses préoccupations quant à la sécurité des informations personnelles dans un contexte où les attaques informatiques se multiplient.

Déroulement de l’attaque

Entre le 6 février et le 5 mars 2024, des cybercriminels ont réussi à infiltrer les systèmes de France Travail, exploitant une faille initiée par une usurpation d’identité de conseillers Cap emploi. Cette manœuvre leur a permis d’accéder et d’exfiltrer une quantité massive de données personnelles, incluant noms, prénoms, numéros de sécurité sociale, dates et lieux de naissance, identifiants France Travail, ainsi que les adresses mail et postales et numéros de téléphone des individus inscrits.

Implications de la fuite

Bien que les mots de passe et coordonnées bancaires n’aient pas été compromis, la nature des données volées ouvre la porte à des risques très importants d’usurpation d’identité et de phishing. Les cybercriminels pourraient utiliser ces informations pour mener des campagnes d’ingénierie sociale ciblées et convaincantes.

Réponse institutionnelle

France Travail a rapidement réagi en informant la CNIL et en déposant plainte. Une enquête préliminaire a été lancée par le Parquet de Paris. Parallèlement, l’organisme s’engage à alerter individuellement les personnes affectées et rappelle l’importance de ne jamais partager ses mots de passe ou informations bancaires.

Conseils de prévention

Face à cette menace, il est impératif d’adopter des mesures de sécurité renforcées :

  • Changez immédiatement vos mots de passe, en privilégiant des combinaisons complexes et uniques pour chaque service. Au besoin utilisez un gestionnaire de mot de passe gratuit.
  • Soyez extrêmement vigilant face à tout message suspect pouvant relever du phishing y compris les message provenant de France travail.
  • Considérez l’utilisation d’un VPN lors de connexions à des réseaux Wi-Fi publics pour chiffrer vos données et protéger votre identité en ligne.

Conclusion

Cette cyberattaque contre France Travail n’est pas une surprise compte tenu de la quantité massive de données personnelle que ses bases de données contiennent. La sensibilisation et l’adoption de bonnes pratiques en matière de cybersécurité seront votre unique rempart. C’est à vous de mettre vos données en sécurité.

Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos pages et à nous poser des questions pour comprendre comment sécuriser vos données personnelles et réduire votre suivi en ligne. Merci pour votre intérêt et vos nombreux partages !
A propos de l'auteur : Lisa

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Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écris de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.

Sécurité sur X : Comment éviter les fuites d’IP avec la nouvelle fonction d’appel

Sécurité sur X : Comment éviter les fuites d’IP avec la nouvelle fonction d’appel

Le 28 février 2024, X (anciennement connu sous le nom de Twitter) a lancé une nouvelle fonctionnalité permettant à ses utilisateurs sur iOS et Android de passer des appels audio et vidéo directement depuis la plateforme. Activée par défaut pour tous, cette option autorise initialement les appels provenant des contacts enregistrés dans votre carnet d’adresses ou des personnes que vous suivez. Cependant, il est possible d’élargir ces paramètres pour recevoir des appels de utilisateurs vérifiés et de tout le monde, exposant potentiellement les adresses IP des utilisateurs, ce qui soulève n’est pas du gout de tout le monde en matière de confidentialité et de sécurité.

Exposition des adresses IP sur X

La fonctionnalité d’appel, bien qu’innovante, présente un risque de sécurité. Les appels sur X sont acheminés en peer-to-peer, révélant ainsi les adresses IP des deux parties, ce qui peut compromettre l’identité et la localisation des utilisateurs. Des outils tiers, facilement accessibles en ligne, peuvent capturer ces adresses IP sans nécessiter de compétences techniques approfondies.

X propose une option pour désactiver le paramètre peer-to-peer et masquer votre adresse IP en relayant les appels via son infrastructure, mais cette fonctionnalité, nommée « Confidentialité améliorée des appels », n’est pas activée par défaut et n’est disponible que sur iOS et Android.

Importance de protéger votre adresse IP

Votre adresse IP est un identifiant unique qui peut révéler votre localisation approximative et être utilisée à des fins malveillantes, comme le suivi de vos activités en ligne ou la réalisation d’attaques DDoS. Dans certains cas, elle peut même être vendue sur le dark web. Il est donc crucial de protéger votre adresse IP, surtout pour les personnes vivant sous des régimes non démocratiques, les journalistes, et les voyageurs.

Comment protéger votre adresse IP

Pour sécuriser votre adresse IP, il est recommandé d’éviter les services et sites web douteux, de vérifier régulièrement les paramètres de confidentialité de vos applications, et d’utiliser un VPN pour masquer votre adresse IP. Un VPN sans logs devrait offrir des fonctionnalités de sécurité avancées et garantir une politique stricte de non-conservation des données de navigation de l’utilisateur.

Choisir un VPN pour X

Lors de la sélection d’un VPN, privilégiez ceux offrant des fonctionnalités de sécurité comme un Kill-Switch et des serveurs bien situés dans le monde, ainsi qu’une politique vérifiée de non-conservation des logs. Évitez les VPN gratuits qui ne disposent pas de modèle économique clair et vérifiable. Optez pour un VPN rapide, supportant le protocole WireGuard qui est le plus adapté pour les smartphone actuellement.

Conclusion

La nouvelle fonctionnalité d’appel sur X soulève des questions importantes sur la confidentialité et la sécurité des utilisateurs. Déjà que la nouvelle politique de confidntialité laissait quelque peu à désirer, cette nouvelle option d’appel crée une vulnérabilité supplémentaire en terme de sécurité. En prenant les mesures appropriées pour protéger votre adresse IP, notamment en utilisant un VPN et en ajustant les paramètres de confidentialité de l’application, vous devriez, si vous le souhaitez pouvoir profiter de cette fonctionnalité tout en minimisant les risques.

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A propos de l'auteur : Lisa

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L’application de gestionnaire de mot de passe Proton Pass est enfin disponible sur Windows

L’application de gestionnaire de mot de passe Proton Pass est enfin disponible sur Windows

Proton Pass vient de lancer sa première application pour Windows. Désormais, vous aurez accès au gestionnaire de mots de passe Open Source de Proton depuis votre ordinateur de bureau. C’était l’une des fonctionnalités les plus demandées par la communauté, elle est enfin disponible au téléchargement pour tous à partir d’aujourd’hui.

Un gestionnaire de mots de passe accessible à tous

Proton Pass offre à ses utilisateurs la possibilité de gérer leurs mots de passe directement depuis leur bureau Windows. Cette avancée vraiment très demandée. En effet, à sa sortie, Proton Pass n’était disponible que sur navigateurs, ce qui n’était pas du gout de tout le monde.

Outre la gestion des mots de passe, Proton Pass enrichit son service avec des fonctionnalités telles que les alias pour cacher les adresses email et un authentificateur 2FA intégré, renforçant ainsi le niveau de sécurité de tous les comptes.

L’accessibilité et la facilité d’utilisation ont été des critères primordiaux dans le développement de cette application. Avec un support hors ligne et une interface utilisateur saluée pour sa clarté, l’application Windows de ProtonPass permet une expérience améliorée à ses utilisateurs.

 

Sécurité et confidentialité au cœur de l’application

L’une des caractéristiques notables de cette nouvelle application est son mode hors ligne, accessible aux utilisateurs disposant des fonctionnalités premium de Pass. Ce mode est particulièrement utile en voyage ou dans des zones où l’accès à Internet est limité ou instable. Activable en un clic dans les paramètres, le mode hors ligne est sécurisé par le protocole chiffrement Argon2, conçu pour résister aux attaques par force brute. Ainsi, les mots de passe restent accessibles et sécurisés, avec ou sans accès Internet.

Fidèle à sa philosophie, Proton rend l’application Proton Pass Windows open source, permettant à quiconque d’examiner le code. Cette transparence vise à faciliter la détection et la correction rapide des problèmes, renforçant la confiance dans la sécurité de l’application.

 

Bientôt disponible sur MacOS et Linux

 

Proton invite sa communauté à télécharger l’application Proton Pass pour Windows et à partager leurs retours pour continuer à améliorer ses produits.

Illustration : Proton Mass bientpot disponible sur MacOS et Linux

Cette sortie pour Windows n’est que le début. Proton annonce déjà le développement d’applications pour macOS et Linux, témoignant de son ambition de fournir des outils de sécurité accessibles à tous, indépendamment de la plateforme utilisée.

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Les attaques par falsification de données d’identification font des ravages et on vous dit pourquoi

Les attaques par falsification de données d’identification font des ravages et on vous dit pourquoi

Une cybermenace se distingue par sa croissance alarmante et son caractère insidieux actuellement. il s’agit de l’attaque par falsification de données d’identification, mieux connue sous le nom de « credential stuffing ». Cette stratégie malveillante, en pleine expansion, s’attaque moins aux systèmes qu’à la nature même de nos comportements en ligne, exploitant les faiblesses humaines pour infiltrer nos vies numériques. Sa complexité et sa capacité à évoluer rendent sa prévention particulièrement ardue, suscitant une inquiétude grandissante parmi les experts en cybersécurité et les utilisateurs. Cet article vous explique pourquoi.

Qu’est-ce qu’une attaque par falsification de données d’identification ?

L’attaque par falsification de données d’identification est une forme de cyberattaque où les agresseurs utilisent des listes de noms d’utilisateur et de mots de passe obtenus lors de précédentes violations de données pour tenter d’accéder à des comptes sur différents sites et services.
Le principe repose sur une réalité troublante mais courante : de nombreuses personnes réutilisent leurs identifiants sur plusieurs plateformes. Les cybercriminels exploitent cette habitude pour automatiser des tentatives de connexion en masse, pariant sur le fait qu’une fraction de ces identifiants sera valide sur d’autres services.

A contrario, les attaques par force brute ne reposent pas sur des identifiants déjà compromis. Elles consistent à essayer de deviner les mots de passe en testant de nombreuses combinaisons jusqu’à en trouver une correcte, une méthode qui peut exiger un grand nombre d’essais et prendre beaucoup de temps.

Comment fonctionne-t-elle ?

Les attaquants se procurent des bases de données contenant des identifiants volés lors de fuites de données antérieures. À l’aide de logiciels automatisés, ils lancent des attaques massives contre une multitude de sites internet, testant les combinaisons d’identifiants volés. Lorsqu’une correspondance est trouvée, ils peuvent accéder au compte de l’utilisateur, souvent dans le but de commettre des fraudes, du vol d’identité ou d’autres activités malveillantes.

Pourquoi l’attaque par falsification de données d’identification est-elle redoutée ?

Cette méthode d’attaque est redoutable pour plusieurs raisons. D’abord, elle est difficile à détecter car elle utilise des identifiants valides, rendant les tentatives de connexion indiscernables de celles d’un utilisateur légitime.

Ensuite, son efficacité repose sur une pratique courante et risquée : la réutilisation des mots de passe. Enfin, l’automatisation de ces attaques permet aux cybercriminels de tester des millions d’identifiants en peu de temps, augmentant significativement le risque de compromission de comptes.
Illustration : attaque par falsification de données

Pourquoi est-elle en augmentation ?

Cette tendance s’explique par plusieurs facteurs :

  • Augmentation des fuites de données : Les violations de données sont de plus en plus fréquentes, fournissant aux cybercriminels une quantité massive d’identifiants à exploiter. Chaque nouvelle fuite de données représente une opportunité pour lancer des attaques de credential stuffing sur de nombreux sites.
  • Très rentables : Leur rentabilité découle de l’efficacité avec laquelle elles transforment les données volées en accès non autorisés à des comptes en ligne riches en informations personnelles et financières. Que ce soit par la vente d’accès à ces comptes compromis sur le dark web, le vol direct de fonds, ou encore l’exploitation de données personnelles pour des escroqueries ciblées, les retours sur investissement sont considérables. Cette disproportion entre l‘investissement minimal requis et les profits potentiels élevés alimente non seulement la persistance mais aussi l’escalade de ces attaques dans le cyberespace.
  • Automatisation des attaques : Les outils permettant de réaliser des attaques par falsification de données d’identification sont devenus plus accessibles et sophistiqués. Ils permettent aux attaquants de tester des millions de combinaisons d’identifiants en peu de temps, augmentant ainsi l’efficacité et le volume des attaques.
  • Réutilisation des mots de passe : Malgré les recommandations constantes en matière de sécurité, la pratique de réutilisation des mots de passe reste trop courante. Cette habitude rend les utilisateurs particulièrement vulnérables aux attaques de credential stuffing, car un seul identifiant compromis peut ouvrir l’accès à plusieurs comptes.
  • Absence de prise de conscience : Beaucoup d’utilisateurs ne sont pas pleinement conscients des risques associés à la sécurité de leurs informations en ligne, notamment l’importance d’utiliser des mots de passe uniques et forts pour chaque compte. Cette lacune en matière de sensibilisation contribue à la réussite des attaques.
  • Difficulté de détection : Les attaques par falsification de données d’identification peuvent être difficiles à détecter pour les entreprises, car elles impliquent l’utilisation d’identifiants valides. Cela permet aux attaquants de rester sous le radar pendant une période prolongée, augmentant le risque de dommages significatifs.

Comment se protéger ?

La défense contre les attaques par falsification de données d’identification repose sur plusieurs piliers.

Premièrement, l’utilisation de mots de passe uniques et complexes pour chaque compte est fondamentale. L’emploi d’un gestionnaire de mots de passe peut faciliter cette pratique.

Deuxièmement, l’activation de l’authentification à deux facteurs (2FA) ajoute une couche de sécurité supplémentaire, rendant l’accès au compte beaucoup plus difficile même si le mot de passe est compromis.

Enfin, rester vigilant et informé sur les dernières fuites de données permet de changer proactivement les mots de passe des comptes potentiellement affectés.

Conclusion

Le temps du « je n’ai rien à cacher » est révolu. A force de ne rien sécuriser, ça va finir par vous couter très cher.
Equipez-vous ! Soyez méfiant ! Arrêtez de croire que vous n’êtes personne sur cette toile et que vos données n’ont aucune valeur.  Sécuriser toujours votre connexion en ligne, utilisez des gestionnaires de mot de passe, changez-les souvent à intervalle irréguliers. Utiliser des réseaux privés virtuels sur des réseaux extérieurs au votre.
Adopter des comportements sécuritaires en ligne, c’est une responsabilité. Les attaques par falsification de données d’identification sont une véritable menace et ciblent tout le monde.

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A propos de l'auteur : Lisa

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C’est Confirmé ! Fuite Massive de Données de 33 Millions de Français liées à l’Assurance Santé

C’est Confirmé ! Fuite Massive de Données de 33 Millions de Français liées à l’Assurance Santé

En début d’année, une cyberattaque d’une ampleur inédite a visé deux opérateurs de services pour les compagnies d’assurance médicale en France, Viamedis et Almerys, exposant les données de près de la moitié de la population française. Plus de 33 millions de personnes se retrouvent ainsi dans une situation de vulnérabilité, leurs informations personnelles ayant été compromises.

Les Faits : Une brèche énorme

Les attaques, survenues à quelques jours d’intervalle au début de février, ont permis aux cybercriminels d’accéder à des données sensibles. Selon la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), les informations divulguées incluent l‘état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale, ainsi que le nom de l’assureur santé et les garanties du contrat souscrit. Heureusement, les données bancaires, médicales, les adresses postales, numéros de téléphone et adresses email n’ont pas été affectées.

Réactions et mesures prises

Face à cette violation, la CNIL a rapidement ouvert une enquête pour évaluer la gravité de la situation et s’assurer que les opérateurs concernés informent les personnes affectées conformément au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Les victimes de cette fuite sont encouragées à rester vigilantes face aux tentatives de phishing et à surveiller attentivement les mouvements sur leurs comptes.

Conseils et précautions

Il est impratif pour les individus concernés de prendre des mesures proactives pour sécuriser leurs informations personnelles. Cela inclut la surveillance régulière de leurs comptes et la mise en place d’alertes pour toute activité suspecte. De plus, il est recommandé de changer régulièrement les mots de passe et d’utiliser des méthodes d’authentification multi-facteurs lorsque cela est possible.

Pour conclure

Cette fuite de données sans précédent en France sert de rappel alarmant sur les vulnérabilités auxquelles nous sommes exposés dans notre société connectée. Elle appelle à une action collective, tant au niveau des organisations que des individus, pour renforcer la sécurité des informations personnelles et prévenir de futures violations.
Ne négligez rien !

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