Adresses IP statiques et dynamiques : Comprendre les fondamentaux

Adresses IP statiques et dynamiques : Comprendre les fondamentaux

Alors que la Directive NIS2 a fait son entrée en Europe et les attaques RaaS ne cessent d’augmenter, comprendre le principe d’adresses IP statiques et dynamiques est important. Ces deux types d’adresses jouent des rôles distincts et ont des implications variées pour les utilisateurs et les organisations.

En effet, la Directive NIS2 impose de nouvelles exigences en matière de sécurité des systèmes critiques, incluant la gestion des risques de cybersécurité et le signalement des incidents, la compréhension approfondie des adresses IP s’avère essentielle.

Cet article se propose de vulgariser ces concepts et d’explorer leurs avantages et inconvénients, dans une optique de renforcement de la sécurité réseau face aux menaces actuelles​

Qu’est-ce qu’une Adresse IP ?

Une adresse IP (Internet Protocol) est un numéro unique attribué à chaque appareil connecté à un réseau informatique utilisant l’Internet Protocol. Cette adresse permet l’identification et la localisation d’un appareil au sein du réseau.

A lire également : Comment masquer son adresse IP ?

Adresse IP Statique

Une adresse IP statique est une adresse IP qui reste constante et ne change pas au fil du temps. Elle est généralement configurée manuellement par un administrateur réseau ou automatiquement par un fournisseur de services Internet ou vous pouvez en obtenir auprès d’un fournisseur de VPN avec IP statique dédiée.

Avantages

Fiabilité pour les serveurs : Idéale pour les serveurs web, les serveurs de courriel et d’autres services en ligne, car elle garantit que l’adresse de l’appareil ne change pas, facilitant ainsi l’accès constant aux services. Gestion facile du réseau : Dans un environnement d’entreprise, elle simplifie la gestion du réseau en permettant une meilleure attribution des ressources réseau. Connexions à distance : Elle est utile pour les connexions VPN et l’accès à distance, car l’adresse de l’appareil reste toujours la même.

Inconvénients

Sécurité : Peut être plus vulnérable aux attaques informatiques, car les pirates informatiques peuvent cibler une adresse IP constante plus facilement.

Coût : Souvent plus coûteuse, car elle nécessite une gestion et une attribution spécifiques de la part des fournisseurs de services Internet.

Manque de Flexibilité : Moins flexible dans les environnements dynamiques où les adresses doivent être fréquemment réattribuées.

Illustration : Ip statique Ip dynamique

Adresse IP Dynamique

Une adresse IP dynamique change régulièrement. Elle est attribuée par le serveur DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) du réseau et peut varier à chaque connexion de l’appareil au réseau.

Avantages

Sécurité renforcée : Moins susceptible d’être ciblée par des attaques répétées, car l’adresse change régulièrement.

Coût-efficacité : Moins coûteuse à gérer pour les fournisseurs d’accès, ce qui en fait l’option privilégiée pour les connexions domestiques.

Flexibilité et facilité de gestion : Idéale pour les réseaux avec un grand nombre d’appareils connectés ponctuellement, comme les réseaux Wi-Fi publics.

Inconvénients

Connexions à distance difficiles : Peut compliquer l’accès à distance aux appareils, car l’adresse change fréquemment.

Instabilité pour les services en ligne : Moins adaptée pour héberger des services en ligne constants, comme un serveur web.

Problèmes potentiels de configuration : Nécessite un serveur DHCP fiable pour attribuer les adresses, ce qui peut créer des problèmes de configuration dans certains réseaux.

Conclusion

Le choix entre une adresse IP statique et une adresse IP dynamique dépend des besoins spécifiques de l’utilisateur. Les adresses IP statiques offrent stabilité et facilité d’accès pour les services constants, tandis que les adresses IP dynamiques offrent flexibilité et sécurité accrue pour les utilisateurs occasionnels et les réseaux changeants.

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A propos de l'auteur : Lisa

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Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.

Un VPN vous rend-il anonyme ? La vérité derrière la confidentialité en ligne.

Un VPN vous rend-il anonyme ? La vérité derrière la confidentialité en ligne.

La question de l’anonymat en ligne est un sujet brulant en France, notamment avec la montée du cyberharcèlement, les débats autour de l’interdiction des VPN combinée à la demande croissante de VPN gratuits pour les réseaux sociaux. Dans ce tumulte d’actualités, plusieurs interrogations surgissent : Peut-on réellement se cacher derrière un écran ? Un VPN rend il anonyme ? Rétablissons la vérité sur l’anonymat en ligne.

Pour en savoir plus : Les VPN sont ils légaux en France ?

Un VPN garantit-il l’anonymat absolu sur Internet ?

Non ! Un VPN ne vous rendra pas 100% anonyme.

De plus, le terme VPN « anonyme » est une aberration. Un abus de langage utilisé pour le marketing. Soyons clair, un VPN anonyme grand public, ça n’existe pas.

Le terme confidentialité en ligne est beaucoup plus à propos. Un service de VPN chiffre vos données, dissimule votre trafic Internet, contourne les blocages de sites géo-restreint et vous protège contre le suivi, l’espionnage des fournisseurs d’accès, les tentatives de piratage, la publicité ciblée et la censure sur Internet. Il ne dissimule pas complètement votre identité.

Picto : Masquer son adresse IP

VPN et réseaux sociaux : une invisibilité garantie ?

La réponse est nuancée.

Créer un compte sur un réseau social sous VPN vous rend moins traçable, si vous ne liez pas ce compte à votre identité réelle.

Lorsqu’un individu utilise un VPN pour créer un compte sur une plateforme comme Snapchat et se livre à des activités malveillantes, la traçabilité de cette personne devient plus compliquée pour les autorités. Si la police décide d’enquêter, leur première étape serait d’approcher Snapchat pour obtenir des informations sur l’adresse IP associée à l’activité suspecte.

Cependant, avec un VPN toujours actif, cette adresse mènerait au serveur du VPN, et non à l’utilisateur. Si les autorités peuvent identifier le fournisseur de VPN, elles pourraient lui adresser une demande d’informations. Néanmoins, de nombreux services ne conservent pas de journaux d’activité (VPN sans log), rendant la récupération de données spécifiques quasi impossible.

Dans des cas comme le cyberharcèlement scolaire, les enquêtes incluent également des investigations sur le terrain, où les autorités interagissent directement avec les établissements, les témoins et d’autres parties concernées pour recueillir des informations.

En somme, bien que techniquement faisable, identifier un utilisateur de VPN nécessite des efforts considérables, une expertise technique, des enquêtes sur le terrain, et parfois une coopération internationale, rendant le processus long et complexe.

L’anonymat en ligne est-il possible ?

Pas vraiment.

Le véritable anonymat en ligne comprend la confidentialité totale de tout ce que vous faites sur Internet y compris votre identité.

Nous avons tendance à penser que les personnes qui se cachent derrière l’écran ne sont que des silhouettes, sans aucun moyen de les identifier, mais ce n’est pas tout à fait vrai.

Toutes les données que vous diffusez sur l’internet sont stockées quelque part, souvent suivies par des cookies et des trackers que les sites web utilisent pour surveiller le comportement des utilisateurs. Même si vous n’êtes pas connecté à un compte, votre empreinte numérique, basée sur les caractéristiques de votre appareil, navigateur et autres facteurs, peut trahir votre identité.

Il est plus que probable que vos données ont été collectées et utilisées à votre insu, peut-être à des fins de recherche, de statistiques, de marketing ou à des fins plus douteuses, comme le piratage ou la surveillance.

Cependant, des outils comme les navigateurs axés sur la confidentialité et les services de messagerie chiffrée peuvent offrir une couche supplémentaire de protection et protège une partie de votre vie privée en ligne. Mais une chose est sûre : aucun d’entre nous n’est totalement anonyme en ligne.

Illustration : personne sur son smartphone

Peut-on vous suivre si vous utilisez un VPN ?

De nombreux facteurs entrent en ligne de compte pour répondre à cette question, mais pour l’essentiel, non, vous ne pouvez pas être suivi si vous utilisez un réseau privé virtuel. Bien sûr, certaines réserves peuvent s’appliquer, notamment si vous avez été compromis (hacking) ou tout simplement si vous avez des sessions ouvertes sur certains sites et services.

Le cas des VPN gratuits

Illustration : VPN gratuit

C’est un sujet délicat, car les VPN 100% gratuits fiables sont peu nombreux. Un mauvais choix de fournisseur peut être pire que pas de VPN du tout.

Voici à quoi vous devez faire attention :

  • Vérifiez toujours le modèle économique.
  • Lisez la politique de confidentialité. Oui c’est long et chiant, mais ça vous épargnera un paquet de déconvenues.
  • Esquivez les VPN gratuits qui se financent avec la publicité. Ils sont peu performants et à un moment deviennent inutilisables.

Pour conclure

D’un point de vue réaliste, l’anonymat en ligne n’existe pas. Même si un le meilleur VPN peut masquer votre adresse IP réelle et vous donner l’apparence d’être dans un autre pays, il ne peut pas cacher d’autres empreintes numériques que vous pourriez laisser sur les réseaux sociaux. De plus, les VPN ont leurs limites, et leur rôle premier est de garantir une connexion sécurisée à un réseau. Ils ne vous protègent pas non plus contre la collecte volontaire de vos données.
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IA, ChatGPT : Quel avenir pour la vie privée ?

IA, ChatGPT : Quel avenir pour la vie privée ?

Au milieu de la montée en puissance des IA, le sujet de la vie privée est plus pertinent que jamais. Les algorithmes et les intelligences artificielles jouent un rôle de plus en plus important dans notre vie quotidienne, offrant une aide précieuse pour des tâches allant de la reconnaissance vocale à la génération de contenu.

Mais à mesure que nous dépendons de plus en plus de ces technologies, nous nous posons des questions sur leur impact sur notre vie privée et la manière dont elles utilisent et protègent nos données personnelles. Dans ce contexte, examinons le devenir de la vie privée si l’IA s’en mêle.

L’intelligence artificielle en question

ChatGPT est un modèle développé par OpenAI, sa formation initiale a commencé en 2019 et sa première publication remonte à 2020. OpenAI continue de développer et de mettre à jour son modèle pour améliorer ses performances. OpenAI est capable de générer du texte en se basant sur des connaissances textuelles antérieures à 2022 et accède à internet en temps réel.

Au moment ou je rédige cet article, ChatGPT est capable de produire un texte à consonance humaine remarquable. Il peut également générer des réponses créatives assez bluffantes. Les progrès de l’IA sont exponentiels. La génération actuelle de chatbots aurait déjà dépassé le test de Turing.

Le test de Turing est un test de reconnaissance de l’intelligence conçu par le mathématicien et informaticien britannique Alan Turing en 1950. Il se compose d’une conversation à travers un canal de communication, où un humain juge si le correspondant est un autre humain ou une machine. Si le juge ne peut pas déterminer avec certitude si le correspondant est une machine, la machine est considérée comme ayant réussi le test et avoir une intelligence artificielle capable de se faire passer pour un humain. Le test de Turing est perçu comme un élément fondamental dans l’histoire de l’IA et continue d’être un sujet de débat.

ChatGPT nous explique pourquoi :

Illustration : Test de Turing et ChatGPT
Capture d’écran d’une conversation avec ChatGPT – ©VPNMonAmi

A terme, les chatbots alimentés par l’intelligence artificielle seront bientôt appliqués à toutes sortes d’emplois et de tâches. Ce n’est qu’une question de temps avant que l’interaction avec l’IA ne fasse partie intégrante de notre quotidien. Cette prolifération ne fera qu’accélérer encore plus son développement.

Nous avons remarqué que malgré tout le tapage médiatique fait autour de ChatGPT, les questions de confidentialité soulevées par l’IA ont été assez peu abordées. Et pourtant, sans données, il n’y aurait pas d’IA.

Entrainer une IA nécessite beaucoup de données et beaucoup d’humains

Eh oui, car il s’agit bien d’un entrainement.

On dit qu’on entraîne une intelligence artificielle car cela consiste à lui fournir de beaucoup de données pour qu’elle puisse apprendre à effectuer des tâches spécifiques de manière autonome. Lors de cet entraînement, l’IA est capable de tirer des conclusions à partir des données qu’elle reçoit et de les utiliser pour améliorer ses performances. Cette forme d’apprentissage automatique passe par une préparation méthodique en amont pour permettre à l’IA de s’adapter dans le temps.

Des quantités massives de données sont donc nécessaires pour former la plupart des modèles d’Intelligence Artificielle. En effet, plus l’IA reçoit d’informations à traiter, plus elle est capable de détecter des modèles, d’anticiper et de créer quelque chose d’entièrement nouveau.

Une purge des informations est obligatoire

Avant qu’une Intelligence Artificielle puisse être entraînée sur des données, celles-ci doivent être nettoyées, ce qui signifie les formater correctement et créer une modération (dans quelle mesure, ça on ne sait pas). A noter qu’OpenAI a fait appel à des centaines de personnes au Kenya pour nettoyer les données de GPT-3, certains déclarent avoir été traumatisés par ce travail tant la nature des informations à trier pouvaient être choquantes, nuisibles, violentes ou gores.

Auto : l'IA du film Wall-E
Auto, l’IA du vaisseau Axiom, est le principal antagoniste du film d’animation des Studios Pixar de Disney, WALL·E, sorti en 2008.

Par ailleurs, nous n’avons aucun moyen de savoir si certaines informations fournis à l’IA, dans le cadre de son entrainement, ont été altérées ou tout simplement exclues du modèle.

Afin que vous vous rendiez compte de ce que cela représente, dites-vous que l’intégralité de Wikipédia en anglais, qui comprend environ 6 millions d’articles, n’a constitué que 0,6 % des données d’entraînement de GPT-3. ChatGPT n’est qu’une variante.

L’IA a ses limites

Une IA entraînée sur des données n’apprendra à gérer des situations que grâce à l’ensemble des éléments dont elle dispose. Si vos données ne sont pas représentatives, l’IA créera des biais dans ses prises de décision.

A titre d’exemple, en 2018, Amazon a constaté que son IA de tri pour les candidatures pénalisait les femmes car leur modèle contenait essentiellement des données de CV masculin.

De même, si l’IA rencontre une situation qu’elle n’a jamais vue dans ses données d’entraînement, elle ne saura pas quoi faire. C’est ce qui s’est passé avec un véhicule Uber autopiloté qui a tué un piéton qu’il n’a pas réussi à identifier car la personne se trouvait en dehors d’un passage pour piétons.

Pour rappel, si les captchas sont essentiellement axées sur ce qui se passe sur la route ; feux de circulations, passage piéton, bouches d’incendies, ponts, vélos, motos, bus, etc… c’est justement pour entrainer des modèles d’IA de conduite automatique à reconnaitre ces élements.

Illustration : Captcha

Cercle vicieux ou vertueux ?

L’intégration de l’IA dans un grand nombre de produits grand public entraînera une énorme pression pour collecter encore plus de données afin de l’entraîner toujours plus quitte à se passer de demander la permission.

Un exemple notable est celui de Clearview AI, qui a récupéré des images de personnes sur le web (merci les réseaux sociaux) et les a utilisées pour entraîner son IA de surveillance faciale sans l’autorisation des personnes concernées. Sa base de données contient environ 20 milliards d’images.

Clearview a fait l’objet de toutes sortes de poursuites, d’amendes et d’ordonnances de cessation d’activité en raison de son mépris flagrant pour la vie privée des gens. Elle a également eu à payer de nombreuses amendes (20 millions d’euros par la CNIL en France) et a résisté à la suppression des données malgré les ordres des régulateurs de nombreux pays.

Il faut surtout comprendre que plus nous utiliserons l’IA, plus les entreprises voudront collecter nos données personnelles afin de rendre, par exemple, notre -futur- assistant vocal plus prompt à nous comprendre et à nous influencer fournir des réponses plus pertinentes.

Au fur et à mesure que différentes Intelligences Artificielles seront appliquées à de nouvelles fonctions, elles se trouveront exposées à des informations de plus en plus sensibles.

Le problème est que l’omniprésence de l’IA pourrait rendre la collecte de données presque impossible à éviter.

OpenAI semble faire des efforts pour respecter la vie privée des utilisateurs de ChatGPT. Dans une récente mise à jour (10 mai 2023), l’entreprise a introduit la possibilité de désactiver l’historique de chat, ce qui signifie que les conversations débutées lorsque l’historique de chat est désactivé ne seront pas utilisées pour entraîner et améliorer leurs modèles. De plus, ils travaillent sur une nouvelle offre d’abonnement ChatGPT Business pour les professionnels et les entreprises, qui n’utilisera pas les données des utilisateurs finaux pour l’entraînement par défaut.

Ils ont également facilité l’exportation des données des utilisateurs pour une meilleure transparence. C’est un pas dans la bonne direction, mais est-ce vraiment suffisant ? Est-ce que cela change la donne ou est-ce simplement un moyen pour OpenAI de gagner notre confiance tout en continuant à collecter des données massives ?

Illsutration : supprimer ses conversation sur chatGPT

Veuillez noter qu’une fois les données collectées, il est très facile de les utiliser à des fins auxquelles les gens n’ont jamais consenti puisque le principe repose sur la compilation d’informations. En effet, compartimenter celles-ci serait un problème au développement, l’efficacité et à la pertinence d’un IA.

Pour conclure : Quel avenir pour la vie privée avec les IA ?

Déjà que notre navigation Internet n’a plus de secret pour grand monde, sauf, bien sûr, si vous utilisez un VPN (Réseau Privé Virtuel), la quantité globale de données collectées va monter en flèche à mesure que l’IA et les chatbots s’améliorent et sont utilisés.

L’Italie vient d’ailleurs d’interdir momentanément l’utilisation de chatGPT pour des préoccupations liées à la confidentialité des données et à l’absence de vérification de l’âge des utilisateurs, a conduit à une explosion des ventes chez les fournisseurs de VPN.

Si, pour le moment nous regardons tous OpenAI comme un outil fabuleux et j’ai surtout une pensée pour les étudiants qui s’en donnent à cœur joie. Ce n’est que le début. Nous percevons ChatGPT de la même façon que les premiers internautes percevaient l’Internet au début.

Actuellement, tout le monde s’inquiète un peu de la façon dont les grands groupes peuvent subtilement influencer nos prises de décision et créer des bulles de filtres presque impossibles à fuir sans l’aide d’une IA.

L’Intelligence Artificielle est un outil puissant qui pourrait conduire à toutes sortes de nouveaux développements, mais aussi beaucoup de dérives pour la vie privée de ses utilisateurs. La question de savoir s’il sera utilisé et développé de manière responsable reste en suspens.

Imaginez si un modèle d’IA était conçu et développé dans le but de contrôler la population ? Ça vous semble impensable à vous ? Et pourtant, on a déjà tous acheté quelque chose sur Internet en ayant été influencé par des algorithmes, qu’on l’assume ou pas.

Quelle est la valeur de nos données sur Internet en 2024 ?

Quelle est la valeur de nos données sur Internet en 2024 ?

L’essor des modèles économiques axés sur les données et leur croissance sans précédent ont fortement accru la prise de conscience de la valeur des données. La plupart des gens savent qu’ils sont le produit de tout service en ligne gratuit. Dans ce contexte, les données personnelles sont devenues une ressource extrêmement précieuse pour les entreprises et surtout pour les acteurs malveillants. Comprendre la valeur de ces données est important. La récente fuite massive ayant lâché sur le net plus de 26 milliards de données piratées laisse sérieusement à réfléchir.

Combien valent réellement mes données ?

Les données personnelles sont au cœur des modèles économiques de nombreuses entreprises en ligne, notamment des géants technologiques comme Google et Meta, ainsi que d’autres acteurs comme Amazon et Spotify.

Ces entreprises collectent, analysent et utilisent nos données pour cibler la publicité, ce qui leur rapporte des milliards de dollars chaque année.

Une analyse récente de Proton, publiée en février 2024, révèle que pour un résident des États-Unis, les données générées peuvent rapporter plus de 600 $ par an à Facebook et Google seuls alors qu’en 2020, en plein Covid, elle représentaient « seulement » 242 €.

Cette estimation ne prend pas en compte les revenus générés pour d’autres entreprises de technologie publicitaire, courtiers en données, fournisseurs de services Internet et autres entités profitant de nos comportements en ligne.

Comment en est-on arrivé là ? : Capter l’attention des utilisateurs et prédire leur comportement

Si un fournisseur de services en ligne obtient l’accès au mélange de l’attention et des données de l’utilisateur, il récolte les bénéfices des revenus publicitaires. L’accès à ces 2 éléments est si important que la majorité de leurs services sont proposés gratuitement. Avec l’attention des utilisateurs, ils disposent d’un public auquel ils peuvent présenter des publicités. En complétant l’attention de l’utilisateur avec les données de l’utilisateur, on peut prédire le comportement de celui-ci.

Plus les entreprises collectent de données sur les utilisateurs, plus elles sont en mesure de les inciter à cliquer sur les publicités. Ce qui signifie toujours plus de revenus.

Évaluation de la valeur des données utilisateur : critères et impact sur les GAFA

  • 3 critères sont à prendre en compte pour répondre à cette question.
  1. La capitalisation du marché, divisée par les utilisateurs
  2. L’intention de payer pour des services en ligne
  3. Le temps passé en ligne, afin d’estimer le nombre de publicités visionnées.

Google

Alphabet, société mère de Google

Google a clairement trouvé le moyen le plus efficace de monétiser les utilisateurs. Leur forte croissance des revenus publicitaires depuis 2016 trouve son origine dans le lancement des publicités YouTube. Qui rapporte actuellement 5 milliards de dollars de recettes publicitaires à Alphabet, la maison mère de Google. Cependant, cela ne représente encore qu’une petite tranche de leurs 147 milliards de dollars de revenus totaux provenant de sa plateforme Google Ads Platform.

Meta

Illustration : Logo Meta

Meta a été en mesure d’augmenter régulièrement l’argent gagné par les utilisateurs. Leur acquisition d’Instagram a grandement bénéficié à leur capacité à cibler et à atteindre les utilisateurs avec du contenu publicitaire. Leur base d’utilisateurs est proche d’atteindre les 3 milliards, et les données qu’ils collectent sont considérées comme très sensibles. Ayant accès à de nombreuses données sociales : les messages des utilisateurs (Whatsapp), les actualités et autres contenus consultés, les amis et groupes avec lesquels ils ont interagi (Facebook) et l’analyse des images et des visages des utilisateurs (Instagram). Meta est un champion de la prédiction des comportements des utilisateurs.

Amazon

Illutration : Logo amazon

Amazon a commencé comme place de marché, cela signifie que la majorité de leurs revenus provenaient des frais. Actuellement, Amazon a une forte présence sur toute une série de marchés : Cloud, streaming, logistique, … Ayant fait un pas dans le marché de la publicité à un stade ultérieur, leurs revenus provenant des publicités ont la plus grande croissance, 64% de croissance en 2020. L’attention des utilisateurs recueillie par le biais de la place de marché et des services de divertissement, combinée aux données d’achat sur Amazon, les place dans une position facile pour monétiser les utilisateurs. Certains prédisent qu’Amazon pourrait quadrupler leurs recettes publicitaires d’ici 2026.

X (anciennement Twitter)

Logo X (anciennement Twitter)

Les deux principales sources de revenus de X sont la publicité et les licences de données. Toutes deux évoluent autour de la monétisation des données des utilisateurs. Après avoir été dans l’espace publicitaire pendant un certain temps, ils ont réussi à gagner environ 10 $ pour chaque utilisateur. Cependant, les écarts avec Google, Meta et Amazon sont encore très visibles.

Reddit

Illustration : logo reddit

Bien que Reddit ait le revenu par utilisateur le plus faible de notre liste, ses 430 millions d’utilisateurs actifs mensuels lui permettront de mettre davantage l’accent sur ce point. Leur dernière évaluation de 6 milliards de dollars montre que les investisseurs voient un potentiel dans la monétisation de ces 430 millions. Les données utilisées pour le ciblage sont supposées être basées sur les intérêts et les groupes.

Snapchat :

Snapchat est confronté à une forte concurrence dans l’espace publicitaire. Cela met à nouveau en évidence la nature monopolistique des plateformes et des modèles de monétisation des données. Bien que l’attention des utilisateurs soit forte (265 millions d’utilisateurs actifs quotidiens). Leurs capacités de ciblage sont inférieur car elles disposent de moins de données.

Les risques liés aux fuites de données

La découverte d’une base de données contenant 26 milliards d’enregistrements volés, surnommée « la mère de toutes les fuites », met en lumière les risques considérables associés à la gestion et à la protection des données personnelles.
Cette fuite inclut des informations provenant de plateformes massivement utilisés comme X et LinkedIn, soulignant la vulnérabilité des systèmes actuels face aux cyberattaques.

Les conséquences d’une telle exposition de données sont vastes, allant du vol d’identité aux attaques de phishing, en passant par les cyberattaques ciblées et l’accès non-autorisé à des comptes personnels et sensibles. Cela démontre l’importance cruciale de prendre des mesures pour sécuriser nos données personnelles face à des acteurs malveillants toujours mieux équipés.

Illustration : fuite de données

Pour conclure

La valeur de nos données personnelles dans l’économie numérique actuelle est indéniable, tout comme les risques associés à leur fuite. Alors que les entreprises continuent de monétiser nos informations, il est impératif de rester vigilant et d’adopter des pratiques de sécurité pour protéger notre vie privée.

Des solutions existent, comme l’utilisation de services plus respectueux de la vie privée et le recours au chiffrement de bout en bout, et aux gestionnaire de mot de passe pour obtenir des identifiant forts pour nous aider à reprendre le contrôle de nos données dans cet environnement numérique complexe.
Il est important de noter que ces chiffres sont des moyennes globales, la valeur des données d’un utilisateur dépend surtout de son pouvoir d’achat et de son comportement d’achat.

Il semble que la sensibilisation croissante des utilisateurs change peu à peu la donne. Des alternatives aux moteurs de recherche et aux messageries sécurisées qui respectent la vie privée sont de plus en plus souvent mises en place. Le changement sera long.

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A propos de l'auteur : Lisa

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VPN ou bureau à distance : Quelle solution choisir pour l’accès à distance en entreprise ?

VPN ou bureau à distance : Quelle solution choisir pour l’accès à distance en entreprise ?

Dans le contexte professionnel actuel, deux technologies se distinguent pour permettre l’accès à distance aux ressources d’entreprise : les VPN d’entreprise et les solutions de Bureau à Distance (Remote Desktop). Bien que ces deux dispositifs offrent des solutions efficaces pour accéder aux ressources d’entreprise depuis l’extérieur du bureau, elles présentent des différences importantes.

Pour rappel, qu’est-ce qu’un VPN d’entreprise ?

Les VPN ont été initialement conçus pour étendre le réseau privé d’une organisation sur Internet, permettant ainsi aux employés d’y accéder à distance. Ils établissent une connexion sécurisée et chiffrée à un serveur VPN, masquant l’adresse IP de l’utilisateur et protégeant les données transmises de l’espionnage potentiel.

Les VPN d’entreprise offrent bien plus que la simple extension du réseau privé d’une organisation sur Internet. Ils assurent une sécurité renforcée lors de l’accès à Internet, notamment pour les employés en déplacement, grâce au masquage de l’adresse IP et à la protection contre les menaces en ligne.

Ces solutions permettent également une gestion fine de l’accès aux ressources de l’entreprise, en contrôlant l’accès à des contenus et applications spécifiques, et en facilitant la connexion entre appareils distants.

De plus, ils jouent un rôle important dans la conformité aux normes telles que l’ISO 27001 et le GDPR, grâce à des fonctionnalités avancées comme le chiffrement des données et la surveillance de l’activité réseau.
Les VPN d’entreprise sont une solution complète, flexible et adaptative pour la sécurité du réseau et la gestion des accès dans un environnement professionnel. Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous orienter vers NordLayer.

Qu’est-ce qu’un bureau à distance ?

Le Bureau à Distance, parfois appelé RDP (Remote Desktop Protocol) ou partage d’écran, permet de se connecter directement à un autre ordinateur pour l’utiliser comme si on était physiquement devant. Les entrées clavier et souris sont enregistrées et envoyées à l’ordinateur distant, avec un affichage en temps réel de l’activité sur cet ordinateur.

Le Bureau à Distance supporte divers systèmes d’exploitation, facilitant l’accès entre différentes plateformes. Elle est essentielle pour le support technique, permettant aux techniciens de résoudre des problèmes à distance. Avec des mesures de sécurité renforcées, comme le chiffrement et l’authentification avancée, le Bureau à Distance assure une connexion sécurisée.

De plus, ses capacités de gestion de la bande passante garantissent une expérience fluide, même avec des connexions Internet limitées. Enfin, certaines solutions intègrent des fonctionnalités de collaboration, telles que le partage d’écran et la communication en temps réel, rendant le travail d’équipe à distance plus efficace et interactif.

Microsoft Remote Desktop Services, TeamViewer et AnyDesk sont des fournisseurs leaders de solutions de Bureau à Distance, offrant des fonctionnalités avancées pour l’accès sécurisé et la gestion à distance des ordinateurs et des serveurs dans divers environnements professionnels.

Illustration VPN VS bureau à distance

Pour en savoir plus : TeamViewer : une alternative aux VPN ?

Différences clés entre VPN d’entreprise et Bureau à Distance

Portée : Les VPN sont conçus pour une connexion sécurisée à Internet via un serveur VPN, tandis que le Bureau à Distance est plus adapté pour accéder à un ordinateur spécifique et utiliser ses logiciels et fichiers.

Sécurité : Bien que les deux technologies utilisent le chiffrement, les VPN offrent généralement une meilleure transparence et sécurité grâce à l’utilisation de protocoles de chiffrement VPN sécurisés et de clients open source.

Contrôle d’accès : Le Bureau à Distance maintient les mêmes droits d’accès que l’utilisateur aurait au bureau, tandis que les VPN offre des configurations plus segmentées pour chaque collaborateur.

Vitesse : Le Bureau à Distance peut consommer beaucoup de bande passante en raison du streaming vidéo, alors que les VPN connectent directement l’appareil à un serveur VPN, permettant des méthodes d’accès plus rapides aux fichiers.

Pour conclure

L’utilisation conjointe d’un VPN et du Bureau à Distance peut être une solution solide pour l’accès à distance.

Cette combinaison offre une double couche de chiffrement, renforçant ainsi la sécurité des données et des communications. Elle permet également une plus grande flexibilité dans les méthodes d’accès aux ressources distantes, combinant les avantages de la sécurité et de la gestion d’accès des VPN avec le contrôle complet et la facilité d’utilisation du Bureau à Distance.

Néanmoins, pour les PME, un bon VPN d’entreprise comme NordLayer est suffisant.

Note de transparence :

Cet article n'est pas sponsorisé. Il traite simplement d'un sujet d'actualité pertinent dans le domaine de la protection des données.

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WhatsApp est-il toujours sécurisé en 2024 ? Analyse de la confidentialité et des risques

WhatsApp est-il toujours sécurisé en 2024 ? Analyse de la confidentialité et des risques

WhatsApp, l’application de messagerie utilisée par plus de deux milliards de personnes à travers le monde, est souvent défendu au nom du chiffrement de bout en bout. Mais est-ce réellement suffisant pour garantir la sécurité et la confidentialité des utilisateurs ? Cet article examine les fonctionnalités de sécurité de WhatsApp et sa politique de confidentialité pour évaluer sa fiabilité.

Chiffrement de bout en bout chez WhatsApp : une promesse de sécurité à nuancer

WhatsApp, en mettant en avant son chiffrement pour tous les échanges (messages, appels vocaux, photos et vidéos), assure que seuls l’expéditeur et le destinataire peuvent accéder au contenu.

En théorie, ni WhatsApp ni aucun tiers ne peuvent déchiffrer ces communications. Cependant, cette promesse de confidentialité absolue mérite d’être examinée de plus près, car elle ne couvre pas intégralement l’utilisation de l’application.

Illustration : Chiffrement WhatsApp

D’une part, le chiffrement ne s’applique pas aux métadonnées, qui incluent des informations telles que les horodatages des messages et les numéros de téléphone des participants (Source officielle). Ces données, bien que ne révélant pas directement le contenu des messages, fournissent des informations précieuses sur les habitudes de communication des utilisateurs.

D’autre part, les sauvegardes de l’historique des chats sur des services cloud comme Google Drive ou iCloud ne bénéficient pas nécessairement du même niveau de protection. Ainsi, en cas de faille de sécurité sur ces plateformes, les messages sauvegardés pourraient être exposés.

De plus, WhatsApp collecte des informations sur les utilisateurs, telles que les données d’utilisation et les informations de profil, qui peuvent être utilisées à des fins diverses, y compris commerciales. Cette collecte soulève des questions sur l’étendue réelle de la confidentialité offerte par l’application.

Enfin, il est important de souligner que le chiffrement de bout en bout ne protège pas contre les vulnérabilités logicielles internes à l’application. Des failles de sécurité ont été découvertes par le passé, permettant potentiellement à des attaquants d’accéder à des informations sensibles, malgré le chiffrement.

Collecte et partage de données sur WhatsApp : une réalité complexe

Vous l’aurez compris, WhatsApp collecte des informations significatives sur ses utilisateurs, incluant les numéros de téléphone, les habitudes d’utilisation, et les données de localisation.
Ces informations, pas toujours essentielles pour le fonctionnement de l’application, sont également partagées avec des tiers et d’autres entités du groupe Meta.

Par exemple, les sauvegardes de chats sur Google Drive ou iCloud, bien que pratiques, peuvent ne pas être aussi sécurisées que les messages échangés sur l’application.

De plus, la collaboration avec des fournisseurs de services tiers pour des fonctions comme la vérification des comptes implique un partage supplémentaire de données. Cette pratique soulève des questions sur la confidentialité et la sécurité des données personnelles des utilisateurs, prenez le temps et adoptez une gestion prudente des paramètres de confidentialité.

Vulnérabilités aux logiciels malveillants sur WhatsApp : un point faible notable

Si le chiffrement offre une protection solide pour les communications, il ne met pas les utilisateurs à l’abri des vulnérabilités logicielles qui peuvent compromettre la sécurité de leurs appareils.

Un exemple frappant s’est produit en 2019, lorsqu’une faille de sécurité majeure a été découverte dans l’application. Cette vulnérabilité permettait à des attaquants d’installer des logiciels malveillants sur les téléphones des utilisateurs simplement en passant un appel via WhatsApp, même si l’appel n’était pas décroché.

Cette faille exploitait une brèche dans le système de traitement des appels de l’application, permettant l’exécution de code malveillant à distance.

Les pirates pouvaient ainsi accéder à des données personnelles, écouter des conversations et même activer la caméra et le microphone du téléphone à l’insu de l’utilisateur transformant ainsi l’application en véritable spyware (logiciel espion). Cette attaque a été particulièrement préoccupante car elle ne nécessitait aucune interaction de la part de la victime, rendant sa détection difficile.

WhatsApp a rapidement déployé un correctif pour résoudre cette faille, mais cet incident a mis en lumière les risques potentiels associés à des vulnérabilités logicielles, même dans une application réputée pour sa sécurité. Il a également souligné l’importance pour les utilisateurs de maintenir leurs applications à jour pour bénéficier des dernières mesures de sécurité.

Suppression de données sur WhatsApp : comprendre le processus

La suppression de données sur WhatsApp est un processus qui mérite une attention particulière.

En effet, lorsqu’un utilisateur décide de supprimer son compte WhatsApp, l’application initie un processus de suppression des données associées à ce compte. Cela inclut les informations de compte, telles que le numéro de téléphone et le profil, ainsi que l’historique des messages.

Cependant, il est important de noter que ce processus de suppression peut prendre jusqu’à 90 jours pour être complètement effectif.

Durant cette période, les données peuvent rester sur les serveurs de WhatsApp sous une forme dépersonnalisée ou anonymisée. De plus, certaines informations peuvent être conservées pour des raisons légales ou de sécurité, même après la suppression du compte. Par exemple, WhatsApp peut conserver des informations pour répondre à des demandes légales ou réglementaires, ou pour des enquêtes sur des activités suspectes ou abusives.

WhatsApp conserve les informations aussi longtemps que nécessaire pour les objectifs identifiés dans sa politique de confidentialité. Les périodes de conservation varient en fonction de la nature des informations et des raisons de leur collecte

Conseils pour une utilisation sécurisée de WhatsApp et conclusion

Pour maximiser la sécurité sur WhatsApp, nous vous conseillons :

  • Garder l’application à jour pour bénéficier des derniers correctifs de sécurité.
  • Activer la vérification en deux étapes pour une couche supplémentaire de sécurité.
  • Être vigilant face aux messages suspects pour éviter le phishing et les escroqueries.
  • Examiner régulièrement les appareils liés au compte WhatsApp.
  • Utiliser avec prudence les sauvegardes cloud, en étant conscient de leur potentiel manque de cryptage.

 

WhatsApp offre une sécurité de communication solide grâce à son chiffrement de bout en bout, mais les utilisateurs doivent être conscients des autres aspects de la confidentialité et de la sécurité. Meta a tendance a  prendre ses aises avec la collecte des données.

Chaque jour, vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos pages et à nous poser des questions pour comprendre comment sécuriser vos données personnelles et réduire votre suivi en ligne. Merci pour votre intérêt et vos nombreux partages !
A propos de l'auteur : Lisa

A propos de l'auteur : Lisa

Fondatrice de VPN Mon Ami

Experte en cybersécurité avec plus de 12 ans d'expérience dans le domaine des VPN, j'écrit de nombreux articles pour sensibiliser les internautes à la confidentialité en ligne.