Qu’est-ce que le Web3 ?

Qu’est-ce que le Web3 ?

Internet occupe une place très importante dans nos vies. L’article que vous êtes en train de lire vous est transmis, où que vous soyez dans le monde, par une série de câbles, peut-être sur du cuivre, de la fibre optique ou même depuis l’espace via un satellite. Oui, parcequ’il en aura fallu des générations d’ingénieurs et de travailleurs pour que nous puissions jouer avec des filtres Instagram, faire des vidéos TicToc et déverser notre haine sur X (anciennement Twitter).

Au cours de sa durée de vie relativement courte, Internet n’a connu qu’une seule révision majeure. Pourtant, nous sommes à l’aube de la troisième itération du réseau mondial tel que nous le connaissons. On la nomme Web3 ou Web 3.0. Mais qu’est-ce que Web3, et pourquoi ça devrait nous intéresser ?

Qu’est-ce qui était considéré comme le Web1 ?

Entre 1989 et 2005, le World Wide Web était ce que nous considérons comme la phase Web1. Le web première génération était très différent de ce à quoi beaucoup d’entre nous sont habitués aujourd’hui.

Web1 était constitué de pages statiques, avec très peu (voire aucune) interaction avec l’utilisateur. L’interaction la plus courante de l’utilisateur prenait la forme de livres d’or. Web1 abritait de nombreuses pages d’accueil statiques personnelles, généralement hébergées gratuitement sur les serveurs des fournisseurs d’accès à internet. Parmi eux, on peut citer, Infonie, LibertySurf, wanadoo, etc.

Illustration : Logo Infonie

À l’époque du Web1, l’hébergement payant se faisait généralement sur la base du nombre de pages vues. L’accent était mis sur les hits des pages. On voyait souvent des compteurs de hits affichés quelque part sur une page à l’ancienne.

Entrez dans Web2 !

Aujourd’hui, nous sommes dans ce qu’on appelle le Web2 ou Web 2.0, c’est-à-dire des pages Internet dynamiques, de l’intéraction, de la création et du partage de contenu, etc.

Avec le Web2 et grâce à une amélioration très significative de la technologie, les communautés sont le principal moteur du réseau. L’essor des forums, de la fin du Web1 au milieu du Web2, a laissé la place à des géants des médias sociaux comme Facebook et X. Cela a donné naissance à d’immenses communautés, même pour les niches les plus discrètes au départ. Le Web2 est axé sur le partage du contenu créé par les utilisateurs.

Au début du Web2, cela se faisait sur plusieurs petits sites indépendants. Mais aujourd’hui, les informations se font principalement sur quelques grands services tels que Facebook, X, Reddit et Instagram.

Au cours du Web2, la publicité en ligne est devenue un mastodonte pour ne pas dire un véritable fléau. Les annonceurs ont facilement accès à d’énormes quantités de métadonnées, ce qui leur permet de cibler les publicités plus efficacement. Les exploitants de sites Web gagnent de l’argent grâce aux clics et aux conversions plutôt qu’à l’affichage. Cette évolution de la publicité en ligne est à l’origine de l’Internet au sens large tel que nous le connaissons aujourd’hui. Optimisé pour montrer autant de publicités que possible et suivre vos habitudes de navigation pour continuer à en proposer toujours plus.

Web2.0 et centralisation

Actuellement, beaucoup diraient que nous sommes dans une phase de transition du Web2 au Web3. Dans cet épisode tardif du Web deuxième génération, les sites les plus visités ont absorbé les plus petits sites communautaires. Les forums sont pratiquement morts et les communautés ont évolué vers… En fait, on ne sait plus trop.

Facebook, par exemple, consacre une partie entière de sa plate-forme aux communautés avec les groupes Facebook. Un autre exemple est Reddit, qui abrite également un grand nombre de communautés.

Discord est un autre ajout plus récent qui prend d’assaut non seulement le public ciblé par les jeux vidéo, mais aussi tous les loisirs intermédiaires. La nature plus instantanée de la communication correspond aux attentes du Web2. Il y a de fortes chances que si vous pratiquez un hobby quelconque, vous soyez actuellement sur un ou deux serveurs Discord.

Illustration : Principe de Discord

©Discord

Pour aller plus loin dans cette centralisation, ces énormes services Internet sont principalement gérés par les mêmes basés sur le Cloud. Comme Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud. Lorsque ces plates-formes en nuage tombent en panne (oui, ça arrive), de larges pans de l’Internet le plus utilisé sont en rade.

C’est ce qui s’est produit récemment lorsque Google Cloud est tombé en panne. Cela a entraîné une non-accessibilité de Spotify et Discord pendant environ 4 heures. La solution pour pallier à ce problème serait l’auto hébergement, mais c’est un autre sujet.

Même en mettant de côté les problèmes techniques, avec le Web2, il faut tenir compte désormais de la censure Internet. En effet, la diffusion des informations se fait principalement par le biais de quelques sites web hébergés sur ces mêmes services en nuage. Il est donc facile de censurer l’information.

Ce que le Web3 a à offrir

L’objectif de Web3 (web 3.0) est de marier les innovations apportées par les médias sociaux et les utilisateurs qui ont contribué à faire de ces plateformes ce qu’elles sont aujourd’hui. Il s’agit de faire en sorte que les futures plates-formes appartiennent aux utilisateurs, et non à d’énormes sociétés qui récoltent des données et font du profit sur le dos de leurs utilisateurs. Enfin, ça, c’est l’objectif initial.

C’est pourquoi la décentralisation est un élément clé du Web3. De nos jours, la décentralisation est principalement associée aux crypto-monnaies et à la blockchain. Les crypto-monnaies sont une alternative décentralisée aux monnaies fiduciaires centralisées que nous connaissons tous. C’est une autre façon de redonner plus de contrôle aux individus, et de s’éloigner des grandes organisations.

Au fond, le Web3 est l’internet tel que nous le connaissons, mais décentralisé et distribué via une blockchain. Il supprime les anciennes structures dominantes et les remplace par quelque chose où tout le monde peut être égal et reprendre le contrôle.

Blockchain et Web3

Une blockchain est une base de données publique décentralisée stockée et partagée par différents nœuds sur un réseau. Chaque transaction sur la blockchain est écrite et stockée dans cette base de données accessible à tous. Ces transactions sont stockées dans ce que l’on appelle des blocs. Cela crée un enregistrement impénétrable des événements, dans un modèle basé sur le principe du Zero Trust (confiance zéro).

Web3 a été inventé en 2014 par Gavin Wood, qui venait juste de participer au développement d’Ethereum. La crypto-monnaie la plus coté après le bitcoin. Gavin Wood a ensuite fondé la Fondation Web3.

Illustration : Web3 fondation

« Nous finançons les équipes de recherche et de développement qui construisent les bases du web décentralisé. Rejoignez-nous. »

L’écosystème d’Ethereum est un exemple de Web3, bien qu’il en soit encore à ses débuts. La blockchain existe sous de nombreuses formes différentes. Cela ajoute la diversité nécessaire à la survie du concept dans son entièreté. Ces blockchains peuvent également communiquer entre elles, les ponts entre les écosystèmes étant déjà une réalité.

La confiance et le Web3

Comme nous l’avons mentionné précédemment, une partie importante de Web3 est la propriété. Il s’agit de s’éloigner de la domination des grandes entreprises (GAFA) et de la main mise qu’ils font sur nos données. Nous nous dirigeons vers un modèle qui appartient aux utilisateurs eux-mêmes.

Dans l’état actuel des choses, le Web2 nous oblige tous à nous remettre à ces grandes entreprises et à accepter des conditions d’utilisations abusives pour accéder aux services et applications. Même si des entreprises comme WhatsApp offrent un chiffrement de bout en bout entre les personnes qui communiquent entre elles, la firme conserve cependant tout ce qui transite.

 

Le cas des logiciels Open Source

Bien qu’il s’agisse d’une amélioration par rapport aux plates-formes fermées, il y a toujours un élément d’exclusivité dans un service centralisé Open Source. Prenons Signal, par exemple, un service de messagerie chiffrée sécurisée à code source ouvert. En fin de compte, c’est toujours Signal qui a le contrôle. Vous pourriez héberger Signal vous-même, mais il ne serait pas en mesure de communiquer avec la plate-forme principale. L’objectif de Web3 est de permettre à tout le monde de fournir ou de co-fournir une plateforme, sans dépendre de tiers indésirable.

La blockchain est conçue pour permettre cela.

Découvrez Session, la messagerie décentralisée Web3

Session est une application de messagerie instantanée chiffrée Open Source déployée sur le réseau LOKI. Lokinet est autonome. Il ne s’appuie pas sur des tiers, mais sur la blockchain.

Illustration : Picto Session Messenger

Les protocoles de routage en oignon (noeuds) que propose ce réseau permettent aux utilisateurs de former des tunnels ou des chemins à travers un réseau distribué, en utilisant plusieurs nœuds comme sauts pour masquer la destination et l’origine des paquets de données, ce processus est comparable à Tor, mais ne repose pas sur la même technologie.

NFTs et propriété

Vous avez probablement déjà entendu parler des jetons non fongibles. Les NFT ont pris l’Internet et plus particulièrement X d’assaut. Pour la plupart des gens, les NFT ne sont rien d’autre que de l’art numérique voir une arnaque.

illustration :

The Glider – ©MargePlay

Chaque pièce est unique et hébergée sur une plateforme telle qu’Ethereum, Polygon ou Kusama.

L’intéret, c’est qu’un NFT est un moyen d’apporter la propriété aux actifs numérique. Mais les NFT peuvent également apporter la propriété à d’autres choses, et pas seulement à l’art numérique.

A titre d’exemple, Hide.me, un des VPN gratuit à vie les plus connus, a proposé en février 2022 son abonnement VPN via un NFT. Un masque Guy Fawkes NFT, mis à la vente sur la plateforme Kanaria, a donné à chacun des 20 propriétaires l’accès à un abonnement à vie à hide.me VPN Premium.

Illustration : Blushing Guy Fawkes

Blushing Guy Fawkes

Ces masques sont maintenant à ces seuls 20 propriétaires et ils peuvent en faire ce qu’ils veulent. S’ils le souhaitent, ils peuvent les revendre et en transférer la propriété à quelqu’un d’autre, ou les transmettre à un ami. Ils deviennent des ayant droit à part entière.

Web3 est-il susceptible de changer ?

Web3 n’est pas une norme figée. Tout comme les versions qui l’ont précédées, sont des pans de l’internet qui ont évolué avec le temps. En fin de compte, la technologie est toujours la même. C’est juste la façon dont nous interagissons avec elle qui change, s’adapte et donc évolue.

Le Web3 a plus de points communs avec le Web1 qu’avec le Web2 en ce qui concerne l’aspect décentralisation, l’accent mis sur l’individu et la propriété plutôt que sur un modèle de service régi par les géants de la technologie. Certains se plaisent à le considérer comme le meilleur des deux mondes. C’est à dire, la décentralisation et l’individualisation avec une orientation dynamique toujours tournée vers l’utilisateur.

Pourquoi devrais-je m’intéresser au Web3 ?

Le World Wide Web tel que nous le connaissons n’a que seulement 30 ans. Au cours de ces 3 décennies, il a beaucoup évolué et a complètement changé la façon dont le monde fonctionne. Il n’y a aucune raison de croire qu’il va s’arrêter d’évoluer maintenant.

On parle d’un changement lent et progressif. Scandale après scandale de l’utilisation de nos données contre nous, nous voyons les internautes se défendre contre des entreprises comme Meta et Google.

En l’état actuel des choses, nous passons d’un web centralisé à un web décentralisé. Pour l’instant, vous ne trouverez pas de plateforme qui rivalise avec Reddit ou Facebook en nombre. Mais il ne fait aucun doute qu’avec le temps, une plateforme décentralisée pourrait facilement rivaliser avec ces mastodontes centralisés en donnant aux utilisateurs le contrôle de leurs données, de leur vie privée et de leur sécurité.

Le Web3 est intéressant parce que, sur le papier, il redonnerait (c’est du conditionnel) la propriété à chaque internaute. En retirant les Gafa de l’équation, on supprime l’autorité, ce qui améliore la sécurité et la confidentialité.

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A propos de l'auteur : Mina

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Quel moteur de recherche alternatif à Google ?

Quel moteur de recherche alternatif à Google ?

Google est sans conteste le moteur de recherche le plus utilisé au monde. Pourtant sa popularité tend à décroître en raison des différents scandales sur la collecte des données personnelles des internautes. Chaque requête effectuée est soigneusement récoltée et consignée afin d’établir des profiles utilisateurs à des fins de marketing et de surveillance (programme américain PRISM). En effet, ce GAFA enregistre les logs, insère des cookies de suivie (tracker) et trace tous ses utilisateurs. Il n’y a pas un historique de navigation qui lui échappe dès l’instant ou vous l’utilisez.

Cette pratique a malheureusement tendance à s’étendre d’avantage et sous couvert de sécurité, Google demande toujours plus d’informations sensibles à ceux qui l’utilisent. Chez Bing de Microsoft ou encore ce qu’il reste de Yahoo, c’est exactement le même problème en ce qui concerne la vie privée. De plus en plus d’internautes cherchent un moteur de recherche alternatif qui ne traquent pas ses utilisateurs et assure une navigation plus confidentielle.

Des alternatives à Google search existent. Ces concurrents affichent une politique de confidentialité plus transparente et respectueuse de leurs utilisateurs.

Quels moteurs de recherches alternatifs à Google vont être abordées sur cette page ?

Ce volet à bascule est conçu afin de faciliter votre navigation. Accédez rapidement à ce qui vous intéresse précisément.

 

Qu’est-ce qu’un moteur de recherche ?

Un moteur de recherche est une application qui permet de faire des recherches sur Internet. Il fonctionne au moyen d’un système d’indexation de ressources; pages, images, vidéos, site, blog …. Il suffit simplement de saisir les termes recherchés et celui-ci va interroger sa base de données et proposer les résultats que son algorithme estime être les plus pertinents. La plupart des moteurs de recherche sont financés grace à la publicité.

DuckDuckGoLogo de DuckDuckGo : le méta moteur de recherche qui n'espionne pas ses utilisateurs

Fondé en 2008, DuckDuckGo est le moteur a qui le scandale des données lié à PRISM a été le plus profitable. Il n’espionne pas ses utilisateurs et est totalement dénué de bulles de filtrage. Il s’agit en réalité d’un métamoteur, les résultats de recherche que DuckDuckGo propose sont la somme de divers résultats d’autres moteurs (Bing, Yahoo…).

Illustration : DucDuckGo, l'alternative à Google serch

Assez pertinent dans ses résultats, cette alternative à Google search est affichée par défaut sur le navigateur Tor est accessible sur le reseau en .onion et dispose même de son propre nœud de sortie. DuckDuckGo a développé une extension dédiée pour Firefox et des application pour iOS et Android. Veuillez noter que les appli de navigation pour mobiles ne sont pas Open Source. DuckDuck est entièrement financé grâce à l’affichage de publicités lors des recherches.

Un certains nombre de rumeurs circulent cependant sur un possible rachat de DuckDuckGo.

Qwant

Illustration : logo du moteur de recherche Qwant

Incontestablement le moteur de recherche alternatif le plus connu en France, Qwant est une création française mis en ligne en 2013. C’est un moteur de recherche qui affirme ne pas tracer ses utilisateurs, ni vendre leurs données, afin de garantir leur vie privée. Respectant la neutralité du net, Qwant se veut neutre dans l’affichage de ses résultats.

Illustration : Qwant : le moteur de recherche alternatif Français

Disposant également d’une extention pour Firefox, Qwant, c’est aussi Qwant junior, un moteur de recherche conçu pour les enfants de 6 à 12 ans sans tracker. Se voulant compétitif dans son offre de services, ce moteur de recherche propose également depuis peu un service de cartographie similaire à Google map sans suivi.

Bien que très aimé et soutenu pour ses initiatives respectueuses du droit à la vie privée, beaucoup d’utilisateurs reprochent à Qwant son manque de pertinence quant aux résultats et se retrouvent parfois obligés de retourner sur Google pour affiner une recherche.

Ecosia

Illustration : Ecosia logo

Lancé en 2009, Ecosia est un moteur de recherche allemand qui a la particularité de reverser 80% de ses bénéfices à des associations qui luttent contre la déforestation dans le monde. On estime en moyenne à 45 recherches le coût de financement pour planter un arbre.

En réalité, Ecosia repose en partie sur l’algorithme de Bing et relaie une partie des publicités de yahoo. Il est possible de désactiver l’affichage mais dans ce cas le moteur n’est plus en mesure de financer la cause qu’il défend. Les serveurs d’Ecosia sont alimentés à l’énergie solaire.

Illustration : Ecosia moteur de recherche écologique

Ecosia ne conserve pas les données de recherche de façon permanente. Il ne crée pas de profils à partir des historiques. Au bout d’une semaine, toutes les recherches sont anonymisées. Ils ne revendant pas non plus aux annonceurs. Ecosia protège les données contre d’éventuelles tiers en utilisant une connexion chiffrée.
Ce moteur de recherche alternatif n’utilise pas d’outils de tracking externes comme Google analytics.

Startpage

illustration : Logo Startpage

Anciennement connu sous le nom d’Ixquick, Startpage est un métamoteur de recherche orienté confidentialité. Il annonce ne pas suivre, ni stocker les données. Cette application ne cible pas non plus les publicités en fonction des comportements de navigation Internet. Les résultats de ce moteur de recherche sont connus pour être d’une grande pertinence. En effet, Startpage agit comme un intermédiaire entre son utilisateur et l’accès aux résultats de Google. Ce métamoteur paie Google pour avoir accès à l’intégralité de sa base de données.

Startpage offre également un service de proxy qui permet de naviguer de façon plus confidentielle. Attention, les différences entre les proxy et les VPN sont nombreuses, les services proposés par Startpage assure des recherches neutres sans suivi, ils ne sécurisent en aucune façon votre connexion et votre FAI a toujours accès à vos données.

Illustration : Startpage l'alternative à Google

Starpage dispose aussi d’un générateur d’URL personnalisé qui permet de se passer du paramétrage des cookies.

Lilo

illustration : Logo du moteur de recherche Lilo

Avec un principe similaire à Ecosia et giveWater, Lilo est un moteur de recherche solidaire français lancé en 2015. La moitié de son chiffre d’affaire sert à financer des projets d’aide à l’environnement et à la défence de la cause animale partout dans le monde. Lilo ne collecte ni ne revend les données personnelles de ses utilisateurs.

Fondé par deux jeunes ingénieurs français, le principe de fonctionnement de Lilo est assez similaire à celui d’Ecosia. En effet, ce moteur de recherche loue les algorithmes de Bing et une partie de Google et de Yahoo dans le but de fournir des résultats de recherches pertinents.

Search Encrypt

Illustration :Logo de Search Encrypt

Search Encrypt est un moteur de recherche qui utilise un chiffrement local de sorte de rendre les informations de ses utilisateurs illisibles. C’est un métamoteur qui base ses résultats en exploitant différentes sources.

Search Encrypt a fait de la confidentialité sur Internet son maitre mot. En effet, ce moteur de recherche alternatif efface automatiquement l’historique après 15 minutes d’inactivité.

Peekier

Illustration : logo Peekier

Peekier est une nouvelle façon de faire des recherches sur le web. Parcourez les résultats de recherche rapidement et en toute sécurité sur un moteur de recherche qui respecte votre vie privée. Encore assez lent, Peekier vous montre un aperçu des résultats de la recherche en vignettes. Si vous cliquez sur un résultat, l’aperçu s’agrandit et vous pouvez faire défiler le site afin de vous faire une idée. Vous pouvez alors décider si les informations affichées sur le site vous intéressent ou non avant de cliquer sur le lien.

Illustration : aperçu des recherches de Peekier

Aperçu de la page des meilleurs VPN du site de VPN Mon Ami dans la prévisualisation de Peekier (ce n’est qu’un aperçu, certains attributs graphiques ne sont pas chargés)

Aucune information permettant de vous identifier personnellement, comme votre adresse IP, l’agent utilisateur de votre navigateur ou des identifiants uniques, n’est stockée ou enregistrée sur les serveurs de Peekier. Les requêtes de recherche sont temporairement stockées à des fins de mise en cache, de statistiques et d’amélioration du service. Cette alternative à Google ne conserve pas l’historique de vos recherches.

Peekier ne dispose pas suites analytiques, de boutons sociaux ou tout autre service qui collecte des données sur les utilisateurs.

Surfshark Search

Illustration : Surfshark Search
C’est la grande nouveauté 2021 de Surfshark VPN. La sortie de plusieurs modules additionnels permettant un meilleur controle et plus de sécurité pour ses données personnelles. La suite complète Surfshark One comprend Surfshark Search, un module de recherche puissant et ultra léger permettant des recherches internet sûres et privées sans publicités ni traceurs.

La recherche se fait en utilisant l’API de Bing pour obtenir les meilleurs résultats. Ce principe est similaire à ceux utilisés par DuckDuckGo ou StartPage (Google API).

Illustration : aperçu de surfshark search

SwissCows

Illustration : Logo de Swisscows

Swisscows est un moteur de recherche Suisse qui se veut être une alternative à Google Search. Il présente la particularité de fournir des recherches entièrement cryptées pour assurer la confidentialité des recherches de ses utilisateurs. Il ne stocke pas de données personnelles, d’adresses IP ou de requêtes de recherche.

Illustration : Moteur de recherche alternatif Swisscows

Très apprécié des familles suisses pour son contenu sûre pour les enfants, Swisscows dispose de filtre intégré pour la pornographie et la violence.

L’intégralité des serveurs de Swisscows est hébergée en Suisse ou les lois sur la protection de la vie privées sont les plus respectueuses.

Yandex

Illustration : Logo Yandex

 

Très peu utilisé en France, Yandex est un moteur de recherche russe. Très similaire à Google, ce site propose également des applications pour mobiles, des cartes détaillées, un service de traduction et même des possibilités de stockage sur le cloud.

Bien qu’étant une alternative à Google de poids, la politique de confidentialité de Yandex est la même et le moteur traque ses utilisateurs. Il porte d’ailleurs le surnom de Google Russe.

Il existe des centaines de moteurs de recherche dans le monde, nous avons abordé dans cet article, les alternatives à Google que nous avons estimé les plus pertinentes.

Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez également vous orientez vers :

  • OneSearch qui chiffre les mots clefs et ne traque pas ses utilisateurs.
  • Lukol  qui propose les résultats de Google mais en anonymisant les recherches.
  • Oscobo qui ne suit et ne traque pas ses utilisateurs.

Renoncer à Google définitivement ?

Soyons honnête, si Google a autant de succès, c’est en raison de sa capacité à répondre correctement à nos diverses demandes. Pour l’heure, beaucoup d’internautes oscillent entre Google Search et un moteur de recherche alternative qui respecte la vie privée. En attendant la sortie de quelque chose de vraiment valable du point de vue de la pertinence en terme de résultats, c’est encore l’option la plus raisonnable.

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A propos de l'auteur : Lisa

A propos de l'auteur : Lisa

Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.