Lumo, l’IA qui ronronne sans vous espionner

Lumo, l’IA qui ronronne sans vous espionner

Entre fascination et méfiance, l’intelligence artificielle ne laisse personne indifférent. Et pour cause : pour entraîner une IA, il faut des données. Beaucoup de données. Toujours plus de données. Or, ces données, ce sont souvent les vôtres. Vos questions, vos hésitations, vos habitudes, parfois vos confidences. Tout ce que vous tapez devient matière à exploiter, stocker, raffiner. Face à cette logique industrielle, Lumo fait figure d’exception. Cette IA développée par Proton, l’entreprise suisse à l’origine de Proton Mail et Proton VPN, propose un modèle radicalement différent : vous aider, sans rien garder. Illustration : présentation de Lumo l'IA conversationnelle de Proton

Proton AG

Une IA qui n’a pas pour but de vous profiler

Lancée discrètement en juillet 2025, Lumo, comme beaucoup d’assistants conversationnels, peut répondre à des questions, structurer vos idées, écrire du code ou relire vos mails avec panache. Mais ce qui change tout, c’est qu’elle ne garde aucune trace de vos échanges, ni en historique analysable, ni en entraînement, ni en recoupement pour mesurer votre profil.

Mieux encore, Proton révèle que Lumo fonctionne grâce à des modèles open source, tels que Mistral Small 3, Nemo, OLMO 2 32B ou encore OpenHands 32B.

Illustration : Lumo, l'IA de proton qui se décrit

En bref : une IA qui oublie tout. Par design. Et ça, c’est radicalement différent de ce que propose la plupart des services du même genre aujourd’hui.

Proton : une légitimité construite sur la confidentialité et la transparence

Lumo est le dernier-né de Proton. Leur histoire ne démarre pas dans un incubateur à la mode, mais au CERN, à Genève.

Logo de l'organisation européenne pour la recherche nucléaire

En 2013, les révélations d’Edward Snowden mettent en lumière l’ampleur de la surveillance de masse. L’année suivante, en 2014, un groupe d’ingénieurs en physique et en sécurité informatique issus du CERN et du MIT lance Proton Mail : une messagerie sécurisée chiffrée pensée dès le départ pour garantir une vraie confidentialité, par construction.

Illustration : Logo ProtonMail

Proton a bâti son écosystème sur des bases open source, vérifiables, et chiffrées de bout en bout.

Autre différence notable : l’entreprise est indépendante. Elle avance à son rythme, en accord avec ses objectifs.

Lumo : Une transparence technique qui force le respect

Lumo repose sur une architecture pensée pour que personne, ni même Proton, ne puisse accéder à vos conversations.

Voici les grandes lignes :

  • Chaque message est chiffré avant d’être envoyé, avec une clé spécifique, qui est elle-même chiffrée avec la clé publique du modèle IA.
  • Une fois la réponse générée, elle est oubliée immédiatement. Aucune trace, aucun log, aucun entraînement.
  • Si vous choisissez de conserver vos chats, ils sont chiffrés localement sur votre appareil, avec une clé que vous seul pouvez déverrouiller, même Proton n’y a pas accès.
  • Le code de l’application mobile est open source, tout comme le client web.

En gros, le modèle ne sait rien de vous, ne garde rien, ne peut rien faire sans vous. C’est vérifiable et consultable. (pour ce qui est des applications iOS et Android)

Illustration : Octocat de la plate-forme Github
Veuillez noter que le cœur du code de Lumo (le modèle, le backend, etc.) n’est pas encore disponible.

Et les mises à jour, alors ?

Un doute légitime : si Lumo n’apprend rien de ce que vous lui écrivez, comment peut-il progresser ?

La réponse est simple : Proton n’entraîne pas Lumo avec vos données. Les modèles qu’il utilise (comme Mistral, OLMo ou Nemo) sont issus de la recherche open source et évoluent grâce à leurs propres communautés. Proton les sélectionne, les intègre et les met à jour dans une enveloppe sécurisée et chiffrée.

Concrètement, vos conversations n’alimentent pas l’IA. Lumo profite des avancées globales de l’intelligence artificielle, mais vous n’êtes pas une matière première dans ce processus.

Si tout le monde utilisait une IA amnésique, les progrès seraient peut-être plus lents… mais au moins, ils ne se feraient pas sur le dos des utilisateurs.

Conclusion : une IA qui nous respecte

Bien que Lumo ne soit pas la seule IA à se revendiquer respectueuse de la vie privée,  on pense par exemple à celle de DuckDuckGo, elle pousse le concept beaucoup plus loin. Là où d’autres se contentent de limiter la collecte, Proton a conçu un modèle qui oublie tout par défaut, ne conserve rien, n’exploite rien, et ne cherche pas à vous profiler.

Pas besoin d’être journaliste, médecin ou avocat pour comprendre l’intérêt : parfois, on veut simplement poser une question, réfléchir à voix haute ou se confier sans que ça finisse dans une base de données.

Son modèle économique est tout aussi simple : une version gratuite pour tester, et Lumo Plus pour ceux qui veulent plus de rapidité et de puissance. Pas de pub, pas de monétisation cachée, les abonnements payants financent les serveurs et les ingénieurs, pas la surveillance. N’hésitez pas à tester cette IA gratuitement.

Le bien-être numérique, ce n’est pas seulement décrocher des écrans. C’est aussi choisir des outils qui respectent nos limites et nos données. Lumo n’est pas parfait, mais il trace une voie rare : celle d’une technologie plus saine, plus humaine, et surtout digne de confiance.

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A propos de l'auteur : Lisa

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Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.

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Sur-stimulation, hyperconnexion, stress : Et si pour cette rentrée 2025 le minimalisme numérique était fait pour vous ?

Sur-stimulation, hyperconnexion, stress : Et si pour cette rentrée 2025 le minimalisme numérique était fait pour vous ?

En cette période de rentrée scolaire, beaucoup se sentent déjà submergés : trop d’applis à gérer, trop de notifications, trop de sollicitations en ligne qui viendront bienôt s’ajouter aux devoirs et aux nouveaux rythmes. À force, on a l’impression d’être connectés partout, tout le temps, mais rarement présents là où ça compte vraiment.

Aujourd’hui, l’omniprésence du numérique dans nos vies menace notre attention, notre santé mentale et notre capacité à profiter pleinement du moment présent.

Et si le minimalisme numérique était exactement ce dont vous avez besoin pour transformer votre quotidien ? Popularisé par Cal Newport dans son ouvrage Digital Minimalism, cette philosophie propose une approche cohérente et efficace pour réguler notre utilisation des technologies et retrouver une vie plus intentionnelle et épanouie.

Illustration : livre minimalisme digital
© 2025 Cal Newport

Qu’est-ce que le minimalisme numérique ?

Le minimalisme numérique est une philosophie de vie qui consiste à utiliser la technologie de manière intentionnelle et à réduire son usage à ce qui apporte une réelle valeur. Ce n’est pas un rejet total des outils numériques, mais plutôt une volonté de mieux les choisir et de mieux les utiliser.

L’idée principale est de se recentrer sur ce qui compte vraiment, relations humaines, passions, objectifs personnels, tout en évitant les distractions inutiles.

Les grands principes du minimalisme numérique

Dans son livre, Cal Newport propose une approche structurée pour adopter le minimalisme numérique. Voici les éléments clés :

  • La désintoxication numérique (Digital Declutter)
  • Commencez par une période de 30 jours durant laquelle vous réduisez drastiquement ou supprimez l’utilisation des technologies non-essentielles. Cette pause vous permet de prendre du recul et d’identifier ce qui est vraiment nécessaire.

Les 3 règles fondamentales

  • Maximisez les bénéfices des technologies choisies. Utilisez uniquement des outils qui apportent une véritable valeur à votre vie.
  • Adoptez des règles bien définies pour leur utilisation. Par exemple : pas de téléphone pendant les repas ou pas d’e-mails le week-end.
  • Ignorez le reste. Apprenez à vous déconnecter sans culpabiliser. Vous ne devez rien à Internet.
Illustration : et si le minimalisme digital était fait pour vous ?

Ce que disent les recherches

Les bienfaits du minimalisme numérique ne sont pas que théoriques. De nombreuses études récentes confirment ses impacts positifs, et des figures influentes comme Tristan Harris, ancien employé de Google et défenseur de l’éthique numérique, soulignent les dérives technologiques et proposent des solutions concrètes.

Fondateur du Center for Humane Technology et protagoniste du documentaire The Social Dilemma, Harris milite pour une utilisation responsable des technologies et alerte sur leur rôle dans l’économie de l’attention. Son approche complète parfaitement celle de Cal Newport, en mettant l’accent sur les aspects éthiques et sociétaux des outils numériques.

Étude Résultat principal
Journal of Applied Psychology (2023) Réduire l’usage des réseaux sociaux de 50 % diminue le stress perçu de 30 %.
Université de Stanford Supprimer les notifications push améliore la concentration et réduit l’anxiété.
Deloitte (2022) Les utilisateurs minimalistes vérifient leur téléphone 3 fois moins souvent.

Ces résultats montrent que le minimalisme numérique peut transformer notre relation à la technologie en peu de temps.

Déconnexion et domotique : Peut-on utiliser la maison intelligente pour encourager un meilleur équilibre numérique ?

Les bénéfices du minimalisme numérique

Le minimalisme numérique n’est pas seulement une question de maitrise de son temps d’écran. C’est plus un mode de vie.

Parmi les nombreux avantages :

  • Plus de temps pour ce qui compte : passer du temps avec vos proches, lire un livre, pratiquer un hobby.
  • Réduction du stress et de l’anxiété : éviter la pression des notifications et de la comparaison constante sur les réseaux sociaux.
  • Amélioration de la concentration : en éliminant les distractions, vous devenez plus productif et présent dans ce que vous faites.

De nombreux curieux qui ont testé cette approche rapportent une meilleure santé mentale et une plus grande satisfaction générale après avoir adopté cette philosophie. Les effets sont immédiats.

Illustration : dites stop au stress

Comment appliquer le minimalisme numérique ?

a) Évaluez vos habitudes actuelles

Faites un audit de vos technologies. Quelles applications ou plateformes utilisez-vous le plus ? Sont-elles vraiment indispensables ?

b) Réduisez progressivement

Commencez par des mesures simples :

  • Désactivez les notifications non-essentielles.
  • Limitez l’accès aux réseaux sociaux à certains moments de la journée.

c) Remplacez par des activités significatives

Pour chaque moment déconnecté, prévoyez une alternative qui vous plait : lecture, écriture, marche en plein air, coloriage, dessin ou tout simplement rien (l’ennui stimule la créativité).

d) Fixez des règles claires

Définissez des limites simples et rigoureuses, comme :

  • Pas de téléphone après 21h.
  • Réseaux sociaux seulement 30 minutes par jour. (oui…. on sait ! cela semble impensable)
  • Un à deux jours par semaine max pour vérifier vos e-mails personnels. (sauf si bien sur vous attendez un courriel important)

Choisir une vie numérique intentionnelle et consciente

Adopter le minimalisme numérique, ce n’est pas se couper du monde. C’est reprendre le contrôle sur vos outils pour qu’ils servent vos objectifs, et non l’inverse. Comme l’explique Cal Newport, une fois les distractions éliminées, vous pouvez vous concentrer sur ce qui compte vraiment.

Alors, pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ? Désactivez ces notifications inutiles, posez votre téléphone et reconnectez-vous à l’essentiel.

Envie d’essayer ?

Partagez vos premières étapes vers une vie numérique plus intentionnelle dans les commentaires, ou inspirez-vous de Digital Minimalism pour aller plus loin. Reprenez le contrôle de votre attention, un choix à la fois !

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Pubs en ligne : une pollution numérique bientôt impossible à bloquer ?

Pubs en ligne : une pollution numérique bientôt impossible à bloquer ?

Le 31 juillet 2025, un nouveau rebondissement est survenu en Allemagne dans la longue bataille judiciaire autour des bloqueurs de publicités. La Cour fédérale de justice allemande (BGH) a partiellement annulé une décision antérieure de la Cour d’appel de Hambourg dans le litige opposant Axel Springer (géant de la presse) à Eyeo, l’éditeur d’Adblock Plus.

Cette décision ne rend pas les bloqueurs illégaux pour l’instant, mais elle ouvre une brèche aux conséquences potentiellement très vastes.

Un bras de fer vieux de dix ans

Depuis près d’une décennie, Axel Springer tente de faire interdire les bloqueurs de publicités, estimant qu’ils menacent la viabilité économique de la presse en ligne.

De son côté, Eyeo défend Adblock Plus comme un outil permettant aux internautes de reprendre le contrôle sur leur expérience numérique.

Illustration : adblock plus

Jusqu’ici, les tribunaux allemands avaient plutôt donné raison à Eyeo, jugeant que l’usage d’un bloqueur relevait du choix de l’utilisateur. Mais la BGH vient de relancer le dossier en renvoyant l’affaire devant la Cour d’appel de Hambourg pour un nouvel examen.

Pourquoi Axel Springer s’acharne autant ?

Si Axel Springer insiste autant, c’est parce que les bloqueurs de pub touchent directement au cœur de son modèle économique : la publicité en ligne.

Des titres comme Bild ou Die Welt dépendent largement des revenus publicitaires pour financer leurs contenus gratuits.

Quand une part importante des lecteurs utilise un bloqueur, ces revenus s’effondrent.

Dans ses précédentes plaintes, Springer avait déjà tenté de faire condamner Adblock Plus en invoquant :

  • la concurrence déloyale,
  • le préjudice économique pour ses journaux,
  • et même le caractère « abusif » du programme Acceptable Ads.

Ce dernier point a souvent été présenté comme une forme de chantage économique : Adblock Plus bloque par défaut toutes les pubs, mais propose aux sites éditeurs d’être placés sur une “liste blanche”, à condition de respecter certains critères, ou de payer une commission pour les gros acteurs.

Malgré ces arguments, les tribunaux avaient jusqu’ici rejeté les demandes de Springer, estimant que l’utilisateur reste libre de choisir son expérience de navigation.

Bloquer une pub, dénaturer une œuvre ?

Face à ces échecs, Springer a changé d’angle d’attaque : plutôt que de parler d’argent, il invoque désormais le droit d’auteur.

Le débat est donc le suivant :

  • Les structures générées par les navigateurs web (HTML, CSS, DOM, CSSOM) peuvent-elles être considérées comme des œuvres protégées par le droit d’auteur ?
  • Si oui, alors bloquer ou masquer des éléments de ces structures, comme les publicités,  pourrait être assimilé à une violation du copyright.

C’est un raisonnement tordu (et c’est rien de le dire…) mais malheureusement habile et recevable : en transformant une question économique en une question de propriété intellectuelle, Springer espère trouver un terrain juridique plus favorable.

  • La Cour fédérale n’a pas validé cette interprétation, mais elle l’a jugée recevable et a demandé à la Cour d’appel de Hambourg de réexaminer le dossier sous cet angle.

Mozilla tire la sonnette d’alarme

Comme on pouvait s’y attendre, cette nouvelle n’est pas passée inaperçue du coté des navigateurs !

Nouveau logo du navigateur de Mozilla, Firefox

Cette évolution inquiète déjà les acteurs du numérique. Mozilla a averti qu’une telle interprétation pourrait mettre en danger bien plus que les bloqueurs de pubs :

  • les outils d’accessibilité (lecteurs d’écran, adaptations pour malvoyants),
  • les extensions de protection de la vie privée (anti-traqueurs, gestion des cookies),
  • les dispositifs de sécurité (anti-phishing, durcissements techniques).

Extrait clé :

« We sincerely hope that Germany does not become the second jurisdiction […] to ban ad blockers. This will significantly limit users’ ability to control their online environment… » (Daniel Nazer, Senior IP & Product Counsel)

« Nous espérons sincèrement que l’Allemagne ne deviendra pas le deuxième pays […] à interdire les bloqueurs de publicité. Cela limiterait considérablement la capacité des utilisateurs à contrôler leur environnement en ligne… »

En clair : si le raisonnement de Springer venait à être validé, c’est tout l’écosystème des extensions qui pourrait s’éffronder.

Un signal plus large

À ce stade, les bloqueurs de publicité ne sont pas interdits en Allemagne. Le renvoi devant la Cour d’appel de Hambourg signifie simplement que le dossier reste ouvert, avec des arguments juridiques redéfinis.

Mais la tendance est inquiétante : on voit de plus en plus de tentatives pour tordre les concepts juridiques existants afin de restreindre des usages pourtant légitimes.

L’argument du droit d’auteur contre les adblockers en est un exemple, tout comme la récente décision en France de reconnaître à certains fournisseurs de VPN un statut de fournisseur d’accès (FAI), malgré l’absurdité technique d’une telle assimilation.

Et l’automne 2025 s’annonce chargé : le projet Chat Control, visant à imposer la surveillance automatisée des communications chiffrées, doit être revoté en octobre au Parlement européen.

Autant de signaux qui montrent que la bataille autour du contrôle de l’environnement numérique dépasse largement la question des publicités.

 Au bout du compte, ce sont bien les utilisateurs qui risquent de perdre une partie de leur liberté numérique et de leur bien-être en ligne.

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A propos de l'auteur : Lisa

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Control D : une alternative légère au VPN pour filtrer la navigation de toute la famille

Control D : une alternative légère au VPN pour filtrer la navigation de toute la famille

Entre enfants hyperconnectés en vacances, Wi-Fi publics douteux et envies de binge-watcher depuis l’étranger, l’été n’est pas de tout repos pour votre réseau domestique.
Découvrez une solution made in Canada qui offre une réponse futée, puissante et sans prise de tête : Control D.
Créé par l’équipe derrière le service de VPN gratuit Windscribe, ce service DNS pas comme les autres vous permet de filtrer, rediriger et planifier vos accès internet.

Illustration : Découvrez CONTROL D

Qu’est-ce que Control D, concrètement ?

Ce n’est pas un VPN au sens classique du terme, pas de tunnel chiffré ni de changement visible de votre adresse IP, mais pour certains usages, c’est presque mieux. Control D est un service DNS ultra-personnalisable qui vous permet de bloquer les publicités, les malwares, les réseaux sociaux, planifier/contrôler certaines activités Internet (ex : pas de youtube passé 22h) ou même de rediriger certains sites comme si vous étiez dans un autre pays. Tout cela se pilote depuis une interface claire.

Ce que vous pouvez faire avec Control D

✅ Besoin courant 🛠️ Ce que permet Control D 💬 Ce que ça veut dire pour vous
Limiter les réseaux sociaux le soir Planifier le blocage de sites comme TikTok, Instagram, YouTube à certaines heures Vos enfants ne peuvent plus scroller à 23h, même s’ils essaient
Bloquer les pubs et les contenus douteux Filtrer les publicités, trackers, malwares et contenus adultes Navigation plus propre, plus rapide, et moins risquée
Accéder à ses séries en vacances Rediriger certains sites comme si vous étiez dans un autre pays Regarder Netflix France depuis l'étranger, ou débloquer du contenu local
Gérer les horaires d’accès à Internet Programmer des heures où certains sites sont bloqués (par jour ou plage horaire) Vous pouvez interdire Minecraft la nuit ou autoriser Disney+ uniquement le week-end
Couvrir tous vos appareils d’un coup Fonctionne sur téléphones, tablettes, ordis et même routeur Wi-Fi Plus besoin de répéter les réglages sur chaque appareil
Suivre ce que vos enfants visitent Voir les sites consultés (ou tentés) dans les journaux d’activité Vous savez si votre ado a tenté d’aller sur Reddit à 2h du matin

Pour les utilisateurs avancés ou les professionnels, Control D prend en charge DoH, DoT et DoQ, permet la redirection sélective par domaine vers plus de 100 points de présence Anycast, et propose une console multi-profils avec export CSV et intégration SIEM.

Les entreprises peuvent tirer parti d’un environnement SOC 2 Type II, d’une gestion de flotte centralisée, et d’une API solide pour automatiser le déploiement ou la supervision DNS.

Comment ça fonctionne ?

Control D intercepte vos requêtes DNS pour appliquer vos règles en temps réel, via ses propres serveurs répartis dans le monde entier.

À la manière d’un Pi-hole hébergé dans le cloud, il agit comme un filtre intelligent entre vos appareils et Internet, capable de bloquer, rediriger ou différer certains accès selon vos paramètres.
Mais contrairement à Pi-hole, tout est géré côté service : pas besoin de maintenir un serveur local.

Dès qu’un site est demandé par vous, votre enfant, ou une appli en arrière-plan Control D analyse la requête, la compare à vos profils et décisions, puis choisit s’il doit autoriser, bloquer ou rediriger… le tout en quelques millisecondes.

illustration : explication control D

Ce qu’il faut retenir

Pour rappel Control D n’est pas un VPN en ligne : il ne chiffre pas votre connexion, ne masque pas votre adresse IP réelle, et ne contournera pas un pare-feu d’entreprise.
Mais pour gérer les accès, bloquer les contenus indésirables, protéger vos proches ou accéder à certains sites géorestreints sans sacrifier vos performances, c’est une solution redoutablement efficace et parfois suffisante.

Côté tarif, vous pouvez tester gratuitement le service (sans carte bancaire), puis passer à la version complète pour environ 4 à 5 €/mois.
Un prix raisonnable pour un internet plus propre, plus calme, et un peu plus sous contrôle.

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VPN activé en vacances : combien de données ça consomme vraiment ?

VPN activé en vacances : combien de données ça consomme vraiment ?

En voyage, sur la route ou posé en terrasse, votre VPN est activé. Mais une question revient en boucle :
« Et si ça me pompait toutes mes données, ce truc ? »

Et c’est bien normal, aujourd’hui, nos forfaits mobiles sont comme nos batteries de téléphone : chaque pourcentage compte. Entre les vidéos, les appels et les applis, on est déjà sur la corde raide. Alors si un VPN ajoute encore quelques mégaoctets, ça devient vite un problème de calcul.

Respirez et profitez de vos vacances. On va décortiquer ça ensemble. Oui, un VPN consomme un peu plus de données, mais pas de quoi affoler votre compteur. Dans cet article, on va vous expliquer pourquoi ça arrive, combien ça représente vraiment, et surtout comment éviter le gaspillage tout en restant protégé.

Le VPN consomme-t-il plus de données mobiles ?

Oui, mais pas de quoi exploser votre forfait. En général, vous pouvez vous attendre à une augmentation modeste de 5 à 15 %. Pourquoi ?
C’est ce qu’on appelle l’overhead de chiffrement : pour protéger vos données, le VPN les chiffre et les reconditionne avant de les envoyer. Ce processus ajoute une petite couche de données supplémentaire peu importe que vous soyez sur Android ou iOS.

Pourquoi un VPN utilise-t-il plus de données ?

  • Sans VPN, vos données sont découpées en paquets pour circuler sur Internet.
  • Avec un VPN, ces mêmes paquets sont enveloppés dans une protection supplémentaire pour sécuriser votre connexion. La quantité de données ajoutées dépend du protocole de chiffrement utilisé :

Impact des protocoles VPN sur la consommation de données

Protocole Impact sur vos données Explication
WireGuard® +5 à 8 % Moderne, rapide et léger
IKEv2/IPSec +5 à 10 % Optimisé pour les mobiles
OpenVPN (TCP) +10 à 15 % Plus sûr, mais aussi plus gourmand

Exemples concrets : ce que ça représente vraiment

  • Sans VPN : Vous consommez 10 Go par mois.
  • Avec VPN (augmentation moyenne de 10 %) : Votre consommation passe à 11 Go.

Autre exemple :

  • Streaming vidéo en 720p (1 Go de données) → Avec VPN, cela ajoute environ 50 à 150 Mo.

Bref, l’impact existe, mais il reste gérable, surtout si vous choisissez un protocole léger.

Illustration : Wifi dans un lieu public

Mythes et réalités sur les VPN et les données mobiles

Le VPN double-t-il ma consommation ?
Non, l’augmentation reste entre 5 et 15 % au maximum. On est loin d’une explosion des données.

Le VPN me donne-t-il des données mobiles illimitées ?
Absolument pas. Le VPN utilise l’infrastructure de votre opérateur mobile. Il ne peut pas contourner les limites de votre forfait.

Le VPN ralentit-il ma connexion ?
Ça peut arriver, mais c’est rare. Cela dépend surtout du serveur choisi et du protocole. Par exemple, WireGuard offre généralement une excellente vitesse.

Les VPN ont-ils un plafond de données ?

En 2025, les meilleurs VPN payants n’imposent aucune limite de données. Vous pouvez les utiliser en continu, tant que votre forfait mobile le permet.
Illustration : Sigle infini
À l’inverse, les VPN gratuits fixent souvent un plafond mensuel (par exemple 500 Mo ou 1 Go). C’est une façon pour eux de vous proposer un aperçu de leur service avant de passer à une offre payante. Cela ne change pas les limites imposées par votre opérateur mobile, mais cela peut restreindre votre usage du VPN.

A découvrir : Meilleurs VPN gratuit pour Android

Conseils pratiques pour optimiser la consommation de données

Même si l’impact d’un VPN sur vos données mobiles est léger, voici quelques astuces pour garder le contrôle et éviter les mauvaises surprises.

Optimiser la consommation :

  • Choisissez un VPN avec des protocoles modernes comme WireGuard® ou IKEv2. Ils sont plus légers et consomment moins de données que les anciens protocoles comme OpenVPN en mode TCP. (voir notre comparatif ci-dessus)
  • Désactivez le VPN lorsque la sécurité n’est pas essentielle, par exemple pour regarder des vidéos sur votre réseau mobile privé. Inutile de chiffrer des données si vous n’en avez pas besoin.
  • Utilisez le split tunneling : configurez votre VPN pour ne protéger que certaines applications sensibles (comme votre banque ou navigateur) tout en laissant les autres consommer moins de données.

Pour les forfaits mobiles limités :

  • Surveillez votre consommation en temps réel grâce à des applications dédiées. Cela vous permettra de savoir combien de données sont utilisées avec le VPN activé.
  • Évitez les activités les plus gourmandes lorsque le VPN est actif : Streaming vidéo en haute définition (1080p ou 4K).
  • Téléchargements volumineux comme des mises à jour logicielles.
  • Appels vidéo longue durée, si la confidentialité n’est pas critique.

A découvrir : Meilleurs VPN gratuit pour iPhone

Pour conclure

Un VPN consomme un peu plus de données pour protéger votre connexion, mais pas de quoi mettre votre forfait en PLS. En optant pour un protocole léger comme WireGuard® et en appliquant quelques bonnes pratiques, vous pouvez profiter de la sécurité sans gaspiller vos précieux gigas.

La confidentialité a un coût minimal en données, mais elle vaut largement le coup.

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eSIM : Restez connecté à l’étranger cet été sans exploser votre forfait

eSIM : Restez connecté à l’étranger cet été sans exploser votre forfait

L’été est là, les valises se bouclent… et la question d’Internet à l’étranger revient comme chaque année. Faut-il garder son forfait, activer une option roaming ou tester une eSIM ?

Si vous cherchez une solution simple, rapide et économique pour rester connecté partout dans le monde pendant vos vacances, l’eSIM mérite toute votre attention. Mais avant de sauter le pas, mieux vaut connaître les avantages… et les pièges à éviter.

Illustration : Se connecter avec une eSIM

eSIM, c’est quoi exactement ?

Une eSIM (embedded SIM), c’est une carte SIM numérique. Pas besoin d’insérer de puce dans ton téléphone : vous téléchargez un profil via une app ou un QR code, et vous êtes connecté. Simple.

Les avantages principaux :

  • Plus besoin de jongler avec plusieurs cartes SIM.
  • Idéal pour les voyageurs ou les utilisateurs de smartphones sans slot physique (comme les iPhones récents).
  • Tu peux changer d’opérateur en quelques clics, sans matériel.

Deux types de eSIM : bien comprendre la différence

Type de eSIM Appels SMS Données Idéal pour
Data only Voyages, partage de connexion, tablette
eSIM avec numéro Professionnels, appels locaux, double ligne

Attention : toutes les offres eSIM ne proposent pas les deux. La plupart des offres dans les pubs (Airalo, Holafly, etc.) sont data only.

illustration : connecté n'importe dans le monde grace à une Esim

Mon expérience avec esim.net : 300 Go pour 29$ (avec option Hot Spot)

Cet été, j’ai testé une eSIM data only via esim.net (UK) pour un voyage prolongé. Nous avons rencontré un problème technique avec l’Internet que nous étions supposé avoir (soyons clair, ça ne fonctionnait pas du toutundecided). J’avais besoin de beaucoup de data, rapidement, sans m’encombrer.

J’ai payé 29$ pour 300 Go valables un mois (je précise que cette offre n’existe plus). Il m’a fallu 5 min, même pas, pour avoir ma data. Mon téléphone servait de modem (partage de connexion activé), et ça a tourné sans accroc pendant tout le séjour pour toute la famille.

Pas de numéro, pas d’appels, pas de SMS : mais pour ce que je faisais (navigation, mails, télétravail, Netflix), c’était parfait.

Tableau comparatif des offres eSIM populaires

Fournisseur Type Numéro inclus Partage connexion Pays desservis App dédiée
esim.net Data only & Voix/SMS Optionnel Oui Mondial Non (site web)
Airalo Data only Non Souvent oui (selon plan) 190+ Oui
Holafly Data only (illimité) Non Non (souvent bloqué) 120+ Oui
Ubigi Data only & Voix/SMS Optionnel Oui 170+ Oui
Nomad Data only Non Oui 100+ Oui
Saily Data only Non Oui 100+ Oui

Ce qu’il faut vérifier avant d’acheter

Toutes les eSIMs ne se valent pas, mais en suivant cette petite checklist, ça ne devrait pas poser de problème :

  • Votre téléphone est-il compatible eSIM ? (Tous les modèles ne le sont pas.)

Comment vérifier la compatibilité de votre smartphone avec une eSIM ?

De façon manuelle :

    • Sur iPhone :

Allez dans Réglages > Données cellulaires > Ajouter un forfait cellulaire.
→ Si cette option apparaît, l’iPhone est compatible eSIM.

    • Sur Android (Samsung, Google Pixel, etc.) :

Allez dans Paramètres > Connexions > Gestionnaire de carte SIM
→ Si vous voyez “Ajouter eSIM” ou “Télécharger SIM”, c’est bon.

Ou consultez directement, la liste des appareils compatibles auprès de votre fournisseur de eSIM ou contactez le support.

  • Quel pays souhaitez-vous couvrir ? Certains plans sont locaux, d’autres régionaux ou globaux.
  • Combien de temps la eSIM est-elle valide ? Certaines expirent 7 jours après activation, d’autres durent un mois.
  • Pouvez-vous partager la connexion ? Si vous souhaitez utiliser votre téléphone comme modem (Hot Spot), cela doit être explicitement autorisé.
  • Support client : réactif ou fantôme ? En cas de souci, mieux vaut un chat actif qu’une FAQ.
  • Avez-vous besoin d’un numéro ? Si vous souhaitez passer des appels ou recevoir des SMS, il faudra choisir une eSIM adaptée.

Illustration eSIM internationale

Et demain ? La eSIM comme alternative aux FAI ?

Pour l’instant, on associe la eSIM aux voyageurs ou aux nomades. Mais si les choses bougent sur le terrain de la neutralité du net, son rôle pourrait bien évoluer.

En Europe, la neutralité du net reste officiellement un principe… mais pour combien de temps ? Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) poussent de plus en plus pour facturer les grands émetteurs de trafic (YouTube, Netflix, etc.), ou pour créer des accès “prioritaires”.

En parallèle, certains abonnés constatent déjà des limitations de débit déguisées (étranglement de bande passante), ou des hausses de tarifs régulières.

Dans ce contexte, utiliser une eSIM data comme complément ponctuel devient une vraie option : pour télétravailler sans coupure, contourner un bridage localisé, ou simplement se libérer d’un FAI jugé trop contraignant.

Et avec l’arrivée d’acteurs comme Starlink, qui fournissent une connexion satellite sans passer par les réseaux câblés classiques, le modèle du “FAI central” pourrait commencer à vaciller. Encore que toujours non-mobile actuellement.

La eSIM n’est peut-être pas juste un outil pour vos vacances : c’est aussi une porte de sortie discrète, mais efficace, face à un écosystème Internet qui se referme tout doucement.

Conclusion

Vous voyagez ? Vous télétravaillez ? Vous souhaitez simplement éviter les cartes SIM physiques ou les forfaits hors de prix ? Alors une eSIM, bien choisie, peut clairement faire la différence.

Data only ou ligne complète avec numéro : à vous de voir. L’essentiel est de bien comprendre ce que vous achetez, et dans quel but.

Et le jour où vous souhaitez changer ? Il vous suffit de supprimer le profil, d’en télécharger un autre, et c’est reparti. Il n’y a pas d’engagement.

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A propos de l'auteur : Lisa

A propos de l'auteur : Lisa

Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.