IVPN introduit v2ray : analyse de l’obfuscation VPN

IVPN introduit v2ray : analyse de l’obfuscation VPN

IVPN vient d’annoncer l’intégration de v2ray sur l’ensemble de ses plateformes. Cette fonctionnalité d’obfuscation permet de rendre le trafic VPN beaucoup plus difficile à identifier, en le faisant ressembler à du trafic HTTPS standard, une technique principalement utilisée pour contourner la censure internet dans les pays où les VPN sont activement bloqués. Avec la montée des restrictions sur internet en Chine, en Russie ou en Iran, l’obfuscation devient un enjeu technique de plus en plus documenté par les fournisseurs VPN.

Qu’est-ce que v2ray ?

v2ray n’est pas un protocole VPN, mais une plateforme de proxy et de transport réseau, utilisée ici comme couche d’obfuscation. Elle permet d’encapsuler le trafic VPN dans des flux chiffrés qui ressemblent à du trafic HTTPS classique.

Contrairement à WireGuard® ou OpenVPN, qui sont facilement identifiables par leur signature réseau, une connexion VPN obfusquée via v2ray est beaucoup plus difficile à classifier automatiquement par les systèmes de surveillance. Les autorités ou les FAI peuvent difficilement distinguer ce type de trafic d’une navigation HTTPS classique, sans recourir à des méthodes d’analyse plus avancées.

Cette approche est particulièrement utile dans les pays où le Deep Packet Inspection (DPI) est utilisé pour détecter et bloquer les protocoles VPN standards. Le DPI analyse les paquets réseau et leurs caractéristiques : avec une obfuscation basée sur v2ray, les signatures VPN classiques disparaissent, même si certaines métadonnées réseau restent observables.

Comment IVPN implémente v2ray

L’implémentation d’IVPN rend v2ray disponible sur toutes les plateformes : Windows, macOS, Linux, iOS et Android. La fonctionnalité s’active manuellement dans les paramètres de connexion, ce qui signifie qu’elle n’est pas activée par défaut.

Concrètement, v2ray est utilisé comme couche de transport obfusquée, au-dessus du tunnel VPN classique. Le protocole VPN sous-jacent reste inchangé, mais son trafic est encapsulé afin de réduire sa détectabilité.

Ce choix s’explique par un compromis : l’obfuscation ajoute une couche de traitement supplémentaire, ce qui peut légèrement réduire les performances. Pour les utilisateurs en Europe ou en Amérique du Nord, où les VPN ne sont pas bloqués, cette fonctionnalité est inutile au quotidien.

IVPN fait partie des VPN certifiés sans log par audit indépendant, ce qui renforce la cohérence de leur démarche : transparence technique et respect de la vie privée vont de pair. L’ajout de v2ray s’inscrit dans cette logique, en offrant une solution pour les utilisateurs confrontés à la censure.

Cas d’usage réels de v2ray

Chine : contourner le Great Firewall

Le grand pare-feu chinois bloque activement les protocoles VPN standards. WireGuard® et OpenVPN sont généralement détectés et bloqués rapidement. L’obfuscation via v2ray permet de réduire significativement la probabilité de détection, en faisant passer le trafic pour du HTTPS classique.
Attention toutefois : l’obfuscation ne rend pas une connexion invisible. Elle améliore les chances de fonctionnement, mais ne garantit ni une stabilité permanente ni une absence totale de blocage. Les autorités chinoises adaptent régulièrement leurs méthodes de détection.

Russie et Iran : échapper au DPI

En Russie et en Iran, l’inspection approfondie des paquets de données est utilisée pour identifier les connexions VPN. Les protocoles comme WireGuard®, même s’ils sont rapides et sécurisés, restent facilement reconnaissables par leur signature réseau. L’obfuscation via v2ray permet d’encapsuler ce trafic dans du TLS, ce qui complique fortement son identification automatique, sans pour autant supprimer toute analyse possible des métadonnées.

France et Europe : un intérêt plus que limité

Pour la grande majorité des utilisateurs français, v2ray n’apporte aucun avantage pratique. Les VPN ne sont pas bloqués en Europe, et l’obfuscation ajoute de la complexité sans bénéfice réel.

L’exception concerne les voyageurs qui se rendent régulièrement dans des pays censurés, ou ceux qui anticipent une évolution du cadre réglementaire européen. Mais dans l’usage quotidien, WireGuard® ou OpenVPN suffisent largement.

Comparaison avec d’autres approches d’obfuscation

v2ray n’est pas la seule solution d’obfuscation disponible sur le marché. Plusieurs fournisseurs ont développé leurs propres approches.

Mullvad et l’obfuscation QUIC

Mullvad a récemment introduit une approche basée sur des transports réseau modernes inspirés de QUIC, un protocole utilisé par HTTP/3. L’objectif est similaire à celui de v2ray : rendre le trafic VPN moins identifiable en l’intégrant dans des schémas de transport courants du web moderne. Les mécanismes techniques diffèrent, mais la finalité reste comparable.

Shadowsocks

Shadowsocks est une alternative encore répandue en Chine. Développé initialement pour contourner le grand pare-feu, il utilise également des techniques d’obfuscation pour masquer le trafic. Shadowsocks est souvent considéré comme plus léger que v2ray, mais moins flexible en termes de configuration et d’adaptation aux environnements de censure évolutifs.

obfs4 (Tor)

Le réseau Tor utilise obfs4 pour obfusquer le trafic de ses utilisateurs. Cette approche est spécifiquement conçue pour échapper aux systèmes de censure, mais elle est principalement utilisée dans le cadre de Tor, pas des VPN commerciaux.

Chaque approche a ses forces et ses faiblesses. Il n’y a pas de « meilleur » protocole d’obfuscation : tout dépend du contexte d’usage et des contraintes techniques locales.

Conclusion

v2ray est un outil de niche, conçu pour les utilisateurs confrontés à la censure active. IVPN poursuit sa stratégie de transparence et d’innovation technique en intégrant cette fonctionnalité, sans en faire un argument marketing exagéré.

Pour les utilisateurs européens, v2ray restera probablement une option méconnue. Mais pour ceux qui voyagent en Chine, en Russie ou en Iran, cette fonctionnalité peut faire la différence entre une connexion bloquée et un accès fonctionnel à internet.

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A propos de l'auteur : Lisa

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Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écris de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.

Protection Anti-Menace Pro de NordVPN : fonctionnement, nouveautés et limites

Protection Anti-Menace Pro de NordVPN : fonctionnement, nouveautés et limites

NordVPN renforce sa Protection Anti Menace avec la version Pro™. Cet outil de sécurité avancé va au-delà du simple blocage de trackers, publicités et sites malveillants, en analysant aussi vos téléchargements pour repérer les malwares. Pour ceux qui préfèrent une protection plus légère, la version standard, basée sur le filtrage DNS, reste disponible. Passons en revue les nouveautés et améliorations de ces deux versions de la Protection Anti Menace proposées par ce VPN.

Quel est le principe de la protection Anti-Menaces Pro™?

La protection Anti-Menaces va au-delà de ce qu’un VPN offre généralement. C’est la raison pour laquelle NordVPN se classe parmi les meilleurs VPN. Cette option propose pas mal d’outils similaires à ceux que l’on retrouve dans les antivirus, mais avec la confidentialité en plus.

La protection contre les menaces améliore votre sécurité en ligne en :

  • Bloquant les sites malveillants grâce à un système de filtrage avancé, allant jusqu’à l’analyse des URL et des scripts.
  • Analysant les fichiers avant même leur téléchargement complet via un scanner basé sur le cloud, capable de détecter les malwares de manière proactive.
  • Évitant le suivi publicitaire en bloquant les traceurs invisibles qui suivent vos habitudes de navigation.
  • Filtrant les résultats de recherche avec le nouvel indicateur de sécurité, qui vous signale en temps réel les sites potentiellement dangereux directement dans vos résultats sur Google, Bing et DuckDuckGo.
  • Bloquant les publicités intrusives et potentiellement malveillantes, afin d’améliorer à la fois la sécurité et la fluidité de navigation.
  • En détectant les vulnérabilités des applications sur Windows
  • Détectant les fichiers à double extension, souvent utilisés pour dissimuler des logiciels malveillants sous des formats inoffensifs.
  • Analysant automatiquement les liens dans vos e-mails Gmail et Yahoo pour identifier les menaces de phishing (décembre 2025, macOS/Windows uniquement
  • Bloquant les sites à contenu adulte via filtrage DNS (octobre 2025, Android/iOS uniquement)

interface protection anti menace Pro de NordVPN

En plus de sa protection anti-menaces, NordVPN continue d’innover dans le domaine de la sécurité en ligne avec le développement d’outils supplémentaires. Un exemple récent est le lancement de Link Checker par NordLabs, un outil gratuit conçu pour aider les utilisateurs à identifier et à éviter les sites malveillants. Cet utilitaire complète efficacement les fonctionnalités de sécurité de NordVPN, offrant ainsi une couche supplémentaire de protection contre les menaces en ligne.

Nouveautés récentes de la Protection Anti-Menace Pro™

Blocage des sites à contenu adulte

Depuis octobre 2025, NordVPN propose une option de blocage automatique des sites à contenu adulte sur Android et iOS. Cette fonctionnalité repose sur un filtrage DNS qui empêche le chargement des domaines identifiés comme explicites ou pornographiques.

Illustration : Blocage des sites pour adultes via la Protection Anti-Menaces de NordVPN sur Android – captures d’écran réelles VPN Mon Ami.

(Fonction accessible aux utilisateurs disposant d’un abonnement incluant la Protection Anti Menace Pro.)

Une nouveauté pensée pour renforcer le bien-être numérique et limiter l’exposition à des publicités ou fichiers malveillants souvent présents sur ces sites.

 

Protection des e-mails contre le phishing

Depuis décembre 2025, la Protection Anti-Menace Pro™ intègre une analyse automatique des liens dans les e-mails Gmail et Yahoo consultés via navigateur web.

protection des emails de NordVPN
Activation de la protection des e-mails dans l’interface Threat Protection Pro

Fonctionnement :

Lorsque vous ouvrez un e-mail, l’outil analyse automatiquement tous les liens visibles et compare leurs destinations à une base de menaces actualisée. En cas de lien malveillant, une bannière d’alerte s’affiche en haut de l’e-mail avec une icône rouge à côté du lien suspect.

Limitations techniques :

– Gmail et Yahoo uniquement (via navigateur web)
– macOS et Windows uniquement
– Ne fonctionne pas avec les clients desktop (Outlook, Thunderbird, Apple Mail)
– Analyse limitée aux liens, pas au contenu des e-mails

Cette fonctionnalité automatise le processus proposé par Link Checker (NordLabs) : au lieu de vérifier manuellement des URLs suspectes, l’analyse s’effectue en temps réel.

Protection Anti-Menace de NordVPN : deux versions

Renommage et ajustements :

  • Protection Anti Menace Pro™ : Il ne s’agit pas d’une nouvelle version, mais plutôt d’une extension des fonctionnalités déjà existantes. Cette version avancée bloque non seulement les malwares, le phishing, les escroqueries et les publicités intrusives, mais le fait à un niveau plus granulaire (URL, JavaScript) et sans nécessiter une connexion VPN active. Elle inclut aussi de nouvelles fonctions comme l’indicateur de sécurité dans les résultats de recherche et l’analyse des fichiers via le cloud.
  • Protection Anti Menace : La version standard, anciennement appelée « Lite », n’a pas été rebaptisée mais simplement améliorée. Elle continue de fournir une protection de base via le filtrage DNS, bloquant les domaines malveillants et certaines publicités. Cependant, contrairement à la version Pro, elle nécessite une connexion VPN pour fonctionner.

Fonctionnalités et Différences :

Fonctionnalité Protection Anti Menace ProTM Protection Anti Menace
Compatibilité Windows, macOS, extensions de navigateur Android, iOS, Linux, macOS, Windows, extensions de navigateur
Fonctions de sécurité Bloque les domaines malveillants et de phishing, les publicités intrusives, les liens malveillants, les sites de phishing et les trackers. Analyse les fichiers téléchargés pour détecter les malwares. Inclut le Search Results Safety Indicator et la détection des fichiers à double extension. Bloque les domaines malveillants et de phishing, et certaines publicités intrusives.
Connexion VPN Fonctionne sans connexion VPN Nécessite une connexion VPN
Impact sur le système Certaines fonctionnalités comme l'analyse des fichiers peuvent utiliser plus de ressources système Très léger, impact minimal sur la navigation
Sécurité de la navigation Augmente significativement la sécurité en ligne Aide à éviter les domaines dangereux et les publicités

Cybersécurité : Quels VPN avec bloqueur de publicités ?

Comment la protection Anti-Menaces fonctionne t’elle ?

La Protection Anti Menace de NordVPN fonctionne en exécutant un filtre avancé directement sur l’appareil de l’utilisateur pour bloquer les contenus indésirables et malveillants.

Contrairement aux simples proxys transparents, cette solution va plus loin en filtrant non seulement les domaines malveillants, mais aussi les scripts et les fichiers suspects. Lorsqu’elle est activée, tout le trafic est analysé en temps réel pour identifier les menaces potentielles avant qu’elles n’atteignent votre appareil.

L’une des nouvelles fonctionnalités est l’analyse cloud des fichiers téléchargés. Dès qu’un fichier est en cours de téléchargement, la Protection Anti Menace le scanne pour détecter la présence de logiciels malveillants. En cas de détection, le fichier est bloqué avant même qu’il ne soit enregistré sur votre appareil, vous offrant ainsi une protection proactive contre les malwares.

De plus, la Protection Anti Menace Pro™ inclut désormais des fonctionnalités comme l’indicateur de sécurité dans les résultats de recherche, qui vous avertit des sites dangereux avant même que vous ne cliquiez.

La protection Anti-Menaces Pro™ est-elle sûre ?

Il faut savoir que NordVPN est un pure produit de NordSecurity, un des leaders mondiaux en matière de solution de cybersécurité.

Illustration : Nord Security logo hauteur

La protection Anti-Menace utilise sa propre solution de protection contre les logiciels malveillants sans aucune application tierce exécutée sur l’appareil de l’utilisateur.
Cette solution est développée et testée par les ingénieurs de Nord Security et les équipes d’assurance qualité pour s’assurer qu’elle offre le plus haut niveau de sécurité.
Les composants utilisés dans la solution de protection contre les logiciels malveillants sont développés spécialement pour cette fonctionnalité.

Nous vous recommandons toutefois de conserver votre antivirus et de le maintenir à jour.

NordSecurity c’est aussi : NordLayer, un VPN d’entreprise puissant et ultra complet.

La protection Anti-Menaces remplace t’elle mon antivirus ?

À ce stade, non, la Protection Anti Menace Pro™ de NordVPN ne remplace pas un antivirus complet. Si tel était le cas, elle serait simplement appelée « antivirus ». Il est important de bien comprendre la différence entre ces deux types de protection.

Un antivirus est un logiciel installé sur un appareil qui scanne et protège les fichiers locaux contre les menaces présentes. Il agit en détectant et en neutralisant les malwares déjà sur votre appareil ou en analyse constante des fichiers.

De son côté, la Protection Anti Menace de NordVPN intervient en amont, avant même que les fichiers malveillants n’atteignent votre appareil. Elle bloque les menaces directement lors du téléchargement ou de la navigation, mais elle n’exécute pas les analyses de fichiers internes approfondies qu’un antivirus réaliserait.

Certains antivirus intègrent aussi des fonctionnalités de pare-feu, mais peuvent se montrer trop intrusifs, affectant parfois les performances de l’appareil. Par ailleurs, des questions se posent concernant l’utilisation des données collectées via les filtres de protection.

Contrairement aux antivirus, un VPN comme NordVPN ne traite pas directement des menaces locales, mais chiffre le trafic et protège la confidentialité en ligne en créant un tunnel sécurisé entre vous et le site que vous visitez.

Les antivirus sont toujours essentiels pour protéger les fichiers et les systèmes locaux, tandis que les VPN renforcent la sécurité de vos connexions et la confidentialité. Il ne s’agit pas de choisir entre les deux, mais de les utiliser ensemble pour une protection complète.

La protection Anti-Menaces collecte t’elle les données de utilisateurs ?

NordVPN est conçu pour augmenter et protéger la confidentialité numérique des utilisateurs. La protection Anti-Menaces ne collecte pas de données personnelles permettant d’identifier l’utilisateur.

Attention toutefois, bien qu’étant un VPN sans log, pour protéger efficacement les utilisateurs contre les menaces, les applications de NordVPN doivent être en mesure d’évaluer les menaces potentielles auxquelles s’exposent les utilisateurs.

Pour cette raison, NordVPN collecte des données non-identifiables pour rendre son service efficace. Rien ne vous oblige à activer la protection Anti-Menaces, notez simplement qu’aucunes informations personnelles ne sont collectées.

Les données collectées servent à :

  • Détecter des erreurs dans les bibliothèques responsables de l’inspection du trafic et du blocage des malwares
  • A déterminer si les contenus malicieux sont correctement bloqués
  • Déterminer quel domaine a été bloqué ou autorisé
  • Établir des statistiques

Pour conclure

Si vous cherchez à aller plus loin dans votre sécurité et votre confidentialité en ligne, NordVPN est, et de loin, le VPN le plus complet actuellement.

Logo de NordVPN

Fonctionnalités de NordVPN

Bande passante illimitée
10 appareils simultanés
+ de 8 000 serveurs, 126 pays
Option double VPN
Assistance 24/7 en français
Réseau Mesh, transfert de fichier sécurisé gratuit
Compatible P2P
Option instantanée de connexion au serveur le plus rapide
Très rapide
Kill Switch
Accès sécurisé au réseau Tor
possibilité d’obtenir une IP statique dédiée
Netflix, service de streaming, IPTV
Protection Anti Menace Pro™

Compatible

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A propos de l'auteur : Lisa

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Nombre de serveurs VPN : ce qui compte vraiment pour votre vitesse

Nombre de serveurs VPN : ce qui compte vraiment pour votre vitesse

« 5000 serveurs dans 60 pays ! » « 10 000 serveurs disponibles ! » Ces chiffres impressionnants figurent sur la plupart des sites de VPN. Mais est-ce que plus de serveurs signifie automatiquement un VPN plus rapide ?
La réponse courte : non.
Un fournisseur avec 10 000 serveurs concentrés dans quelques pays ou mal équipés ne sera pas plus rapide qu’un concurrent avec 1000 serveurs bien placés et optimisés. Ce qui impacte vraiment votre vitesse, c’est la qualité et la répartition de ces serveurs, pas leur nombre absolu.
Explications.

Que signifie vraiment « 5000 serveurs » ?

Le nombre de serveurs est une métrique facile à communiquer et à comparer entre fournisseurs. C’est un chiffre qui parle immédiatement. Mais il ne dit rien sur la performance réelle que vous allez obtenir.

Pourquoi ? Parce que cette métrique seule ne précise pas :

  • La répartition géographique : 5000 serveurs concentrés dans 5 pays ne vous aident pas si vous voyagez en Asie ou en Amérique latine
  • La charge par serveur : des serveurs saturés ralentissent la connexion, même s’ils sont nombreux
  • Le type de serveurs : certains chiffres incluent des serveurs virtuels, qui ne sont pas des machines physiques situées dans le pays annoncé (on y revient plus bas)

En d’autres termes, le nombre de serveurs est une information incomplète. Pour comprendre la performance d’un VPN, il faut regarder d’autres critères.

Illustration : Data center avec serveur VPN virtuel

Ce qui impacte vraiment votre vitesse de connexion

1. La distance géographique entre vous et le serveur

Principe de base : plus le serveur est loin de vous, plus la connexion est lente.Lorsque vous vous connectez à un VPN, vos données doivent faire un aller-retour entre votre appareil et le serveur VPN avant d’atteindre leur destination finale (un site web, un serveur de jeu, etc.). Cette distance introduit ce qu’on appelle de la latence, un délai mesurable en millisecondes.

Exemple concret :

  • Vous êtes à Paris et vous vous connectez à un serveur VPN à Amsterdam : latence de ~10-15 ms
  • Même situation, mais serveur à Sydney : latence de ~250-300 ms
  • Pour le streaming ou la navigation, 300 ms restent acceptables. Mais pour du gaming ou de la visioconférence, ça devient gênant.

Ce que ça signifie concrètement : Avoir 100 serveurs en Europe de l’Ouest ne compense pas l’absence de serveurs en Asie ou en Amérique du Sud. La couverture géographique impacte directement votre expérience selon votre localisation et vos besoins.

2. La charge serveur (congestion réseau)

Un serveur VPN, c’est une machine avec des ressources limitées : processeur, mémoire, bande passante. Si trop d’utilisateurs se connectent simultanément au même serveur, il sature.

Exemple simplifié :
Un serveur avec un port 10 Gbps peut théoriquement servir 100 utilisateurs à 100 Mbps chacun
Si 200 utilisateurs se connectent, tout le monde se partage 10 Gbps → chacun n’obtient plus que 50 Mbps en moyenne

C’est ce qu’on appelle la congestion.

Ici, le nombre de serveurs joue un rôle… mais seulement s’ils sont bien répartis géographiquement. Si un fournisseur a 1000 serveurs aux États-Unis mais seulement 2 en France, les utilisateurs français vont tous se retrouver sur ces 2 machines, qui vont saturer.
Solution technique courante : l’équilibrage de charge (load balancing). Le système répartit automatiquement les utilisateurs sur plusieurs serveurs d’une même zone pour éviter la saturation d’un seul point.

3. La qualité de l’infrastructure serveur

Tous les serveurs ne se valent pas sur le plan technique. Voici les caractéristiques qui différencient les infrastructures performantes :
Bande passante des ports réseau

  • 1 Gbps : suffisant pour un usage modéré, mais sature plus rapidement avec beaucoup d’utilisateurs
  • 10 Gbps : standard courant chez la plupart des fournisseurs établis
  • 100 Gbps : encore moins répandu, mais de plus en plus présent dans les infrastructures récentes

Serveurs RAM-only (sans disque dur)

Certains fournisseurs utilisent des serveurs qui fonctionnent entièrement en mémoire vive (RAM), sans disque dur. Avantages techniques :

  • Plus rapide : la RAM est beaucoup plus rapide qu’un disque
  • Plus sécurisé : tout est effacé à chaque redémarrage, aucune trace ne persiste

Peering direct avec les FAI

Un serveur VPN performant établit des connexions directes (peering BGP) avec les principaux fournisseurs d’accès Internet locaux (Orange, Free, Bouygues, SFR, etc.).
Concrètement : Au lieu que vos données transitent par plusieurs intermédiaires sur Internet, elles passent directement du réseau de votre FAI au réseau du VPN. Résultat : moins de « sauts » réseau, donc moins de latence et une meilleure stabilité.
Ce peering est difficile à vérifier de l’extérieur, mais il explique pourquoi certains VPN sont systématiquement plus rapides que d’autres sur une même connexion Internet.

Optimisation des routes réseau

Au-delà du peering, certains fournisseurs optimisent dynamiquement les routes que prennent vos données. Au lieu de suivre le chemin standard d’Internet (qui n’est pas toujours le plus efficace), le VPN peut choisir des routes alternatives moins encombrées.
Exemple : Pour aller de Paris à Tokyo, vos données pourraient transiter par Singapour plutôt que par la route standard via la Russie, si celle-ci est saturée à un moment donné.
Cette optimisation est généralement transparente pour l’utilisateur, mais elle peut faire une différence notable sur les connexions longue distance.
Impact concret : À nombre de serveurs égal, l’infrastructure technique fait la différence entre une expérience fluide et une connexion décevante.

4. Le protocole VPN utilisé

Le protocole VPN (la technologie qui chiffre et transporte vos données) a un impact énorme sur la vitesse :

  • WireGuard® : protocole récent, ultra-rapide, faible overhead. C’est le standard actuel pour la performance.
  • OpenVPN : robuste et sécurisé, mais plus lent que WireGuard (surtout en UDP)
  • IKEv2/IPsec : bon équilibre vitesse/sécurité, particulièrement efficace sur mobile

Un serveur peut être excellent, mais si le protocole utilisé est obsolète ou mal configuré, la vitesse en souffrira. C’est l’un des inconvénients des VPN qu’il faut anticiper : même avec une bonne infrastructure, le choix du protocole détermine en partie la perte de vitesse inévitable.

Serveurs physiques vs serveurs virtuels : ça change quoi ?

Tous les serveurs VPN ne sont pas des machines physiquement situées dans le pays annoncé. Il existe deux configurations :Serveur physique

Une machine dédiée installée dans un datacenter du pays cible.
Exemple : un serveur physique en Allemagne est vraiment situé à Francfort ou Berlin.

Serveur virtuel (vLocation)

Une machine située ailleurs (souvent dans un pays voisin) qui simule une adresse IP du pays cible. Exemple : un « serveur suisse » peut être physiquement en France ou en Allemagne, mais affiche une IP suisse.

Raisons d’utiliser des serveurs virtuels :

  • Coût : installer un datacenter physique dans certains pays représente un investissement important
  • Contraintes légales : certains pays interdisent ou restreignent les datacenters étrangers
  • Disponibilité : dans les régions à faible demande, un serveur virtuel peut suffire

Impact sur la vitesse :

Un serveur virtuel ajoute un « saut » supplémentaire dans le trajet de vos données, donc un peu plus de latence. Pour la plupart des usages (streaming, navigation), c’est négligeable. Pour du gaming compétitif ou des applications temps réel, ça peut se sentir.
Ce qui facilite votre choix : les fournisseurs qui indiquent clairement quels serveurs sont physiques et lesquels sont virtuels vous permettent de faire un choix éclairé selon vos besoins.

Ce qu’il faut regarder pour évaluer la performance

Plutôt que de vous fier au nombre de serveurs seul, voici les informations qui vous permettent d’évaluer la performance réelle :

1. La couverture géographique

Le fournisseur a-t-il des serveurs dans les pays que vous utilisez ? Si vous voyagez régulièrement en Asie, vérifiez la présence de serveurs au Japon, Singapour, Corée du Sud, etc. 50 serveurs en Europe ne compenseront pas cette absence.

2. La répartition des serveurs par zone

Difficile à connaître en tant qu’utilisateur, mais un indicateur indirect : les fournisseurs qui affichent le taux d’occupation en temps réel dans leur application vous donnent une visibilité sur la charge.

3. La transparence sur l’infrastructure

Les informations qui vous aident à faire un choix éclairé :

  • Quels serveurs sont physiques vs virtuels
  • La bande passante disponible (1 Gbps / 10 Gbps / 100 Gbps)
  • Si les serveurs sont RAM-only
  • Le nombre de serveurs par pays (pas juste le total global)

4. Les tests de vitesse indépendants

Les performances annoncées par un fournisseur sont difficiles à vérifier sans tests réels. Les tests de vitesse permettent de mesurer l’impact concret du VPN sur votre connexion : perte de débit en download/upload, augmentation de la latence, stabilité de la connexion.
Idéalement, ces tests doivent être réalisés depuis votre pays et sur votre type de connexion (fibre, ADSL, 4G/5G) pour être pertinents.
Rapport de test de vitesse de NordVPN

Exemple de rapport de test de vitesse réalisé depuis la France : on mesure l’impact du VPN sur le débit (download/upload) et surtout sur la latence selon la distance du serveur.

Conclusion

Le nombre de serveurs est une information facile à comparer entre fournisseurs, mais elle ne suffit pas à évaluer la performance réelle d’un VPN.
Ce qui impacte vraiment votre vitesse :

  • La répartition géographique des serveurs (couverture mondiale cohérente)
  • La qualité de l’infrastructure (bande passante, technologie RAM-only)
  • L’équilibrage de charge pour éviter la saturation
  • Le protocole utilisé (WireGuard offre généralement les meilleures performances)
  • La transparence sur l’infrastructure (physique vs virtuel, capacités techniques)

Un fournisseur avec 1000 serveurs bien répartis et optimisés dans 60 pays offrira une meilleure expérience qu’un concurrent avec 5000 serveurs concentrés dans 10 pays ou fonctionnant sur une infrastructure limitée.
Le nombre de serveurs est une donnée partielle. La qualité et la répartition de ces serveurs impactent directement votre expérience quotidienne.

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Note de transparence :

Cet article n'est pas sponsorisé. Il traite simplement d'un sujet d'actualité pertinent dans le domaine de la protection des données.

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NordVPN améliore ses extensions : Découvrez les nouveautés de la version 5

NordVPN améliore ses extensions : Découvrez les nouveautés de la version 5

Souvent négligés et pas toujours disponibles chez la plupart des fournisseurs, les extension de proxy VPN pour navigateurs sont relativement peu nombreuses. NordVPN, un des meilleurs VPN présentis pour 2026, a fait le choix d’en proposer et les tient bien à jour pour assurer une solution simple pour sécuriser votre navigation sur Chrome, Firefox et Edge. Retour sur les changements clés et leur impact pour les utilisateurs.

L’extension pour navigateur NordVPN 5.2 

(Chrome & Edge)

Une nouvelle salve de corrections débarque. Cette version se concentre exclusivement sur la chasse aux bugs. Pas de fonctionnalité majeure au menu, mais un nettoyage interne nécessaire pour améliorer la stabilité globale de l’extension. La lutte contre les petits dysfonctionnements reste une constante, et ce cycle d’optimisation continue en fait partie.

NordVPN 5.1 

(Chrome & Edge)

Une nouvelle option de consentement fait son entrée : les utilisateurs peuvent désormais choisir d’autoriser ou non la collecte de données de performance.
L’objectif affiché : aider NordVPN à identifier plus rapidement les problèmes et à prioriser les fonctions les plus utiles.
Même en refusant, seules les données indispensables au fonctionnement sont collectées.

(Chrome, Edge & Firefox)

Côté support, NordVPN met à jour sa documentation : les articles du centre d’aide ont été rafraîchis, et un nouveau bouton permet de signaler directement les problèmes liés à certains sites web depuis l’extension, sans passer par un formulaire extérieur.

L’extension NordVPN 5.0 pour Chrome et Edge

Un gros changement, accompagnée d’un redesign complet de l’extension.
NordVPN introduit une nouvelle barre latérale pour faciliter l’accès aux fonctionnalités, ainsi que des statuts clairs pour visualiser en un coup d’œil ce qui est activé ou non.

Le split tunneling change de nom pour devenir « Exclure du VPN », afin de mieux refléter son rôle réel : permettre à certains sites (banques, services publics, portails sensibles) de voir l’adresse IP réelle de l’utilisateur.

Le faux fuseau horaire devient plus poussé : l’heure du navigateur peut désormais être synchronisée automatiquement avec le serveur VPN choisi. La localisation virtuelle reste intégrée directement dans le VPN pour une expérience plus fluide.

Enfin, la section d’aide a été remaniée pour renvoyer vers le centre de support et l’assistance utilisateur.

NordVPN 4.15 

(Chrome & Edge)

Cette mise à jour s’attaque aux problèmes d’authentification qui affectaient certains utilisateurs de Chrome et Edge (pas tous), notamment l’erreur récurrente 407, désormais corrigée.
D’autres bugs liés à la connexion et au login ont été éradiqués.

(Firefox)

Les utilisateurs Firefox profitent d’une nouveauté : le split tunneling par onglet.
Chaque tab peut désormais être exclu individuellement du VPN, utile pour les services sensibles à la localisation (banque, services gouvernementaux, streaming).
Et comme le résume NordVPN : « Ce qui se passe dans vos autres onglets reste dans vos autres onglets ».

NordVPN 4.14 pour Chrome, Edge et Firefox

(Chrome & Edge)

NordVPN améliore la gestion des erreurs de connexion.
L’extension fournit désormais un diagnostic plus détaillé lorsqu’un problème apparaît, permettant de décider si l’utilisateur peut le résoudre seul ou s’il vaut mieux contacter le support.

Une anomalie liée au split tunneling a aussi été corrigée : certains éléments exclus pouvaient malgré tout passer par le VPN. C’est maintenant résolu, les apps exclues récupèrent bien l’adresse IP réelle, sans détour.

(Firefox)

Sur Firefox, l’auto-connexion privilégiait le dernier serveur utilisé au lieu de rechercher le plus rapide. L’algorithme a été remis en ordre : l’extension retrouve sa logique initiale, à la recherche systématique du meilleur serveur disponible.

Version 4.13 de NordVPN pour Chrome, Edge et Firefox : Une boucle de feedback (enfin) bilatérale

Les utilisateurs peuvent désormais choisir de recevoir une réponse de l’équipe de support lorsqu’ils envoient un retour. Le message ne sera alors plus anonyme, une fonctionnalité pour ceux qui souhaitent un vrai suivi, même si elle peut sembler en décalage avec les attentes de stricte confidentialité propres à un VPN. Ce changement reste toutefois entièrement optionnel.
En parallèle, des améliorations discrètes et quelques correctifs ont été appliqués en arrière-plan, renforçant la stabilité générale de l’extension sans altérer l’expérience utilisateur.

Version 4.12 : Nettoyage de printemps pour le code

Cette version se concentre sur une maintenance de fond.

L’équipe a entrepris un grand ménage dans le code, piégeant au passage quelques bugs récalcitrants. Une mise à jour de stabilité, invisible pour l’utilisateur, mais essentielle pour garantir la sécurité et les performances du service.

Version 4.12.5

La version 4.12.5 introduit une fonction attendue : un formulaire de signalement pour les sites bloqués ou dysfonctionnels lorsqu’on utilise le VPN. Intégré dans la section d’aide, ce nouvel outil permet aux utilisateurs de remonter les problèmes de connexion avec précision.

Version 4.11 – Accessibilité et expérience utilisateur à l’honneur (Extensions pour Firefox, Chrome et Edge)

NordVPN continue d’être une des meilleures extension VPN pour Firefox, Chrome et Microsoft Edge avec des ajustements bienvenus.

Le formulaire de contact intégré mémorise désormais les saisies, même si l’utilisateur ferme accidentellement la fenêtre, un petit détail, certes, mais qui fait toute la différence pour ceux qui prennent le temps de signaler un souci.

La version 4.11 marque aussi une avancée notable en matière d’accessibilité : de nombreux bugs affectant la navigation au clavier et les lecteurs d’écran ont été corrigés, rendant l’extension plus opérationnelle.

Enfin, la bibliothèque de drapeaux a été mise à jour.

Illustration : interface extension de navigateur de NordVPN Interface de l’extension de proxy – ©NordVPN

Mise à jour de l’extension Proxy VPN de NordVPN 4.9 : Gestion des erreurs optimisée

NordVPN continue de peaufiner ses extensions avec la version 4.9. Désormais, en cas de problème technique (oui ça arrive!), la gestion des erreurs est plus réactive. Le support technique a été ajusté pour identifier et corriger les soucis plus rapidement.

NordVPN 4.7/4.8 : Connexions plus fiables

NordVPN 4.8 corrige la gestion des tentatives de connexion interrompues. Si vous annulez une tentative de connexion, celle-ci est maintenant réellement annulée sans délai ni bug persistant. De petites améliorations techniques ont également été apportées pour garantir une expérience utilisateur plus fluide.

La version 4.7, quant à elle, corrige plusieurs vulnérabilités potentielles, notamment sur la fonctionnalité de « Location Spoofing ». Un renforcement silencieux qui continue de faire de NordVPN un choix sérieux pour sécuriser sa navigation.

NordVPN 4.5/4.6

La dernière version de NordVPN, la 4.5, intègre une série de mises à jour conçues pour renforcer la sécurité et l’expérience utilisateur, y compris pour les utilisateurs de Linux qui sont souvent laissés pour compte par les applications de sécurité.

L’une des nouveautés notables est l’ajout d’une notification dédiée à la fonction de Protection Anti-Menace, qui permet de mieux sensibiliser les utilisateurs sur la manière de se protéger contre les menaces en ligne. Cette mise à jour inclut aussi une gestion simplifiée de la déconnexion : les utilisateurs peuvent désormais se déconnecter plus aisément sans perdre le fil de leur navigation.

À noter également, l’extension s’ouvre désormais exactement là où vous l’avez laissée, un confort non négligeable.

NordVPN a aussi remanié sa section de contact pour simplifier les échanges avec l’équipe d’assistance en cas de problème. Les utilisateurs apprécieront la correction d’un problème de langue qui survenait lors de la connexion, une gêne particulièrement ressentie par ceux qui jonglent entre plusieurs langues. Dorénavant, la langue sélectionnée reste cohérente tout au long du processus de connexion.

Enfin, le mystérieux bug de déconnexion a été éradiqué. L’équipe NordVPN finalement corrigé ce problème, garantissant un fonctionnement plus stable de l’application.

Il est de retour !
NordVPN propose de parrainer un ami et de recevoir une rallonge de 3 mois gratuits sur leur abonnement en cours.

Illustration : Parrainage de NordVPN

Voici comment ça fonctionne :

  • Partagez votre lien unique : Si vous connaissez quelqu’un qui n’utilise pas encore NordVPN, invitez-le à s’inscrire via votre lien de parrainage unique.
  • Obtenez des mois gratuits : Pour chaque ami qui s’inscrit à NordVPN grâce à votre lien, vous recevrez 3 mois gratuits ajoutés à votre abonnement.
  • Plus vous parrainez, plus vous gagnez : Il n’y a pas de limite au nombre d’amis que vous pouvez parrainer. Plus vous invitez d’amis, plus vous accumulez de mois gratuits !

Améliorations continues des extensions

  • Amélioration de la performance : Les dernières mises à jour optimisent la vitesse de connexion et réduisent le temps de latence, offrant ainsi une navigation plus fluide.
  • Renforcement de la sécurité : Avec l’ajout de nouvelles couches de protection contre les menaces en ligne, vos données restent sécurisées contre les interceptions et les activités malveillantes.
  • Interface utilisateur revue : L’interface a été repensée pour une navigation plus intuitive, permettant un accès facile aux fonctionnalités clés.
  • Fonctionnalités supplémentaires : Des options telles que le blocage des publicités, la protection contre le suivi et un accès sécurisé aux sites Web sont désormais intégrées.
Logo de NordVPN

Fonctionnalités de NordVPN pour navigateurs

Bande passante illimitée
10 appareils simultanés avec 1 seul compte
+ de 8000 serveurs répartis dans 126 pays
Fractionnement du tunnel
Très rapide
Kill Switch
Stoppez les fuites du protocole WebRTC
Protection Anti-menaces Lite (Bloque les publicités et les sites Web malveillants lorsque vous êtes connecté)
Compatible P2P
Compatible Firefox, Chrome, Edge

Compatible

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A propos de l'auteur : Lisa

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ExpressVPN impose une mise à jour obligatoire : comment éviter la coupure de service

ExpressVPN impose une mise à jour obligatoire : comment éviter la coupure de service

ExpressVPN a annoncé que toutes les anciennes versions de son application deviendront incompatibles à partir du 14 janvier 2026. Au-delà de cette date, aucune connexion VPN ne pourra s’établir tant que l’application n’aura pas été mise à jour. Voici les versions concernées.

Ce qu’ExpressVPN annonce précisément

Le fournisseur explique que ses certificats d’authentification arrivent en fin de validité. Une fois renouvelés, les anciennes versions de l’application ne pourront plus établir de connexion sécurisée.

Les plateformes concernées sont :

  • Windows
  • macOS
  • Linux
  • iOS
  • Android
  • Aircove (routeurs ExpressVPN)

Dans certains cas, notamment lorsque la mise à jour automatique n’est pas disponible ou a été désactivée, une intervention manuelle sera nécessaire.

Versions minimales requises pour continuer à utiliser ExpressVPN

Pour éviter toute coupure à partir du 14 janvier 2026, ExpressVPN impose l’installation des versions suivantes (ou plus récentes) :

Plateforme Version minimale Date de sortie
Windows 12.103.0.22 ou plus récent Juin 2025
macOS v11.70.90675 ou plus récent Juin 2025
iOS et iPad v11.193.0 ou plus récent Février 2025
Android (incl. FireOS, Chromebook, AndroidTV) 12.13.0 ou plus récent Juin 2025
Linux 4.0.1 ou plus récent Mars 2025
Routeurs Aircove v5.4.2 ou plus récent Septembre 2025
Apple tvOS 12.11.0 ou plus récent Juillet 2025
Windows ARM64 12.104.0.114 ou plus récent Juillet 2025

Les versions antérieures à celles indiquées ci-dessus ne pourront plus établir de connexion VPN une fois les nouveaux certificats activés.

Pourquoi cette coupure n’est pas un simple détail technique

La mise à jour forcée des applications d’ExpressVPN ne relève pas d’un problème ponctuel, mais d’une évolution logique. Un service VPN repose sur des éléments techniques qui reposent sur des éléments mis à jour de manière continue :

  • certificats,
  • clefs cryptographiques,
  • mécanismes d’authentification,
  • serveurs,
  • protocoles.

Lorsque l’un de ces composants expire ou devient incompatible, la connexion ne peut plus s’établir. Ce comportement n’est pas un dysfonctionnement : il évite qu’un tunnel VPN potentiellement affaibli ne s’ouvre malgré tout.

Cette annonce souligne surtout un point que les utilisateurs oublient souvent : un VPN est un service dynamique qui nécessite un suivi régulier. Une version qui n’évolue plus finit par ne plus pouvoir garantir une connexion fiable.

Comme tout logiciel critique, un VPN n’est pas un outil que l’on installe une fois pour toutes. Sa sécurité dépend d’une maintenance continue, de la même manière qu’un système d’exploitation ou qu’un navigateur.

Ce que cela implique pour les utilisateurs

La coupure annoncée s’accompagne de plusieurs éléments à considérer :

  • Les mises à jour ne sont pas facultatives : elles conditionnent l’accès au service et la qualité du chiffrement.
  • Les VPN ne sont pas des outils passifs : un client laissé sans mise à jour devient progressivement incompatible.
  • Une coupure nette peut être un choix de sécurité : mieux vaut refuser la connexion qu’accepter un tunnel affaibli.
  • Les VPN les plus sérieux renouvellent leurs certificats : ExpressVPN communique dessus, ce qui permet d’anticiper.

Ce que les utilisateurs devraient vérifier dès maintenant

  • La version installée du client ExpressVPN.
  • L’activation des mises à jour automatiques.
  • Le statut des appareils secondaires (tablettes, anciens smartphones, routeurs…).
  • La date limite du 14 janvier 2026 pour appliquer les mises à jour nécessaires.

Conclusion : un rappel sur le fonctionnement réel d’un VPN

La mise à jour imposée par ExpressVPN n’est pas un incident, mais la conséquence logique du fonctionnement interne d’un service VPN. Elle rappelle qu’un VPN n’est pas un outil figé et que sa fiabilité repose sur des mécanismes qui évoluent en parallèle de l’application.

La coupure annoncée peut sembler contraignante, mais elle évite un problème bien plus important : l’illusion d’une connexion sécurisée qui, en réalité, ne l’est plus.

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Surfshark : le MultiHop évolue, l’infrastructure Nexus aussi

Surfshark : le MultiHop évolue, l’infrastructure Nexus aussi

Surfshark avait déjà surpris le marché en proposant un réseau VPN basé sur une architecture unifiée, Surfshark Nexus. Aujourd’hui, cette base technique continue de porter ses fruits : après l’arrivée de l’IP rotative, EverLink et plus récemment Multi-IP, l’un des premiers outils emblématiques de Nexus, le Dynamic MultiHop, mérite une mise à jour complète.

En effet, le MultiHop n’est plus seulement un double VPN. Actuellement, il fait partie d’un écosystème élargi de fonctionnalités modulaires permettant de contrôler comment, par où et avec quelle IP votre trafic circule.

Le MultiHop, c’est quoi déjà ?

Le principe du MultiHop (ou “double VPN”) est simple :

  • Votre connexion ne passe pas par un seul serveur VPN, mais par deux serveurs consécutifs.
  • Le premier masque votre IP d’origine.
  • Le second masque même l’IP attribuée par le premier serveur.

Un suivi potentiel devient beaucoup plus difficile, car il faudrait compromettre deux serveurs situés dans deux juridictions et deux points du réseau différents.
En pratique, le MultiHop est utilisé par ceux qui veulent rajouter une couche de confidentialité dans des contextes précis comme le journalistes, les défenseurs des droits humains, les chercheurs ou encore les personnes vivant dans des pays à forte censure.

Pendant longtemps, Surfshark proposait des paires fixes (France → États-Unis, Royaume-Uni → Allemagne, etc.).

Mais l’arrivée de Nexus a tout changé.

MultiHop dynamique : la personnalisation complète

Le Dynamic MultiHop permet de choisir soi-même :

  • le serveur d’entrée (Entry server)
  • le serveur de sortie (Exit server)

…parmi quasiment l’ensemble du réseau de serveurs de Surfshark.

Les utilisateurs ne sont donc plus limité à quelques combinaisons prédéfinies, ils peuvent désormais adapter leur itinéraire selon leurs besoins (accéder à un service, éviter un pays, contourner une censure, etc.).

C’est aussi la première fonction visible de l’architecture Surfshark Nexus, un réseau SDN unifié qui relie en permanence les serveurs entre eux.

Ce que Nexus rend possible (et pourquoi ça compte encore plus aujourd’hui)

Depuis deux ans, Surfshark VPN s’appuie sur Nexus pour déployer des fonctionnalités impossibles avec un VPN “classique” :

  • EverLink : connexion stable même si l’itinéraire change en interne.
  • IP rotative : une nouvelle adresse IP toutes les quelques minutes, sans reconnexion.
  • Multi-IP (2025) : une IP différente selon les sites ou selon les sessions.

Toutes ces innovations reposent sur l’idée qu’au lieu d’être attaché à un seul serveur, l’utilisateur est connecté au réseau entier.

C’est cette infrastructure qui a rendu le MultiHop dynamique techniquement fiable. Et c’est aussi elle qui permet aujourd’hui d’aller bien plus loin qu’un simple double VPN.

Illustration : fonctionnement de Surfshark Nexus

©Surfshark

MultiHop, IP rotative et Multi-IP : comment tout ça cohabite ?

Soyons clair !

  • On ne peut pas empiler toutes les fonctionnalités en même temps.
  • Mais on a aujourd’hui un éventail d’outils adaptés à des besoins différents.
Fonction À quoi ça sert Contraintes / limites
MultiHop dynamique • Confidentialité renforcée
• Contourner une censure sévère
• Dissocier l’entrée et la sortie dans le réseau
• Éviter qu’un seul pays voie origine + destination
• Vitesse parfois réduite
• Non compatible avec certaines fonctions (ex. Multi-IP)
• Disponibilité variable selon les serveurs
IP rotative • Réduire le profilage publicitaire
• Rendre le tracking IP plus difficile
• Changer d’adresse IP automatiquement sans se reconnecter
• Perturbations possibles sur les sites sensibles (banques, e-commerce)
• Pas adapté aux usages nécessitant une IP fixe
Multi-IP • Attribuer une IP différente selon les sites ou sessions
• Fragmenter sa navigation
• Réduire les corrélations entre activités
• Pas encore disponible sur toutes les plateformes
• Non compatible avec MultiHop

Faut-il encore utiliser le MultiHop statique ?

Surfshark propose désormais deux modes : MultiHop statique (anciens itinéraires préconfigurés) et MultiHop dynamique (choix libre des serveurs).
Seul le dynamique reste réellement pertinent.

Quand utiliser encore le MultiHop statique ?

  • Quand on veut un double VPN “tout prêt”.
  • Quand l’appareil ne supporte pas encore le MultiHop dynamique.

Quand utiliser le MultiHop dynamique ?

  • Pour isoler totalement son pays réel de la sortie.
  • Pour contourner une censure forte.
  • Quand les risques sont plus élevés.
  • Pour éviter les corrélations entre origine et destination.
  • Pour dissocier géographiquement ses usages (ex. entrée EU → sortie US).

Pour un usage quotidien ?

  • Multi-IP et IP rotative sont souvent plus fluides et mieux adaptés.

Veuillez noter que le MultiHop peut ralentir votre connexion.

Conclusion : une évolution logique… mais pas isolée dans le marché VPN

Les avancées de Surfshark, MultiHop dynamique, IP rotative, Multi-IP, EverLink, montrent surtout une chose : le VPN nouvelle génération n’est plus simplement un “tunnel + une IP”. Toute l’industrie évolue vers des solutions plus modulaires, capables de fragmenter le trafic, de multiplier les IP et d’améliorer la résilience réseau.

D’autres fournisseurs expérimentent aussi leurs propres approches : réseau distribué, routage intelligent, serveurs spécialisés, cloisonnement par application… bref, chacun cherche à dépasser le modèle du VPN classique pour mieux répondre aux exigences actuelles de confidentialité, de stabilité et de contournement.

Surfshark fait partie des acteurs qui poussent l’architecture plus loin que la moyenne. Mais MultiHop dynamique, IP rotative ou Multi-IP ne doivent pas être vus comme des gadgets : ce sont les signes d’une transition plus large du marché vers des outils flexibles, adaptés aux usages réels.

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A propos de l'auteur : Mina

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Chasseuse de bugs dans son quotidien, Mina teste tous les outils de cybersécurité, anciens et nouveaux, que nous vous faisons découvrir.

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