L’extinction d’Internet : pourrions-nous surmonter cette apocalypse numérique ?

L’extinction d’Internet : pourrions-nous surmonter cette apocalypse numérique ?

Imaginez un monde sans Internet, où nous devrions faire face à un quotidien sans messagerie, réseaux sociaux et plateformes de streaming. Ce n’est pas si loin le temps où le bruit du modem, la ligne téléphonique occupée et les factures exorbitantes nous rappelaient les limites de cette technologie naissante. Malgré ces contraintes, les premiers internautes étaient émerveillés par ce nouveau monde numérique aux possibilités infinies. Et si un jour, c’était le crash ? Sommes-nous prêts à affronter l’impensable ? Que se passerait-il si, du jour au lendemain, Internet venait à disparaître ? 

Qu’est-ce qu’Internet ?

Internet désigne un réseau de réseaux informatiques connectés dans le monde entier. On parle ici de l’infrastructure physique. Dans l’inconscient collectif, Internet est plutôt perçu comme un vaste monde virtuel remplis de sites, de services, de réseaux sociaux, etc.

Internet a été développé à partir d’un projet de recherche du gouvernement américain dans les années 1960, appelé ARPANET, qui visait à créer un réseau de communication robuste et décentralisé. Depuis lors, il s’est considérablement développé pour devenir un élément essentiel de la vie quotidienne pour des milliards de personnes à travers le monde. On le nomme plus couramment World Wild Web.

Internet permet de nombreuses applications , tels que la navigation, la messagerie électronique, les réseaux sociaux, les jeux en ligne, le commerce électronique, la diffusion de contenu en continu, les appels vidéo et bien d’autres. Il a révolutionné la façon dont nous communiquons, travaillons, apprennons, en connectant les individus et les organisations du monde entier de manière instantannée.

A lire également : Découvrez un Internet sans frontière avec le meilleur VPN.

Que se passerait-il si Internet s’arrête demain ?

Tout d’abord, tout ce qui est site web et cloud computing deviendrait inutile et non-accessible. Les applications sur votre téléphone ou votre ordinateur dépendent de l’accès à Internet pour faire ce que vous voulez qu’elles fassent. Si l’internet disparaissait, elles seraient inopérantes.

illustration : triste

Si Internet s’effondrait, vous ne pourriez plus rien faire :

  • Utiliser les médias sociaux
  • Faire des achats en ligne
  • Chercher des choses en ligne
  • Jouer à des jeux multijoueurs
  • Regarder n’importe quoi en streaming
  • Obtenir des mises à jour en direct pour vos logiciels
  • Effectuer des opérations bancaires en ligne
  • Télécharger des jeux
  • Télécharger des fichiers autres que des jeux
  • Appeler ou envoyer des SMS dans certains cas
  • Déclarer vos impots (est-ce si grave ? :))
  • etc

Une coupure permanente de la connexion internet constitue également l’épine dorsale d’un grand nombre d’activités commerciales et gouvernementales. Toutes ces activités seraient rapidement interrompues.

  • Les fichiers stockés sur un cloud sécurisé ? Disparus.
  • L’accès aux bases de données ? Fini.
  • La communication instantanée entre les entreprises ? Plus rien.
  • Suivi en direct de tout et n’importe quoi ? Entièrement disparu.

L’économie s’effondrerait immédiatement, notre société actuelle est devenue très dépendante de ce service (oui, Internet est un service.) à tous les niveaux.

Comment l’internet pourrait-il tomber en panne ?

Internet n’est pas un système centralisé provenant d’un point unique, si un élément tombe en panne, il en reste suffisamment pour qu’il fonctionne encore.

Il y a deux grands domaines qui peuvent être ciblés pour faire tomber l’internet : l’infrastructure physique et les « logiciels » qui font fonctionner celui-ci.

En ciblant l’infrastructure

Cela signifie couper des fils, endommager des satellites, détruire des points d’échange internet, etc. Naturellement, une telle attaque serait très difficile à mener à l’échelle mondiale. Par ailleurs, toute catastrophe naturelle (astéroïdes, etc.) susceptible de détruire une grande partie de l’infrastructure entraînerait d’autres problèmes plus importants que la perte de connexion.

Illustration : réparer une panne

En ciblant les logiciels

Il s’agirait d’exploiter des bugs et de diffuser des malwares pour empêcher les protocoles web de fonctionner. Techniquement faisable et bien plus réaliste que si l’on ciblait l’infrastructure. Ce scénario reste cependant peu probable, le réseau entier est bien défendu.

L’internet, peut-il tomber en panne dans certaines régions du monde ?

Évidement ! Il est possible de faire tomber l’Internet dans certaines régions et c’est déjà arrivé, parfois intentionnellement parfois non.

En 2011, une femme creusait pour trouver du cuivre et a accidentellement coupé une grande partie d’un câble de fibre optique. Cela a provoqué une énorme panne d’Internet qui a sévi dans certaines zones de la Géorgie, de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie.

En 2012, l’ouragan Sandy a provoqué une grande panne d’Internet.

En 1988, le ver Morris a touché des milliers d’ordinateurs sur l’internet naissant et les ralentissements tellement importants que le service était inutilisabales. Éradiquer le Ver morris avait couter des milliers de dollars.

Certains gouvernements coupent parfois le réseau.

Quels sont les types de coupures d’Internet ?

Les fermetures ou coupures de l’internet peuvent être classées en deux grandes catégories : les fermetures totales et les fermetures partielles.

Coupure totale

Cela signifie qu’Internet ne fonctionne plus. Tous les services sont complètement bloqués, y compris les opérateurs à large bande et les services de données mobiles. Ce blocage s’étend généralement à l’échelle d’une région ou d’un pays, et les utilisateurs sont incapables d’établir une connexion sur quelques appareils que ce soit.

Arrêt partiel

Les fermetures d’Internet sont généralement employées par des gouvernements peu démocratiques en temps de crise, lorsque la nécessité d’empêcher la liberté d’expression ou de réunion est la plus dangereuse pour le régime. Les pays les plus souvent cités sont la Chine et la Russie.

Que ferions-nous si l’internet s’arrêtait ?

Nous nous adapterions et surtout, nous tenterions de le relancer.

Au niveau de l’infrastructure, il faudrait un magicien pour faire disparaître tous les câbles, les satellites et les serveurs sans faire disparaître la civilisation humaine de la surface de la Terre. Et si cela se produisait, l’humanité recréerait un réseau.

Si Internet s’arrêtait à cause d’un problème de logiciel. Le code devrait être vérifié, les logiciels malveillants potentiels devraient être corrigés, les lecteurs devraient être effacés et réécrits, mais ce n’est rien comparé au remplacement de l’infrastructure physique.

Illustration : Code

En conclusion, l’idée d’un monde sans Internet peut sembler effrayante et presque impensable pour la majorité d’entre nous qui avons intégré cet outil dans nos vies quotidiennes. La disparition soudaine de ce réseau aurait des conséquences majeures sur la communication, l’économie, l’éducation et le divertissement.

Envisager un avenir sans Internet nous incite à réévaluer notre relation avec la technologie et à considérer comment nous pourrions nous adapter et survivre dans un monde déconnecté. Cette prise de conscience nous rappelle l’importance de l’équilibre entre notre vie en ligne et hors ligne et souligne la nécessité de préserver les compétences et les connaissances qui ne dépendent pas exclusivement du numérique. L’apocalypse numérique n’est peut-être pas pour demain mais des restrictions et des coupures sont à prévoir à l’avenir.

SSH ou VPN : lequel est le plus sûr ?

SSH ou VPN : lequel est le plus sûr ?

Naviguer sur Internet comporte des risques. Cela va du vol d’identité aux escroqueries en tout genre. Il est important de se protéger en ligne. Les VPN (Virtual Private Network) et SSH (Secure Shell) sont des outils de cybersécurité efficaces. Pourtant bien que similaires, ces deux dispositifs ne font pas la même chose.

 SSH ou VPN : Lequel est le plus sûr ?

SSH et VPN : quelle est la différence ?

Les systèmes VPN et SSH créent tous deux des tunnels sécurisés pour le transport de vos données. Ces tunnels garantissent que personne d’autre que le destinataire prévu ne puisse voir ou modifier vos données.

Cependant, alors qu’une connexion SSH ne fonctionne qu’au niveau de l’application, une connexion VPN chiffre et protège toutes vos données.

En gros, le tunnel SSH sécurise les données échangées entre vous et un serveur distant auquel vous avez accès, tandis qu’un VPN chiffre l’ensemble de vos connexions réseau.

Qu’est-ce qu’un SSH ?

SSH est l’abréviation de Secure Shell (la coquille sécurisée). Il s’agit d’un protocole réseau et d’un programme qui vous permet d’accéder en toute sécurité à des périphériques distants et de transférer des données ou d’exécuter des commandes. Cette technologie chiffre et dissimule votre trafic, garantissant ainsi la sécurité de votre connexion. Parmi les plus connus, on peut citer FileZilla.

Cela signifie que vous pouvez accéder aux ressources du réseau depuis pratiquement n’importe où. Elle est particulièrement utile lorsque vous souhaitez une communication sécurisée entre votre ordinateur au travail et à la maison.

Comment fonctionne un SSH ?

En plus de permettre à vos appareils de communiquer et d’accéder aux ressources, le protocole SSH protège les données. Il le fait grâce à un chiffrement de haut niveau, à l’authentification par mot de passe et à l’authentification par clé publique. Cela signifie que vos données sont en sécurité pendant que le client SSH les transmet à l’appareil destinataire.

Vous devez avoir quelques connaissances techniques pour configurer et utiliser SSH, car cela peut être assez compliqué et long si vous ne savez pas exactement ce que vous voulez. Entendons-nous bien, la configuration d’un VPN, à partir de zéro, demanderait plus d’efforts, mais les fournisseurs de réseau privé virtuel propose des applications simples qui ne nécessitent aucune compétence en informatique.

Qu’est-ce qu’un tunnel SSH ?

Un tunnel SSH est un tunnel chiffré créé par le protocole SSH. Celui-ci transfère le trafic non-crypté vers un serveur SSH, en le protégeant.

Un client SSH peut être configuré pour fonctionner comme un proxy SOCKS (Socket Secure). Il crée une adresse IP (Internet Protocol) aléatoire avant que vos données n’atteignent leur destination. Ensuite, SOCKS utilise le proxy pour former des connexions de protocole TCP et UDP à travers les adresses IP.

C’est là que vous pouvez trouver des similitudes entre SSH et un VPN. Vos données proviennent du serveur SSH lorsque vous utilisez un tunnel SSH, tout comme c’est le cas avec un réseau privé virtuel et ses serveurs VPN.

Il est également important de noter que les tunnels SSH doivent être configurés par application, et que vous devez utiliser des commandes de terminal pour les contrôler.

Avantages et inconvénients de SSH

Avantages

  • Le processus de configuration du serveur est moins compliqué que celui des connexions VPN pour les personnes ayant des connaissances techniques.
  • Fournit un de haut niveau pour protéger les utilisateurs des menaces. Celles-ci peuvent inclure les fuites DNS (Domain Name System leaks), l’usurpation d’adresse IP, le routage de la source IP, le vol de données, etc.
  • Les tunnels SSH facilitent l’accès à un serveur distant ou le fonctionnement d’une session de terminal à distance entre des appareils.

Illustration : configurer un SSH

Inconvénients

  • Les utilisateurs inexpérimentés peuvent trouver la configuration et la gestion difficiles.
  • Chaque application à laquelle vous souhaitez accéder à distance devra disposer d’une connexion SSH individuelle. Cela peut devenir compliqué si vous souhaitez chiffrer l’ensemble de votre trafic Internet.

Pour en savoir plus : Eviter les fuites DNS sous VPN, est-ce que c’est possible ?

Qu’est-ce qu’un VPN ?

Un réseau privé virtuel est un dispositif qui achemine votre trafic à travers un tunnel chiffré.

Même si vous vous connectez à Internet en utilisant un Wi-Fi public ou un hotspot non-sécurisé, vous pouvez être sûr que vos données sont sécurisées dans le tunnel VPN.

Avec un VPN, vous pouvez vous connecter à un serveur distant de n’importe où dans le monde d’un simple clic. Cela vous permet de contourner les pare-feu restrictifs ou la censure, d’éviter les restrictions géographiques et de naviguer sur Internet en toute sécurité.

 

Comment fonctionne un VPN ?

Les protocoles de chiffrement d’un VPN dissimule le trafic d’un utilisateur d’Internet en le faisant passer par un tunnel sécurisé.

Le tunnel déguisera votre trafic pour donner l’impression qu’il provient d’un autre endroit : il protège votre identité, vos données de navigation et votre sécurité en ligne.

Le VPN chiffre également tout le trafic partagé entre les réseaux, vous protégeant ainsi des regards indiscrets.

 

 

Avantages et inconvénients du VPN

Avantages

  • Un VPN actif crypte immédiatement tout le trafic provenant de votre appareil. Aucun codage ou contrôle du serveur n’est nécessaire.
  • Les meilleurs VPN proposent des serveurs situés dans le monde entier, ce qui vous permet de donner l’impression d’être n’importe où dans le monde.
  • Les VPN sont accessibles à tous, même si vous n’avez aucune compétence technique.
  • Les VPN sécurisent tout votre trafic réseau, protégeant ainsi votre identité, vos données et votre localisation, même lorsque vous utilisez des réseaux Wi-Fi publics non sécurisés.
  • Les VPN permettent de masquer votre utilisation du réseau, ce qui signifie que votre FAI ne peut pas limiter vos données.

Inconvénients

  • Un serveur VPN peut être compliqué à configurer au niveau du serveur si vous décidez de le faire vous-même.
  • Il est important de se méfier des fournisseurs de VPN 100% gratuits car ils peuvent vous pourrir de publicités, offrir un mauvais chiffrement ou même vendre vos données.

SSH ou VPN : lequel est le plus sûr ?

En ce qui concerne la sécurité du chiffrement, les deux options sont aussi sûres l’une que l’autre. Toutefois, un VPN protège toutes vos données, tandis qu’un SSH ne fonctionne qu’au niveau des applications.

Un utilisateur occasionnel peut utiliser le tunnel SSH pour gérer sa bibliothèque musicale, ses e-mails ou ses fichiers personnels, même s’il est loin de son appareil. Un shell sécurisé est axé sur la ligne de commande. Si vous êtes doué pour la technologie, cela vous offre plus de flexibilité et un processus de configuration technique plus facile.

Un VPN connecte votre appareil à un serveur qui peut faire croire que vous êtes n’importe où dans le monde (géo-spoofing)

Un VPN est plus facile à configurer et offrira plus de sécurité aux entreprises et à la grande majorité des utilisateurs occasionnels, tandis qu’un SSH offre une bonne option de navigation sécurisée pour les individus amateur de technologie au sein de leurs réseaux privés. Le ssh était très répandu dans les réseaux pro il y a une vingtaine d’années, maintenant les professionnels se tournent vers les VPN d’entreprise plus complet, plus flexible et couvrant de manière sécurisée tous les types de taches à effectuer en télétravail.

Ainsi, un tunnel SSH vous permettra d’accéder à un autre ordinateur même si vous n’êtes pas à proximité de celui-ci.

Avec un shell sécurisé, vous serez généralement connecté à une machine spécifique, et seules les données que vous aurez choisies seront transférées. Tandis qu’avec un réseau privé virtuel, vous serez connecté à un réseau où tout votre trafic est chiffré et protégé.

La plupart des utilisateurs de VPN peuvent simplement télécharger une application ou une extension pour commencer dans les 5 minutes. Vous n’avez donc pas à vous soucier de procédures de configuration compliquées.
Si vous connaissez les scripts/codage, vous pouvez utiliser un tunnel SSH pour accéder aux fichiers. Cela en fait une excellente solution de synchronisation de fichiers.

Pour conclure

Un VPN est probablement la meilleure option pour la plupart des utilisateurs quotidiens.

Bien que la configuration initiale d’un VPN soit plus compliquée que la construction d’un tunnel SSH, la plupart des utilisateurs de VPN bénéficieront de systèmes déjà configurés. Ainsi, tout ce qu’ils ont à faire est de télécharger l’application, de se connecter à leur compte et de sélectionner un emplacement. Ce n’est donc pas un problème, sauf si vous envisagez de mettre en place votre propre serveur VPN (ce qui est peu probable).

Cela dit, les administrateurs informatiques ou toute personne qui doit accéder à un ordinateur spécifique à distance pourraient bénéficier davantage de SSH ou d’une combinaison des deux technologies pour fournir un accès complet et crypté à leurs appareils. Tout dépend de vos besoins personnels.

Quels sont les différents types de hackers ?

Quels sont les différents types de hackers ?

Ah le fameux gars en capuche noire dans une cave sombre ! Génie pour certains, fléau pour d’autres, le hacker revêt de nombreux visages ou devrais-je dire chapeaux. Faisons le point sur les différents types de hackers.

Un hacker est généralement défini comme une personne qui utilise des compétences techniques pour accéder à des systèmes informatiques ou des réseaux sans y être autorisé. Les hackers peuvent mettre à profit leur savoir-faire à des fins éthiques, comme la recherche de vulnérabilités dans les systèmes pour en faire corriger les potentielles erreurs et les rendre plus surs.
Il existe différents types de hackers qui utilisent leurs compétences de différentes manières, certains sont éthiques et d’autres malveillants, certains cherchent à protéger les systèmes, d’autres cherchent à les compromettre. La définition exacte de ce qu’est un hacker, un pirate ou encore un cybercriminel varie en fonction du contexte et des motivations.

Les hackers éthiques (white hat)

Les hackers éthiques (aussi appelés « white hats ») qui utilisent leurs compétences pour détecter et corriger les faiblesses de sécurité des systèmes informatiques. Les white hat ou hackers éthique sont des personnes qui s’introduisent dans des systèmes à des raisons légitimes et éthiques. Leur mission première s’articule autour de la sécurité informatique. C’est leur cœur de métier. Ils peuvent être embauchés par des entreprises pour tester leurs systèmes et les aider à se protéger contre de potentielles attaques malveillantes. illustration : logo hackers

Le Glider – Symbole des hackers

Certains sont salariés, d’autres travaillent à leur compte et participent à des programmes de Bug Bounty, il n’y a de tout, comme dans n’importe quel métier. Les white hat travaillent également avec les forces de l’ordre pour combattre la criminalité informatique au sens large.

Les hackers malveillants (black hat)

Les black hat sont considérés comme des cybercriminels qui utilisent leurs compétences pour des activités illégales. Ces pirates sont les auteurs de nombreux faits comme la violation de la sécurité informatique, le vol de données, le rançongiciel, le vol d’identité. Les black hat peuvent également utiliser leurs compétences pour nuire aux entreprises et/ou aux individus. Ils agissent souvent dans le but de gagner de l’argent, mais pas seulement, parfois le simple plaisir de causer des gros dégâts suffit à les motiver. La vengeance peut également être une de leur motivation.

Les hackers grey hat

Rien n’est jamais vraiment tout noir ou tout blanc, les hackers n’échappent pas à cette règle.

Dans le contexte de la sécurité informatique, le terme gris se réfère à des activités ou des individus qui se situent entre les white hat et les black hat. Les grey hat sont des hackers qui utilisent leurs compétences pour des raisons à la fois légitimes et illégitimes ou pour des activités à la fois éthiques et non-éthiques. En termes simples, ils font un peu ce qu’il veulent.

Illustration : Hack Ghost In the Shell

©Ghost in the Shell

Ils peuvent par exemple découvrir une vulnérabilité dans un système et la signaler à la société concernée sans l’exploiter ou ils peuvent accéder à un système sans autorisation pour découvrir des vulnérabilités et les exploiter pour leur propre bénéfice.

Cybersécurité : Quels sont les meilleurs VPN pour entreprise ?

Les hacktivistes

L’hacktivisme est une forme de militantisme, ce terme est la contraction de hacker et activisme.

Les hacktivistes sont des personnes qui utilisent les techniques de piratage informatique pour promouvoir des idéologies ou des causes politiques. Ils peuvent cibler des gouvernements, des entreprises ou des organisations qui, selon eux, sont en désaccord avec leurs convictions.

Les actions des cybermilitants peuvent inclure des attaques DDoS pour perturber les sites web, la publication de données privées volées, ou la propagation de logiciels malveillants.

Les hacktivistes peuvent être considérés comme des grey hat ou des black hat en fonction de la nature de leurs actions et de leurs motivations. Ça dépend surtout de la perception de la population par rapport à leurs actions et revendications.

Illustration : Film Blackhat

Il est compliqué de nommer des groupes d’hacktivistes, les anonymous sont sans aucun doute les plus connus.

Les script-kiddies

Le terme script-kiddies est assez péjoratif et pourtant les dégâts causés par ces personnes peuvent être assez important. Souvent sous estimés, les script-kiddies (gamins à script) sont des personnes qui utilisent des scripts ou des outils de piratage préécrits pour effectuer des attaques informatiques, sans avoir une compréhension réelle des techniques utilisées. Ils peuvent être considérés comme des hackers amateurs ou des utilisateurs non expérimentés. Leur impact est généralement moins important que celui des hackers expérimentés. Les script-kiddies peuvent utiliser des outils tels que les programmes de déni de service distribué (DDOS), des kits d’exploitation de failles, et des scripts de piratage pour pourrir ou s’introduire un système. Ces gamins à script sont majoritairement considérés comme des black hat. De nos jours, il n’y a plus vraiment de profil type pour un script-kiddie, mais pendant longtemps, la plupart d’entre eux étaient des adolescents.

Autres couleurs

Illustration : Série Mr robot

©Mr Robot

En plus des termes white hat, black hat et grey hat (je vois parfois passer le terme gray), il existe d’autres termes couramment utilisés pour décrire différents types de hackers.

    • Les green hats (chapeau vert) sont souvent des débutants dans le monde de la cybersécurité qui cherchent à apprendre les compétences nécessaires pour devenir des hackers éthiques.
    • Les blue hats (chapeau bleu) sont des hackers qui ciblent les systèmes de leur employeur ou de clients pour tester leur sécurité. On les nomme des pentesteurs.
    • Les red hats (chapeau rouge) sont des hackers qui cherchent à protéger les systèmes en utilisant des méthodes plus agressives que les hackers éthiques, comme en attaquant les hackers malveillants pour les mettre hors d’état de nuire.

Ces termes ne sont pas aussi couramment utilisés que les autres et les hackers eux-mêmes sont parfois dubitatifs avec ces couleurs. Disons simplement que c’est communément admis.

Pour en savoir plus : Histoire du hacking

Pour conclure

En conclusion, non, tous les hackers ne sont pas des mecs en sweat noir cloitrés dans un vieux hangar, il y a aussi des pirates barbus qui rôdent dans leur salon et parfois même dans le votre si votre réseau domestique n’est pas assez sécurisé.

Comprendre l’informatique en réseau virtuel (VNC)

Comprendre l’informatique en réseau virtuel (VNC)

Souvent confondu avec les VPN, le VNC soit l’informatique en réseau virtuel est l’un des systèmes d’accès à distance les plus sophistiqués. Il vous permet de contrôler un ordinateur à distance. Le VNC est un choix répandu pour les réseaux d’entreprise et les postes de travail à distance. Il convient aussi parfaitement aux réseaux domestiques. Découvrir et comprendre le VNC (Virtual Network Computing).

Qu’est-ce que l’informatique en réseau virtuel (VNC) ?

Créé à la fin des années 1990, Virtual Network Computing est un projet open-source pensé par les laboratoires AT&T, le plus grand fournisseur de service téléphonique aux US. Par la suite, Le VNC s’est ensuite développé en plusieurs solutions de bureau à distance. A la base, Virtual Network Computing est un type de logiciel de contrôle à distance. Il établit la communication avec un autre appareil via votre connexion réseau.

Le VNC fonctionne en transmettant, sans fil, toutes les frappes au clavier et les mouvements de la souris d’un ordinateur à un autre. Basé sur le protocole RFB (Remote Framebuffer), L’informatique en réseau virtuel envoie les données des pixels de l’écran entre les appareils en temps réel. Ainsi, sa capacité à afficher le bureau visuel et à donner un contrôle complet sur une machine rend le système VNC unique. Les 3 principaux systèmes d’exploitation qui prenne en charge le VNC sont Windows, macOS et Linux.

Le VNC suit un modèle client-serveur. Vous installez un visualiseur (client) sur un appareil local et le connectez à une autre machine à distance. Il interagit avec les commandes de l’utilisateur depuis la machine locale et exécute les actions correspondantes sur le serveur distant.

Illustration : Utilisation du VNC pour l'assistance technique à distance

Les utilisations de l’informatique en réseau virtuel peuvent aller des postes de travail et de l’assistance technique à distance à des utilisations plus personnalisées. Vous pouvez utiliser le VNC sur votre réseau domestique si vous avez besoin d’accéder à votre appareil pendant vos déplacements.

Le VNC présente-t-il des inconvénients ?

Il ne fait aucun doute que les outils basés sur le Virtual Network Computing peuvent être très utiles dans de nombreux cas.

Bien que cette technologie soit en développement depuis plus de 30 ans, son fonctionnement interne est toujours resté assez basique. Lorsque la connexion Internet est mauvaise, cela peut entraîner des problèmes de performance ou des retards lors du partage d’écran.

Le VNC consomme une quantité considérable de bande passante pour transférer des informations à distance, pixel par pixel. La bonne nouvelle est que la plupart des clients VNC permettent aux utilisateurs de régler la résolution et la profondeur de couleur d’un écran distant. Cette option minimise la consommation de bande passante. Mais même règlé au minimum, les données échangées sont collossales.

Si l’on examine le Virtual Network Computing sous l’angle de la sécurité, on constate de belles faiblesses. Le protocole RFB chiffre les mots de passe, mais c’est tout. La partie transmission des données reste en clair. Certains fournisseurs de services de Virtual Network Computing mettent en œuvre un chiffrement du trafic de la session, mais c’est très rare. Le plus simple est encore de combiner l’utilisation d’un VPN avec le Virtuel Network Computing. C’est la pratique la plus recommandée.

Pour en savoir plus : Quels sont les meilleurs VPN d’entreprise ?

La combinaison d’un VNC et d’un VPN

La plupart des internautes confondent Virtual Network Computing et Virtual Private Networks en raison de la similitude de leurs noms. Cela fait également beaucoup d’anglicismes à intégrer. Ne perdez pas à l’esprit, leur objectif et leurs fonctions sont très différents. Utilisée conjointement, la combinaison d’un VNC et d’un VPN peut amener les services d’accès à distance à un autre niveau en terme de cybersécurité.

Veuillez toutefois noter qu’en raison de la très grosse consommation de données que nécessite l’utilisation d’un VNC, un VPN gratuit en ligne, même de très bon niveau, ne suffira pas à traiter rapidement les informations transferées sur le réseau.

Un réseau privé virtuel complète les programmes de VNC en chiffrant l’intégralité du trafic. Aucun tiers ne peut accéder aux informations que vous échangez en ligne avec la machine distante. Si l’informatique en réseau vrituel offre une grande souplesse en matière de connexions à distance, le VPN est un excellent moyen de préserver leur confidentialité. De cette manière, ils améliorent tous deux leurs fonctionnalités respectives et garantissent une protection de haut niveau des données.

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A propos de l'auteur : Mina

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CoFondatrice de VPN Mon Ami

Chasseuse de bug dans son quotidien, Mina teste tous les outils de cybersécurité, anciens et nouveaux, que nous vous faisons découvrir.

Pour quelles raisons utiliser un VPN personnel ?

Pour quelles raisons utiliser un VPN personnel ?

Pour quelles raisons utiliser un VPN personnel ?

VPN personnel, VPN partagé, client VPN, ou le serveur VPN, les réseaux privés virtuels peuvent avoir plusieurs formes. Abordons aujourd’hui le VPN personnel, à savoir celui que vous allez installer et paramétrer vous-même.

Raisons de mettre en place un serveur VPN personnel

La mise en place d’un VPN personnel à domicile peut sembler être une tâche ardue. Effectivement, cela peut être long et parfois complexe. Pourtant, elle peut être la meilleure solution pour les personnes qui appartiennent à plusieurs catégories spécifiques.

Voici quelques raisons d’envisager la mise en place d’un serveur VPN personnel :

Vous voulez être le seul responsable de vos données.

Si vous choisissez d’utiliser un service de réseau privé vrituel, vous comptez sur le fournisseur pour acheminer votre trafic Internet. Bien sûr, le meilleur VPN ne fait rien d’autre que de maintenir vos données confidentielles et en sécurité. Toutefois, si vous souhaitez avoir le contrôle total de vos informations, la mise en place d’un serveur VPN personnel peut être une meilleure option pour vous.

Vous avez besoin de contrôler l’accès à distance.

Soit vous avez besoin d’accéder au réseau de votre domicile lorsque vous voyagez, soit vous possédez une petite entreprise avec un réseau local sécurisé que les employés doivent atteindre à distance. Si vous stockez des fichiers essentiels dans votre système domestique ou professionnel, un serveur VPN personnel est un excellent choix pour accéder à des informations privées en toute sécurité. De même, si vous êtes un globe-trotter et que vous voyagez souvent à l’étranger, la mise en place d’un VPN à domicile vous permet d’accéder à des contenus qui ne sont pas disponibles dans le pays étranger que vous visitez.

Vous êtes un bidouilleur, et vous avez un intérêt modeste pour les VPN.

Sans aucun doute, la configuration d’un VPN personnel nécessite quelques efforts techniques pour établir une connexion sécurisée et privée. Mais si vous vous considérez comme une personne douée pour la technologie, vous ne résisterez peut-être pas à un tel défi.

A découvrir : Professionnels, faut-il utiliser un VPN externe ou interne pour son entreprise ?

Le logiciel VPN, une option plus simple

Si vous n’entrez pas dans l’un des cas d’utilisation du VPN personnel énumérés, ce n’est pas un problème. Il existe une solution alternative et plus directe qui peut répondre à vos besoins en un simple clic.

Voici quelques avantages du logiciel/application VPN à prendre en compte :

Le logiciel VPN est prêt à l’emploi

En dehors de la construction de votre serveur VPN personnel, vous avez le choix d’utiliser une technologie qui est déjà testée et approvée. L’application dispose d’une liste de serveurs VPN intégrée qui vous donne la possibilité de vous connecter rapidement sur tous vos appareils. La convivialité est ce qui rend le logiciel VPN super facile à utiliser. Pour configurer correctement un VPN, il suffit d’installer le logiciel sur votre appareil et de le connecter à un serveur. C’est tout !

Illustration : Interface de NordVPN 2022

Interface d’un logiciel VPN – NordVPN©

Le logiciel VPN vous couvre sous une adresse IP partagée.

L’une des différences les plus importantes des applications VPN par rapport à une configuration VPN personnelle est l’obtention d’une IP partagée. En d’autres termes, lorsque plusieurs utilisateurs se connectent au même serveur, ils obtiennent une adresse IP identique. Cela dissuade tout effort d’analyse des schémas de trafic Internet sur une IP définie. Comme un serveur VPN personnel vous donne une IP privée unique, il peut y associer directement vos comptes. Bien sûr, vous pouvez changer continuellement les IP pour éviter cela, mais là encore, cela représente des ressources et des compétences supplémentaires.

Un contenu illimité et sans frontière où que vous soyez.

Le logiciel VPN vous donne toutes les chances de contourner les restrictions. Il fait en sorte que votre adresse IP soit située dans une zone qui n’est pas soumise à ces réglementations en matière de contenu. Et comme le logiciel VPN est généralement fournis avec de nombreux serveurs parmi lesquels choisir, vous ne vous limiterez pas une seule localisation VPN personnelle.

Pour conclure

Chaque type de réseau privé virtuel peut protéger votre navigation en ligne. Vous êtes libre de choisir forme que vous préférez. Que vous ayez besoin du meilleur VPN pour voyager à l’étranger ou que vous essayiez plusieurs solutions VPN différentes pour votre domicile, vous aurez toujours la possibilité de choisir ce qui VOUS convient le mieux. Vous voulez essayer les deux solutions sans avoir besoin d’acheter un VPN au préalable ? Essayez un VPN gratuit et vous serez fixé.

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A propos de l'auteur : Lisa

A propos de l'auteur : Lisa

Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.

Détruire les mythes sur les VPN gratuits

Détruire les mythes sur les VPN gratuits

Comme le dit le dicton : Quand c’est gratuit, c’est toi le produit. Voilà qui reflète parfaitement les craintes courantes des fournisseurs qui dissimulent leurs stratégies de monétisation derrière des offres de VPN gratuit. Ces services méritent-ils votre confiance ? Nous allons détruire les mythes sur les VPN gratuits.

VPN gratuit ≠ VPN freemium

Les Internautes ont tendance à mélanger 2 concepts radicalement différents : les services de VPN gratuits et les services de VPN freemium.

Les services de VPN Freemium

Un VPN freemium couvre les produits fournissant à la fois des plans payants et gratuits. L’option gratuite offre généralement des fonctionnalités de base, suffisantes pour atteindre les objectifs visés. Les plans premium étendent les fonctionnalités disponibles et améliorent grandement les performances générales. Ces modèles économiques reposent sur les frais d’abonnement payés comme principale source de revenus. Les fournisseurs de VPN disposant d’un version gratuite de leurs applications ne pratiquent donc pas la collecte des données pour financer leur infrastructure et leur développement logiciel.

ProtonVPN est un exemple de service freemium qui continue à prouver sa fiabilité en tant qu’option gratuite et payante. Open Source, dès que vous installez et ouvrez l’application, vous pouvez vous connecter aux emplacements disponibles gratuitement. Aucune question n’est posée, aucun paiement n’est requis. ProtonVPN gratuit n’a pas de limitation ni en données mensuelles ni en durée, c’est un VPN sans log.

Il existe d’autres fournisseurs, parmi eux, on peut citer Hide.me, TunnelBear ou encore Windscribe. Veuillez cependant noté que pour ces fournisseurs vous êtes limités en emplacements de serveurs ainsi qu’en données mensuelles.

Illustration : Télécharger Windscribe le VPN à la carte

Windscribe VPN – Illustration VPN Mon Ami©

Les services de VPN 100% gratuit

Ne disposant pas de plan premium, le modèle économique des services 100% gratuits repose généralement sur la collecte et la revente de vos données de navigation ou encore de l’affichage de publicités. On peut citer le VPN Hola.

Le problème des services gratuits

Les produits gratuits en ligne sont très appréciés. Il y a de fortes chances que vous jongliez quotidiennement avec des dizaines d’entre eux, comme les médias sociaux, les services de messagerie ou certains jeux. L’inconvénient typique est que de nombreux services gratuits sont accompagnés de publicités qui interrompent votre expérience de temps à autre. Si vous pouvez passer outre la publicité, la collecte continue de données est un véritable problème.

Précisons que les services gratuits ne sont pas les seuls à se livrer à des pratiques de collecte de données. Dans certains cas, ces services payants monétisent également les données de leurs utilisateurs. Les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d’accès à Internet continuent de vendre les données des utilisateurs en plus des revenus qu’ils tirent de leurs services principaux.

L’hypothèse générale est que les services payants seront moins intrusifs, car la collecte de données et les publicités ne sont pas leurs principales sources de revenus. Malheureusement, ces croyances ne sont pas toujours correctes car la question de payer pour privatiser ses données demeure. Pour y voir plus clair, il faut prendre systématiquement le temps de lire la politique de confidentialité du service que vous utilisez.

La méfiance à l’égard des produits gratuits ne fait que s’intensifier après des rappels de la façon dont ils abusent des relations avec leurs clients. Début 2020, une enquête a révélé que le logiciel antivirus gratuit d’Avast (déclarations ici) enregistrait les habitudes de navigation des utilisateurs. Sa filiale Jumpshot emballait ensuite ces logs détaillés et les revendait à des courtiers en données.

Les experts en cybersécurité estiment que si les informations personnelles étaient interdites, les détails de la navigation avaient le potentiel de désanonymiser les utilisateurs. Ces informations révèlent à quel point les entreprises sont disposées à obtenir une meilleure visibilité des actions des consommateurs. Même si ce type de suivi fonctionne sur la base de l’opt-in, les spécialistes notent que les consommateurs y prêtent rarement attention. La plupart des utilisateurs acceptent les conditions sans y regarder de plus près. S’ils le font, les conditions mentionnées peuvent ne pas tout révéler. Par exemple, ils ne divulguent pas le nom de leurs partenaires ou des entreprises qui sont susceptibles d’acheter ou de recevoir les données collectées.

Illustration : Site de Datarade un courtier en données
Datarade, un courtier en données

Les mythes sur les VPN gratuits : Un service dangereux pour les utilisateurs ?

Oui dans certains cas.

Les utilisateurs qui ont recours à des services VPN gratuits en espérant obtenir qualité, respect et protection en ligne sans limitation ni limite de temps se fourrent le doigt dans l’oeil. En effet, même si un VPN masque efficacement les adresses IP, il peut mettre en péril la sécurité de vos appareils.

En 2016, une étude a fourni un plateau rempli d’informations précieuses sur les pratiques des VPN gratuits. L’enquête a porté des centaines d’applications de VPN gratuit Android. L’étude révèle de nombreuses tendances alarmantes qui restent encore pertinentes à ce jour, principalement en raison de la très forte présence de fournisseurs tiers ayant accès à de nombreuses données.

Illustration : VPN gratuit Android

Des VPN truffés de logiciels malveillants

Toujours en se basant sur cette étude, 37 % des VPN étudiés comptaient 500 000 installations. Certains d’entre eux (25%) avaient même des notes de 4 étoiles ou plus. Malheureusement, plus de 38 % des applications contenaient des logiciels malveillant.

Chiffrement insuffisant

19 % des VPN gratuits n’utilisent pas de protocoles de tunneling sécurisés. En comparaison, 10 % des services payants affichaient des pratiques de tunnellisation douteuses. Ils utilisaient plutôt des tunnels TCP de base et des tunnels HTTP non sécurisés. Si un VPN n’assure pas le respect de la vie privée par le biais d’un tunnel chiffré, il expose ses utilisateurs à la surveillance.

Fuite de données

L’étude souligne que 66 % des VPN analysés ne tunnellisent pas les requêtes DNS. Au lieu de cela, ils font transiter ces requêtes directement par Google DNS (55% gratuit et 60% payant).

Pour en savoir plus : Comprendre les fuites DNS sous VPN

Dernières remarques sur le choix d’un VPN

Le marché des VPN étant en plein essor. Qu’il s’agisse d’un service de réseau privé virtuel gratuit ou payant, les deux peuvent cacher des opérations douteuses. La meilleure stratégie consiste à faire des recherches approfondies et surtout de lire les politiques de confidentialité des VPN qui vous intéressent, ça prend 2 minutes quand elle sont bien rédifées. Si vous n’y comprenez rien, passez votre chemin.

Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos pages et à nous poser des questions pour comprendre comment sécuriser vos données personnelles et réduire votre suivi en ligne. Merci pour votre intérêt et vos nombreux partages !
A propos de l'auteur : Mina

A propos de l'auteur : Mina

CoFondatrice de VPN Mon Ami

Chasseuse de bug dans son quotidien, Mina teste tous les outils de cybersécurité, anciens et nouveaux, que nous vous faisons découvrir.

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